Le décret n°2025-672 du 29 octobre 2025 « définit les modalités de mise en œuvre de l'assurance maladie obligatoire » en République du Bénin. Le texte impose la souscription d'une couverture minimale pour chaque salarié et fixe des sanctions pouvant atteindre 200.000 F CFA par employé non affilié.
L'assurance maladie obligatoire devient une exigence, que ce soit pour l'Etat, les collectivités territoriales et les employeurs béninois en général. L'assurance peut être souscrite auprès de l'Agence nationale de protection sociale, d'un organisme public successeur ou d'un assureur agréé, selon le décret n°2025-672 du 29 octobre 2025.
Sont « dispensés, les membres des missions diplomatiques », stipule l'article 3.
Les employeurs du secteur privé et les organismes publics commerciaux doivent « souscrire obligatoirement une police d'assurance maladie couvrant au minimum le panier de soins de base pour leurs salariés, ainsi que pour les conjoints et les enfants à charge », selon l'article 5.
« Les retraités du secteur privé souscrivent une police d'assurance maladie pour eux-mêmes, leurs conjoints et leurs enfants à charge. Il leur est offert la possibilité de se faire prélever la prime d'assurance sur leur pension à la Caisse nationale de Sécurité Sociale ».
« Les membres des professions libérales et autres personnes exerçant pour leurs propres comptes souscrivent à une police d'assurance maladie pour eux-mêmes, pour leurs conjoints et pour leurs enfants à charge ».
Les entreprises ont jusqu'au 29 octobre 2026, pour transmettre leurs polices d'assurance et engager le paiement des primes. « Dans un délai de douze (12) mois à compter de la date de publication au Journal officiel (…), tout employeur excepté l'État doit fournir à la Caisse nationale de Sécurité Sociale les polices d'assurance et engager le paiement des primes », précise l'article 23.
Une contribution minimale
Selon l'article 10, « les souscripteurs publics ou privés assurent le paiement de la prime d'assurance pour le panier de soins de base à hauteur de quatre-vingt pour cent (80%) au moins. Le solde à la charge des salariés fait l'objet de retenue à la source par le souscripteur qui assure le paiement global de la prime ».
Le nombre d'enfants pris en charge est limité à quatre, âgés de moins de 21 ans et sans emploi. Une exception est prévue pour les enfants porteurs d'infirmités ou de maladies incurables, pris en charge « sans limitation d'âge ».
Les primes de l'État seront versées par le Trésor public à l'Agence nationale de protection sociale (article 19), tandis que les autres souscripteurs passeront par la Caisse nationale de Sécurité Sociale (article 20).
Un large éventail de prestations
Le panier de soins couvre des pathologies variées, notamment les « traumatismes des membres thoraciques », les « infections respiratoires aiguës chez les enfants », le paludisme ou encore les « fistules obstétricales simples et complexes ». S'y ajoutent les consultations médicales, les césariennes, la chirurgie traumatologique, les soins d'urgence, et même le « transport médicalisé dans le cadre d'une référence » pour les affections couvertes.
Un ticket modérateur de 20 % est maintenu, sauf pour les « pauvres extrêmes », intégralement pris en charge par l'État (art. 11 et 15).
Sanctions financières lourdes
Quiconque tente d'obtenir frauduleusement une prestation encourt « une amende de 200 000 francs CFA » et le remboursement des sommes indûment perçues.
L'article 25 prévoit qu'un employeur, hors État, qui ne procède pas à l'affiliation d'un salarié ou au paiement de la part obligatoire de la prime est passible d' « une amende de deux cent mille (200 000) francs CFA, par employé ». Le salarié concerné conserve le droit de saisir la justice pour obtenir des dommages et intérêts pour les prestations non reçues.
Le décret instaure également un Conseil consultatif chargé de suivre la mise en œuvre du système et de régler les différends liés à la prise en charge.
M. M.
LIRE LE DECRET
Danone Djurdjura Algérie a inauguré ce mercredi 26 novembre son tout nouveau siège administratif dans la zone industrielle d’Akbou, dans la wilaya de Béjaïa. Cette […]
L’article Danone Djurdjura inaugure son nouveau siège à Akbou et renforce ses investissements en Algérie est apparu en premier sur .
Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) d'Alafiarou, dans la commune de Tchaourou, a été provisoirement réceptionné les 13 et 14 novembre. L'opération est menée par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) dans le cadre du projet PASAEP-24.
Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) d'Alafiarou, comprend deux châteaux d'eau de 100 m³ élevés à 15 mètres, construits en béton armé pour garantir une pression stable. Quatre stations de pompage ont été installées, chacune équipée d'un forage de 30 m³/h, d'un magasin de stockage, d'une salle de chloration, d'un local technique, d'une alimentation électrique permanente et d'un groupe électrogène de secours.
Le réseau de distribution s'étend sur 68 km de canalisations en PVC. Il compte 67 bornes fontaines déjà opérationnelles dans les villages concernés. L'ensemble a été réalisé selon les normes du PASAEP-24.
L'ouvrage, dernier du lot 3 du programme, vise à améliorer durablement l'accès à l'eau potable dans quatre localités : Alafiarou, Koda, Agbassa et Koko.
La mise en eau a suscité une forte émotion. Les habitants se sont rassemblés autour des bornes pour voir jaillir une eau claire et abondante. « C'est un tournant majeur pour nos populations », a déclaré le deuxième adjoint au maire, saluant « un investissement structurant qui change réellement la vie des citoyens ».
Très ému, le chef du village d'Agbassa a rappelé les difficultés passées : « Nous avons longtemps souffert pour aller chercher de l'eau loin de chez nous. Aujourd'hui, c'est un soulagement immense. Nous prenons l'engagement de prendre soin des ouvrages ».
La réception intervient après plusieurs mois de travaux, de réparations liées à des casses sur le réseau et de contrôles techniques approfondis. Le système est désormais prêt pour l'exploitation.
Plus de 20.000 habitants bénéficieront d'une eau potable disponible et plus sûre. Une femme d'Alafiarou résume le changement : « C'est la première fois que nous voyons de l'eau sortir avec autant de force. Nos enfants n'auront plus à parcourir des kilomètres ».
M. M.
L'arrondissement de Zaffé, dans la commune de Glazoué, a accueilli les 17 et 18 novembre la réception provisoire de son Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV). La mission était conduite par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), dans le cadre du projet PASAEP-24.
Infrastructure attendue depuis plusieurs années, un Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) a été réceptionné à Zaffé, dans la commune de Glazoué. « Depuis 2018, nous attendions ce moment. C'est un soulagement immense », a déclaré Christian Odoubourou, responsable Eau et Assainissement de Glazoué. Il a salué un système qui « va desservir près de 20.000 personnes » et remercié le gouvernement et l'ANAEPMR.
Pour les habitants, l'impact est immédiat. « Avant, nous faisions des kilomètres pour trouver de l'eau, et ce n'était pas toujours propre », raconte Yabo Solange, résidente de Kpakpazoumé. « Aujourd'hui, l'eau est juste à côté et elle est potable. C'est comme une nouvelle vie qui commence ».
Le système a été réalisé par le groupement EWA/OBB/ETF, titulaire du marché du lot 2. Il comprend un château d'eau de 100 m³, une station de pompage de 20 m³/h, plusieurs locaux techniques et administratifs, un groupe électrogène et un réseau de distribution en PVC. Quatorze bornes fontaines sont déjà opérationnelles.
La délégation qui a procédé à la réception réunissait l'ANAEPMR, les bureaux de contrôle, des représentants des finances publiques, la direction départementale de l'eau et les autorités communales. Elle a inspecté les installations et confirmé leur conformité aux prescriptions techniques.
M. M.
Le Système d'Approvisionnement en Eau Potable multi-villages (SAEPmV) de Damé, dans la commune de Toffo, a été provisoirement réceptionné les 19 et 20 novembre par l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR).
Le système de Damé impressionne par sa capacité. Il comprend un château d'eau de 100 m³ à 18 m de hauteur, une bâche de 400 m³ et une station de pompage de 45 m³/h. Une seconde pompe peut fournir 30 m³/h. Huit kilomètres de lignes électriques ont été posés, deux transformateurs installés et un groupe électrogène de 20 kVA mis en place. Le réseau de distribution s'étend sur 45 km et dessert 40 bornes fontaines dans quatre villages.
Au total, environ 43.000 habitants accèdent désormais à une eau traitée et distribuée sous pression constante. Un pas supplémentaire vers l'objectif national d'accès universel à l'eau potable avant 2030.
