L'épouse du directeur de cabinet militaire du Chef de l'État, Berthe Bada est décédée ce dimanche 7 décembre 2025, après une attaque contre son domicile.
Triste nouvelle. L'épouse du directeur de cabinet militaire du Chef de l'État n'est plus. Berthe Bada a succombé à ses blessures à la suite de l'attaque perpétrée contre le domicile familial. En prélude à la tentative de coup d'Etat de ce dimanche, un groupe de militaires assaillants a pris d'assaut le domicile du Général Bada. Son épouse grièvement blessée pendant l'assaut n'a pas survécu à ses blessures.
Paix à son âme !
Akpédjé Ayosso
Le lieutenant-colonel Pascal Tigri, auteur de la tentative de coup d'Etat de dimanche 07 décembre 2025 au Bénin, est présenté comme un homme « calme, poli, presque réservé ». Sa présence à la tête des mutins, relèverait d'actes de manipulation.
Le lieutenant-colonel Pascal Tigri, auteur du coup d'Etat déjoué ce dimanche 07 décembre 2025 au Bénin, est « un soldat calme, poli, presque réservé », confie à Jeune Afrique, un haut gradé de l'armée sous les ordres duquel il a servi. « Si c'est vraiment lui qui est à la manœuvre, il est en train de se faire manipuler », confie la source.
Soldat formé à l'artillerie, le lieutenant-colonel Pascal Tigri a un temps été le commandant du 3e Bataillon interarmes (3e BIA), avant d'être nommé à la tête du Groupement des forces spéciales. Une unité placée sous la direction de la Garde nationale, dirigée par Faizou Gomina, et dont les hommes sont fréquemment déployés dans le Nord pour affronter les djihadistes qui y mènent des incursions meurtrières depuis le Burkina Faso et le Niger, indique JA à travers une publication.
Le lieutenant-colonel est activement recherche après la tentative de coup d'Etat.
Le chef d'Etat-major de l'armée de terre, Abou Issa et le chef d'Etat-major de la Garde nationale, Faïzou Gomina gardés par les mutins depuis ce dimanche, sont désormais libérés.
F. A. A.
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Après la tentative de déstabilisation du regime démocratique au Bénin, hier dimanche 7 décembre 2026, le Président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou n'a pas hésité à condamner fermement la tentative de remise en cause de l'ordre républicain. Par la même occasion il rassure que les institutions fonctionnent normalement.
Lire l'intégralité de sa déclaration :
Chères Béninoises, chers Béninois,
En ma qualité de Président de l'Assemblée nationale, je condamne avec la plus grande fermeté la tentative de déstabilisation intervenue ce dimanche 07 décembre 2026.
Notre pays a résolument choisi la paix, la démocratie et la stabilité. Rien ne saurait justifier des agissements qui visent à compromettre la quiétude nationale et à fragiliser nos institutions.
Je lance un appel solennel au calme et à l'apaisement. Le Bénin reste debout, fidèle à son idéal républicain. Sous la clairvoyance et la constance du Président de la République, garant de nos institutions, notre démocratie a su montrer une fois de plus sa solidité face à l'épreuve.
Je voudrais exprimer mes félicitations les plus chaleureuses et ma profonde gratitude aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité. Leur sang-froid, leur loyauté et leur professionnalisme ont permis de préserver l'intégrité de la République et d'assurer la continuité de l'État. Ils ont été, encore une fois, à la hauteur de leur serment et de l'attente du peuple béninois.
Je rassure enfin nos concitoyens que les institutions fonctionnent normalement et que toutes les dispositions utiles sont prises pour garantir la sécurité et la libre circulation de chacun.
Restons unis, vigilants et profondément attachés à notre patrie.
Vive la République !
Vive le Bénin !
Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et pour le respect de l'État de droit. Cette exigence de justice menée par les étudiants a gagné tout le pays. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.
