La rencontre entre Yayi et Talon a eu lieu ce vendredi matin. Aucune déclaration n'a été faite à la sortie de l'entrevue. De sources concordantes , on apprend que les deux hommes devraient se revoir prochainement...
A suivre
Par sa décision, en se déclarant incompétente pour connaître du différend qui secoue Les Démocrates sur le parrainage, la Cour constitutionnelle valide ce jeudi, et de facto, l'option judiciaire pour trancher sur le quiproquo Les Démocrates (Ld) à propos du parrainage qui défraie la chronique. Ainsi donc, c'est la voie de recours choisie par le député Michel Sodjinou qui l'emporte et le conforte. Ce qui met en exergue, et une fois encore, les erreurs stratégiques de ses vis-à-vis du même parti.
Par Paul AMOUSSOU
Erreur stratégique, qui vient s'ajouter à un chapelet déjà long dans ce registre, et qui conduit Les Démocrates, plus grand parti de l'opposition, au naufrage. Entre autres, comment qualifier leur propension à dénier la qualité du Tribunal à connaitre du différend sur le parrainage, tout en interjetant appel alors même que, soutiennent les mêmes Les Démocrates, seule la Cour constitutionnelle, qui vient de signifier son incompétence, serait habilitée ! Inconséquent, le dépôt par Les Démocrates de leur dossier de candidature avec 27 fiches de parrainage, admettant de facto le problème sur la 28e fiche, avant de revenir avec cette dernière déjà frappée d'invalidité, pour s'inscrire dans un imbroglio juridico-politicien ! Et ce n'est pas tout.
L'imbroglio lié au parrainage aura permis à l'opinion nationale, et grâce au député (dissident ?) Michel Sodjinou, de connaitre les maux qui couvaient au parti Les Démocrates. Il est notamment question de sectarisme, de clanisme, de discrimination, de brimade, etc. Des mots employés par M. Sodjinou pour matérialiser ces maux incriminés, auxquels d'autres membres du parti ont fait écho, alléguant que l'honorable député Michel Sodjinou est dans le vrai. Et que les maux incriminés par ce dernier constituent bel et bien une réalité tangible de ce parti, la face visible d'un iceberg !
Gouverner, c'est prévoir
Qu'un parti portant un nom aussi emblématique, Les Démocrates, en vienne à s'exposer aussi piteusement sur la place publique pour un choix de candidature devenu sujet à caution en vue d'une élection éponyme, est tout simplement renversant. Voire consternant ! C'est même dans ce qui fait son Adn qu'il est contesté, qu'un de ses membres, le désormais célèbre député Michel Sodjinou, remet en cause, à savoir l'esprit démocratique, antinomique aux maux relevés !
Mais le naufrage des LD ne tient pas seulement à cette querelle intestine. Reste problématique aussi, l'agenda révélé par le plus grand parti de l'opposition dans la perspective de la présidentielle 2026. Plutôt court, comparé à l'échéance de dépôt de candidature à la Cena, il pétrifie le parti Les Démocrates dans une forme d'impréparation étonnante, comme si ses acteurs attendaient de voir la Mouvance présidentielle désigner et investir son duo de candidats avant de se jeter à l'eau, de se lancer dans cette épreuve cruciale. Mais encore, absent du territoire national un temps, et fort des fiches de parrainage réunis sous son contrôle exclusif, le président du parti Les Démocrates s'est autorisé un déplacement à Lomé le 12 octobre dernier à la surprise générale, soit à deux jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature, alors que l'opinion attendait de connaitre le duo des LD…
Tant et si bien, qu'en plus du nombre limité de parrains, Les Démocrates se sont mis en mauvaise posture d'un délai limité, timing peu favorable au règlement d'hypothétiques conflits internes, un temps trop court préjudiciable au lavage du linge sale en famille s'il y en a, et à l'établissement d'un consensus autour du duo de candidats. Gouverner, c'est prévoir, c'est connu. Aussi, il convenait d'anticiper les aléas d'un processus aussi majeur dans la vie d'un parti, voire d'une nation, par des choix conséquents.