Très ému, le chef de l'arrondissement, Lohou Assogba Antoine, a salué un « travail remarquable ». « Je félicite le gouvernement du président Patrice Talon pour cette vision courageuse », a-t-il déclaré. Il a appelé à étendre les efforts aux autres localités encore dépourvues d'un accès durable.
La mission marque la dernière étape après les constats techniques menés avec l'entreprise et le maître d'œuvre.
Une commission élargie a inspecté l'ensemble du chantier. Elle réunissait des responsables de l'ANAEPMR, des bureaux de contrôle, des représentants des finances publiques, des autorités locales et de l'opérateur fermier. Après une visite détaillée, la commission a validé la conformité de l'ouvrage. Elle a salué un travail « rigoureux » et un respect « scrupuleux » du cahier des charges.
Avec cette réception provisoire, Damé entre dans une nouvelle phase où l'eau potable cesse d'être un défi quotidien.
M. M.
À quelques semaines de la première édition de la Marcom Conférence, prévue les 07 et 08 décembre 2025 à l’hôtel Hyatt Regency Alger, nous avons […]
L’article MarCom Conférence : Leila Akli dévoile les coulisses de l’événement marketing à ne pas manquer est apparu en premier sur .
Henkel Algérie franchit une nouvelle étape stratégique avec le lancement de la production locale de Gliss, la gamme de soins capillaires emblématique de Schwarzkopf. Cette […]
L’article Schwarzkopf Gliss désormais “Made in Algérie” : Henkel franchit un cap industriel majeur est apparu en premier sur .
L’année 2025 marque un tournant décisif pour l’industrie algérienne du fer et de l’acier. En l’espace de quelques mois seulement, le pays a enregistré une […]
L’article Sidérurgie : l’Algérie rejoint le TOP 3 des pays arabes producteurs d’acier en 2025 est apparu en premier sur .
Les premières neiges de l’hiver ont fortement perturbé la circulation, ce mercredi, dans plusieurs régions du pays. En fin de journée, les services de la […]
L’article Chutes de neige et routes bloquées : la GN annonce la fermeture de plusieurs axes importants est apparu en premier sur .
:
Gouvernement, organisations d'employeurs et de travailleurs ont, aux côtés de l'OIT, validé les conclusions de la revue nationale des cadres juridiques du travail et de la protection sociale liés au travail domestique. Cette validation constitue une avancée majeure dans les efforts conjoints visant à renforcer la reconnaissance, la protection et la dignité des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin .
Un secteur clé, mais encore informel
Le travail domestique représente une source essentielle d'emploi, notamment pour les femmes et les jeunes, mais il demeure informel au Bénin. Les personnes exerçant dans ce secteur font souvent face à une absence de couverture sociale, à des conditions précaires et à un risque élevé d'abus, du fait d'une reconnaissance juridique limitée.
Dans le cadre du projet « Travail domestique décent au Bénin » (TRADOM) », mis en œuvre par l'OIT avec l'appui de ses partenaires nationaux, une revue approfondie du cadre législatif et réglementaire a été conduite. Cette étude met en lumière les avancées déjà présentes dans le droit béninois, mais aussi les insuffisances normatives et institutionnelles à combler pour garantir un travail réellement décent dans ce secteur.
Des convergences notables avec les normes internationales
Adoptée en 2011, la Convention (n°189) de l'OIT sur les travailleuses et travailleurs domestiques constitue la référence mondiale pour la reconnaissance du travail domestique comme une profession à part entière.
L'analyse du droit béninois révèle plusieurs points de convergence avec cette convention.
L'article 8 de l'arrêté n°026/MFPTRA/DC/SGM/DT/SRT du 14 avril 1998 fixant les conditions générales d'emploi des employés de maison en République du Bénin, garantit par exemple un repos hebdomadaire de 48 heures, dont 24 heures consécutives le dimanche — soit une protection supérieure aux 24 heures minimales prévues par la Convention n°189.
De même, le décret n°2011-029 du 31 janvier 2011 fixant la liste des travaux dangereux pour les enfants en République du Bénin, fixe à 18 ans l'âge minimum pour exercer des travaux domestiques dangereux, conformément aux standards internationaux de protection de l'enfance et en convergence avec l'article 4 de la Convention N°189.
Ces convergences démontrent que, même sans ratification formelle, le Bénin dispose déjà d'un socle juridique aligné sur plusieurs principes de la Convention n°189. Toutefois, des lacunes importantes subsistent en matière de sécurité sociale, de prévention des abus et d'égalité de traitement avec les autres salariés.