- Le fil de l'Info / Courrier des Balkans, Vucic, Serbie, Politique, Société, GratuitL'édition 2025 du programme Top Sécurité organisée par la Centrale des Syndicats des Conducteurs de Taxi-Moto du Bénin (CESYCOTAM), avec l'appui de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a été clôturée, ce vendredi 5 décembre à Porto-Novo.
Faire des conducteurs de taxi-moto des acteurs pleinement responsables de la sécurité routière. C'est l'objectif de l'édition 2025 du programme Top Sécurité initié par la Centrale des Syndicats des Conducteurs de Taxi-Moto du Bénin (CESYCOTAM) du 21 novembre au 5 décembre. « Nous constatons des comportements déviants sur nos routes. Certains conducteurs de taxi-moto consomment des produits pour conduire et provoquent beaucoup d'accidents », a souligné le secrétaire général de la CESYCOTAM, Damas Djehounkpété. Il a insisté sur l'urgence de corriger les comportements déviants qui compromettent la sécurité sur les routes tels que les vitesses excessives, consommation de produits dopants, incivisme envers les agents de salubrité et insouciance face aux règles du Code de la route.
De bonnes pratiques pour protéger les agents de la SGDS
Antoine Avossè a axé sa communication sur les comportements indispensables pour garantir la sécurité des agents de la SGDS (balayeurs, éboueurs, chauffeurs de camions) particulièrement exposés aux risques dans la circulation. Selon le représentant de la SGDS, les conducteurs de taxi-moto roulent trop près des camions de collecte des déchets. « Lorsque vous apercevez nos camions, gardez la distance de sécurité qu'il faut », a déclaré Antoine Avossè. Il a également mis en garde contre les dépassements risqués et a invité au respect des balisages des balayeurs. « Lorsque vous voyez le balisage de loin, ralentissez immédiatement », a-t-il conseillé.
La seconde communication, assurée par la représentante du directeur départemental de la Santé, Judith Anagonou a expliqué les effets destructeurs des produits psychotropes. Elle a relevé le lien direct entre dopage et accidents graves.
Le directeur adjoint départemental de la police Républicaine de l'Ouémé, Gérard Houngninou, a rappelé le rôle central des zémidjans dans la sécurité publique. Il a invité au respect du Code de la route, du port du casque et la vigilance face aux suspects.
Le représentant de la mairie de Porto-Novo a félicité les participants et réaffirmé l'engagement de la commune à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir la sécurité et la citoyenneté. « Je voudrais former le vœu que les enseignements reçus se traduisent en attitude exemplaire sur nos routes et dans notre vie quotidienne », a-t-il ajouté.
Selon la préfète de l'Ouémé, Marie Akpotrossou, les thèmes développés dans le cadre de l'exécution de l'édition 2025 Top sécurité sont en phase avec le Programme d'Action du gouvernement du président Patrice Talon qui fait de la sécurité, de la santé et de l'assainissement de notre environnement ses grandes préoccupations. Elle a souligné la nécessité d'instaurer une coopération solide entre les conducteurs de taxi-moto et la police républicaine.
Dr Akintola Mouhamed, représentant la marraine Claudine Prudencio, a rappelé le rôle essentiel des zémidjans dans la cohésion sociale. « Vous êtes les premiers garants des déplacements sécurisés. Votre discipline peut sauver des vies », a-t-il déclaré. Il a salué l'initiative et invité les conducteurs de taxi-moto à adopter des comportements responsables.
Akpédjé Ayosso
Les deux officiers des Forces Armées béninoises pris en otage par les mutins après l'échec de la tentative de putsch dimanche dernier ont été libérés.
Le Chef d'État Major de l'armée de terre, Abou Issa et le Chef d'État Major de la Garde nationale, Faïzou Gomina, pris en otages par les mutins, sont libérés, selon les dernières informations.
La traque se poursuit pour arrêter les auteurs et complices de cette tentative de coup d'Etat contre le régime du président Patrice Talon.