Autant de préalables, que du côté de la Mouvance présidentielle, les partis, plus avisés, ont eu le temps de régler. A telle enseigne qu'une fois leur choix fait, c'est tout naturellement que les Mouvanciers l'ont applaudi, le portent et le célèbrent. Pourtant, ceux-ci reviennent de loin, non sans avoir géré des contradictions et frictions liées à des ambitions nourries parfois maladroitement pour la présidentielle, y compris une tentative de coup d'Etat ayant conduit l'ex-sherpa de la Mouvance, Olivier Boko, en prison ! Le plus représentatif des partis de l'opposition a manifestement mal négocié ce virage.
Question de management
La différence entre les partis de la Mouvance et Les Démocrates réside dans le management, y compris des désaccords le cas échant. Il y a d'une part le management de Patrice Talon ayant conduit au choix incontesté et consensuel de Romuald Wadagni, et d'autre part celui du président du parti Les Démocrates, Boni Yayi, remis en cause avec fracas par l'inénarrable Michel Sodjinou et consorts, avec comme résultat l'hypothèque jetée sur la participation du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026.
Il est admis que filer un amour à toute épreuve au sein d'une communauté, est loin d'être la chose la mieux partagée, la plus facile au sein d'une organisation humaine où frictions, querelles d'égos, mésententes, relèvent du lot commun. Toutes choses qui peuvent conduire à l'implosion de toute organisation, à la déchirure, en l'absence d'un leadership affirmé et d'un management permettant de conjurer le mal, de trouver un juste équilibre entre la pluralité des velléités et tendances en conflit. Il en va ainsi d'une entreprise comme d'un parti politique, d'une association comme du cercle familial.
Edifiante à ce propos, la situation de crise de parrainage dans laquelle le parti Les Démocrates s'est englué, susceptible d'hypothéquer sa faculté à participer à la prochaine présidentielle, est révélatrice d'une fragilité structurelle du pourtant plus grand parti de l'opposition.
Les dirigeants de l’UE ont franchi une étape importante jeudi 23 octobre pour combler les lacunes militaires de l’Europe, tout en laissant en suspens les questions de gouvernance, de financement et de mise en œuvre, qui devront être réglées dans les prochains mois.
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Le Tribunal de Commerce de Cotonou a condamné, le 16 octobre 2025, la société P&N BENIN SA, à verser la somme de 6 000 euros, soit 3 934 714 francs CFA, à la société ERMINIG CONSEIL. Cette décision intervient dans le cadre d'un litige commercial concernant une facture impayée.
Le différend remonte à un contrat signé le 19 mai 2023 entre les deux parties. ERMINIG CONSEIL, représentée par Monsieur Hugues Gwenolé René Victor Marie LATOURNERIE, avait été engagée pour une mission de conseil en organisation dans le cadre d'un projet de construction à Ouédo et Glo Djigbé. La prestation, d'une durée de deux mois, s'est achevée le 30 juillet 2023. Une facture de 6 000 euros, émise le 17 juillet 2023, était exigible depuis le 1er août 2023.
Malgré plusieurs relances et une mise en demeure déchargée le 24 mars 2025, P&N BENIN SA n'a pas honoré ses engagements.
La société P&N BENIN SA a reconnu à plusieurs reprises sa dette, notamment dans des courriels datés des 4 septembre, 19 septembre, 12 octobre 2023 et 7 janvier 2024.
ERMINIG CONSEIL a joint ces correspondances à la procédure.
Le 16 octobre 2025, le Tribunal de Commerce de Cotonou a condamné la société P&N BENIN SA, à verser la somme de 6 000 euros, soit 3 934 714 francs CFA, à la société ERMINIG CONSEIL.
Intérêts de retard et dépens
Le Tribunal a également condamné P&N BENIN SA au paiement des intérêts de retard au taux légal, calculés à partir du 24 mars 2025 jusqu'au règlement complet de la somme due, conformément à l'article 714 du Code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes.
La décision a été rendue en matière commerciale de petites créances, en premier et dernier ressort.
M. M.