Un cadre juridique à moderniser
Au Bénin, l'arrêté n°26/MFPTRAIDC/SGM/SRT du 14 avril 1998 qui encadre les conditions générales d'emploi des employés de maison, constitue, à ce jour, la principale référence juridique nationale en matière de travail domestique.
Malheureusement ce texte fonctionne en marge du droit du travail général, ce qui crée une forme de dualité juridique. Les employés de maison apparaissent ainsi comme des travailleurs à statut réduit, bénéficiant de droits moins robustes que ceux reconnus aux autres salariés.
Par ailleurs, les dispositions de l'arrêté, bien qu'innovantes à leur époque, ne répondent plus aux exigences actuelles en matière de travail décent. Elles ne prennent pas en compte l'essentiel des standards internationaux, notamment ceux de la Convention n°189 de l'OIT, que le Bénin n'a pas encore ratifiée. L'absence de référence à la sécurité sociale, à la protection contre les abus particulièrement pour les travailleuses domestiques ou à des mécanismes de contrôle efficaces limite fortement la portée du texte.
|
Des recommandations pour l'avenir
Les participants à la validation ont souligné plusieurs axes prioritaires de réforme :
1. Actualiser et harmoniser l'arrêté n°026 avec les standards internationaux, pour y intégrer des dispositions sur la sécurité sociale, la prévention des abus, la protection de la maternité et la lutte contre les violences basées sur le genre.
2. Ratifier la Convention n°189 de l'OIT, afin de doter le Bénin d'un socle légal plus fort, en cohérence avec l'article 147 de la Constitution qui confère aux traités ratifiés une autorité supérieure à celle des lois.
3. Renforcer les capacités de l'inspection du travail et développer des mécanismes de contrôle adaptés aux particularités du travail effectué au domicile privé.
4. Favoriser l'inclusion des travailleurs domestiques dans les régimes de protection sociale (CNSS, ARCH) à travers des mesures incitatives telles que des réductions fiscales, des subventions partielles de cotisation ou la simplification des procédures d'affiliation.
La revue du cadre juridique menée dans le cadre du projet TRADOM offre aujourd'hui une feuille de route claire pour avancer vers un travail domestique formalisé. Son adoption et sa mise en œuvre effective pourraient constituer une étape déterminante pour la justice sociale, la dignité au travail et l'inclusion économique des travailleuses et travailleurs domestiques au Bénin.
|
La compagnie Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, mardi 25 novembre, une grille de tarifs destinée aux supporteurs africains souhaitant vivre la Coupe d'Afrique des nations du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Les prix des billets chez Royal Air Maroc sont revus à la baisse. C'est à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Pour absorber la forte demande qui s'annonce, la RAM déploiera plus de 660 vols additionnels vers les villes hôtes (Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, Agadir et Fès. L'objectif est de garantir la mobilité des supporters, des équipes, des officiels et des médias durant tout le tournoi.
La compagnie a également dévoilé un nouvel appareil aux couleurs des Lions de l'Atlas, décoré avec les portraits de Hakimi, Bounou, Brahim Díaz, El Khannouss et En-Nesyri. Début novembre, un premier avion aux couleurs de la CAN avait déjà été présenté.
En avril dernier, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») et Royal Air Maroc ont signé un partenariat stratégique. La compagnie aérienne nationale a reçu le statut de Partenaire Global Officiel pour les grandes compétitions africaines.
A l'EPP de Somé, une localité de l'arrondissement de Kpakpamè, dans la commune de Za-Kpota, un enseignant est décédé des suites d'un malaise, ce mercredi 26 novembre 2025, alors qu'il était en pleine séance d'explication avec ses apprenants.
Mercredi noir à l'EPP de Somé, commune de Za-Kpota, dans le département du Zou. L'Aspirant au métier d'enseignant (AME), de la classe de CM1/A, est mort ce mercredi 26 novembre 2025, des suites d'une crise. L'enseignant selon des sources concordantes, était en pleine séance d'explication avec ses apprenants lorsqu'il a fait un malaise. Conduit d'urgence à l'hôpital de Kpakpamè, il n'a pas survécu.
L'AME défunt apprend-on, est connu pour son professionnalisme et son dévouement au travail. Aux côtés de son directeur, il aurait toujours œuvré à l'amélioration des résultats à l'examen du CEP chaque année. Paix à son âme.