La Commission de la CEDEAO a annoncé le déploiement de forces en attente au Bénin en soutien à l'Armée béninoise pour préserver l'ordre constitutionnel dans le pays. L'annonce a été faite à travers un 2e communiqué publié dans la journée du dimanche 07 décembre 2025.
Des forces en attente de la CEDEAO au Bénin. L'organisation sous régionale a fait l'annonce ce dimanche 07 décembre 2025, suite à la tentative de cpoup d'Etat déjoué par l'Armée béninoise. La force régionale selon le communiqué de la CEDEAO, sera composée de troupes provenant de la République fédérale du Nigéria, de la République de Sierra Leone, de la République de Côte d'ivoire, et de la République du Ghana.
« Le force soutiendra le gouvernement et l'Armée républicaine du Bénin afin de préserver l'ordre constitutionnel et l'intégrité territoriale de la République du Bénin », précise le communiqué.
L'organisation sous régionale avait condamné à travers un premier communiqué, la tentative de coup de force visant à renverser l'ordre constitutionnel au Bénin.
F. A. A.
La Conférence épiscopale au Bénin (CEB), a condamné la tentative de coup d'Etat survenue ce dimanche 07 décembre 2025. A travers un communiqué, les évêques du Bénin ont exprimé leur « proximité spirituelle et morale » au Chef de l'Etat Patrice Talon et à son entourage, aux personnes affectées ainsi qu'aux familles éprouvées. « Ils confient à la miséricorde de Dieu les victimes de cette tragédie ».
Lire l'intégralité du communiqué de la CEB
La Syrie a reconnu le Kosovo et d'autres pays musulmans pourraient suivre, comme le Liban ou l'Azerbaïdjan. Pristina, qui a reconnu Israël et ouvert une ambassade à Jérusalem, pourrait profiter d'une redéfinition des rapports de forces au Proche Orient, dictée par Washington.
- Articles / Balkans Syrie, indépendance Kosovo, Israël-Palestine , Courrier des Balkans, Kosovo, Relations internationales, USA Balkans, Une - Diaporama, Une - Diaporama - En premierCredit: Roman023_photography / shutterstock.com
By Jordan Ryan
Dec 8 2025 (IPS)
 
Established democracies are exhibiting governance stresses that were once associated primarily with fragile and conflict-affected states. Polarisation is weakening institutional trust, fragmenting civic norms, and reducing societies’ ability to solve problems collectively. This is the new fragility. At the same time, governments and civil society organisations are adopting digital tools to support public participation. These deliberative technologies hold real promise, but in polarised environments they also carry risks. Their success depends on the same principles that have guided peacebuilding efforts for decades.
Across regions, the political landscape has shifted in ways that mirror dynamics familiar from post-conflict settings. Deepening identity rifts, distrust of institutions, and competing factual narratives are reshaping public life in countries long regarded as stable. Polarisation is no longer a peripheral concern; it has become a structural condition of governance. When institutions lose legitimacy and fear becomes a central organising force, formal capacity alone is insufficient to maintain stability.
In this environment, deliberative technologies are being introduced with the expectation that they can expand participation and strengthen decision-making. These systems are designed for structured listening and collaborative problem-solving. Yet many are deployed in contexts marked by distrust, grievance, and political contestation. Digital participation cannot succeed if it is layered onto institutions already viewed as partisan or unresponsive. Without the operating disciplines of peacebuilding, these tools risk amplifying the very divisions they aim to mitigate.
The dynamics of polarisation shape this new fragility in three interconnected ways. First, political allegiance is increasingly tied to perceived identity threat. Affective polarisation has become a defining feature of public life, narrowing the space for compromise. Second, fragmented information ecosystems reward outrage and accelerate the spread of misinformation, leaving citizens with incompatible understandings of basic facts. Third, institutions responsible for moderating conflict—courts, election bodies, public administrators, and independent media—are being reframed as partisan actors. When these bodies lose legitimacy, societies fall into conflict-habituated patterns in which escalation becomes predictable and attempts at compromise appear suspect.
