Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le gouvernement a annoncé le lancement d'un programme d'urgence dédié à la réhabilitation des zones sinistrées, suite aux inondations exceptionnelles qui ont frappé la ville de Safi, dimanche 14 décembre 2025, causant des pertes humaines et d'importants dégâts matériels.
L'objectif de ce programme est de répondre rapidement aux besoins des populations affectées, réparer les dégâts matériels et accompagner la reprise de la vie normale. Il s'inscrit dans une approche globale visant à soutenir les populations affectées, restaurer les conditions de vie et renforcer la résilience face aux risques futurs.
Le dispositif prévoit en priorité la mise en place d'aides d'urgence au profit des familles ayant perdu leurs biens personnels. Les logements endommagés feront l'objet de travaux de réparation et de remise en état, afin de permettre aux habitants de retrouver des conditions de vie décentes dans les meilleurs délais.
Le programme inclut également la reconstruction, la réhabilitation et l'aménagement des commerces touchés, avec un accompagnement spécifique des propriétaires, afin de soutenir la reprise de l'activité économique locale et limiter l'impact social de la catastrophe.
Pour assurer la mise en œuvre de ces mesures, les autorités ont procédé à la mobilisation des ressources humaines et logistiques nécessaires, avec un renforcement de la coordination entre l'ensemble des intervenants concernés. Les autorités locales sont appelées à engager, dans les plus brefs délais, le déploiement effectif des différentes actions prévues, selon un calendrier progressif et maîtrisé.
L'objectif affiché est de garantir une intervention immédiate sur le terrain, une réponse adaptée aux besoins réels des sinistrés et un suivi rigoureux de l'exécution des différents volets du programme, dans le respect des priorités fixées.
Au-delà de l'urgence, ce programme traduit une approche solidaire et structurante dans la gestion des catastrophes naturelles. Il s'inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de préserver la dignité des citoyens, d'assurer des conditions de vie décentes et de poser les bases d'une réhabilitation durable des zones affectées.
Avec le lancement de ce programme d'urgence, les autorités entendent aussi tirer les enseignements de cette catastrophe naturelle pour mieux prévenir les risques futurs, renforcer la protection des populations et améliorer la capacité de réponse face aux aléas climatiques et autres phénomènes extrêmes.
Le Centre de coopération policière africaine a été inauguré, ce jeudi 18 décembre à Salé, dans le cadre de l'organisation de la CAN 2025. Premier centre de ce type en Afrique, il regroupe des acteurs nationaux et internationaux afin d'assurer la coordination sécuritaire des grandes compétitions sportives.
Dans le cadre de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, au Maroc, un Centre de coopération policière africaine a été inauguré ce jeudi à Salé. Premier du genre sur le continent africain, ce centre sera chargé du pilotage, de la coordination et de l'échange d'informations relatives à la sécurisation des grands événements sportifs.
La mise en place de ce centre est le résultat d'une étroite coopération entre le ministère de l'Intérieur, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, la Direction générale de la sûreté nationale, le Commandement de la Gendarmerie royale et la Fédération royale marocaine de football. Cette initiative s'inscrit également dans un cadre de coopération internationale avec l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), dans le cadre du projet « Stadia » consacré à la sécurité des événements sportifs.
Cette nouvelle structure regroupe des représentants des services de sécurité nationaux, ainsi que des officiers de liaison représentant les services de sécurité des 23 pays qualifiés pour la CAN 2025.
Le comprend également des équipes mobiles d'observateurs, appelés « spotters », chargés d'accompagner les supporters de leurs sélections respectives en coordination avec les autorités marocaines, aussi bien dans les stades que dans les villes hôtes.
Des représentants de la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale de football association (FIFA) participent également aux travaux du centre, en plus de représentants de l'Espagne et du Portugal, dans la perspective de l'organisation de la Coupe du Monde 2030.
Les missions du centre portent notamment sur l'échange en temps réel d'informations opérationnelles, l'évaluation des risques liés aux supporters, la coordination des mesures préventives et des interventions sur le terrain, ainsi que l'appui et le conseil aux forces de sécurité marocaines.
Cette entité joue également un rôle central en matière de vigilance numérique, en détectant les cybermenaces éventuelles notamment celles liées au terrorisme, à l'extrémisme et au piratage des données, en coordination avec l'unité de lutte contre la cybercriminalité d'Interpol, afin d'assurer une intervention rapide et efficace et garantir la protection des installations sportives et de toutes les infrastructures accueillant les supporters.
La création de ce centre intervient en application des hautes instructions royales prônant le renforcement de la coopération Sud-Sud et la consolidation des mécanismes de l'action sécuritaire commune avec les pays africains frères.
Le commissaire de police Landry Bignon Delcoz Kindjanhoundé a été déposé en prison après son audition, mardi 16 décembre 2025 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le policier Delcoz Kindjanhoundé séjourne désormais en prison en attendant son procès. Auteur d'une vidéo hostile au pouvoir, le commissaire de police Landry Bignon Delcoz Kindjanhoundé a été écouté à la Criet mardi 16 décembre. Il a présenté au procureur spécial de la Criet puis écouté par le juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention.
L'officier de police apparaissait dans une courte séquence de vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle, il s'en prenait vivement au chef de l'État et exigeait sa démission. Il a été interpellé mardi 9 décembre 2025.
A.A.A