Recent developments in the United States illustrate how these pressures unfold in a consolidated democracy. Executive actions that centralised administrative power, weakened professional civil service structures, and transformed technical governance issues into cultural battlegrounds created conditions more familiar from fragile states than from established democracies. Large-scale civil service layoffs reduced institutional memory and policy capacity. Oversight mechanisms were politicised. Rules governing public sector technology, including artificial intelligence, became instruments of ideological conflict rather than public stewardship. Similar patterns are emerging elsewhere, revealing how fragile the foundations of democratic governance can become when institutions are systematically undermined.
To address this new fragility, deliberative technology must be regarded as a governance challenge, not a technical solution. A peacebuilding-informed framework offers practical guidance built on three essential foundations. First, governance must take precedence over gadgets. Deliberative platforms are never neutral; their design, oversight, and data management all structure power and influence. Democratic systems require transparent decision rules and independent oversight. Mechanisms such as multi-stakeholder oversight bodies or community data trusts can institutionalise accountability and ensure that deliberation remains a civic rather than commercial function.
Second, impact measurement must replace engagement metrics. Participation numbers do not reflect democratic value. What matters is whether public input shapes institutional decisions in clear and traceable ways. Demonstrating this link is essential for rebuilding trust. Without it, digital participation becomes symbolic and can deepen cynicism.
Third, the peacebuilding lens must serve as an essential safeguard. Peacebuilding offers practical disciplines vital in polarised environments. Conflict sensitivity demands careful assessment of power dynamics before platform deployment. Trauma awareness helps ensure emotional safety. Inclusion requires active, not passive, measures to bring marginalised voices into decision-making. Sequencing recognises that facilitated dialogue may be needed before deliberation in highly polarised contexts.
Translating these principles into practice requires several concrete priorities. Public agencies should adopt procurement standards that require open-source platforms, transparent algorithms, and independent oversight of deliberation data. Funders should assess deliberative initiatives based on democratic impact rather than uptake or engagement metrics, using accountability scorecards to track the link between public input and institutional action. Professionalising the role of digital facilitators—through training in conflict sensitivity, power analysis, and trauma-aware engagement—would strengthen the quality and safety of online deliberation.
The boundary between “fragile” and “stable” democracies is no longer clear. Polarisation acts as a form of systemic fragility that erodes institutions from within. If this is the defining governance challenge of the current moment, then peacebuilding must become a central democratic skillset. The question isn’t whether to embrace digital participation tools, but how to ground them in governance practices that enable societies to manage conflict constructively.
Looking ahead, the test cases are already emerging. From citizen assemblies addressing climate policy to AI-powered platforms promising to revolutionise public consultation, each new deployment offers an opportunity to apply these lessons. The Toda Peace Institute’s forthcoming Barcelona workshop on deliberative technology and democratic governance exemplifies how practitioners are beginning to integrate these approaches. By focusing on governance rather than gadgets, on impact rather than engagement, and on peacebuilding principles as essential safeguards, digital participation can contribute to a more resilient democratic future. The alternative—continued techno-solutionism without the wisdom of conflict management—risks accelerating the very fragmentation these tools promise to heal.
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Jordan Ryan is a member of the Toda International Research Advisory Council (TIRAC) at the Toda Peace Institute, a Senior Consultant at the Folke Bernadotte Academy and former UN Assistant Secretary-General with extensive experience in international peacebuilding, human rights, and development policy. His work focuses on strengthening democratic institutions and international cooperation for peace and security. Ryan has led numerous initiatives to support civil society organisations and promote sustainable development across Africa, Asia, and the Middle East. He regularly advises international organisations and governments on crisis prevention and democratic governance.
This article was issued by the Toda Peace Institute and is being republished from the original with their permission.
IPS UN Bureau
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