Un colloque scientifique sur les défis de la cryptomonnaie pour le droit africain a mobilisé ce mercredi 17 décembre 2025, les acteurs judiciaires et institutionnels. Ces assises visent à réfléchir aux implications juridiques des cryptomonnaies dans un contexte africain marqué par la transformation numérique.
« Les défis de la cryptomonnaie pour le droit africain et les professionnels de la justice : enjeux et perspectives », c'est la thématique principale abordée au cours d'un colloque scientifique ce mercredi 17 décembre 2025.
Dans la communication inaugurale, Gildas NONNOU, agrégé des facultés de Droit à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), a expliqué la notion de cryptomonnaie. Pour lui, il s'agit d'une écriture numérique sous forme de séries de chiffres, dont les transactions sont transférées et sécurisées par une chaîne d'information décentralisée appelée « blockchain », permettant notamment l'horodatage et la traçabilité.
Ce colloque a été l'occasion pour les acteurs judiciaires et institutionnels, de mettre en lumière les cryptomonnaies comme des objets juridiques non classiques, relevant encore d'un régime juridique embryonnaire en Afrique. Ils ont convenu de la nécessité pour l'Afrique de devenir un acteur majeur dans l'encadrement juridique de ces innovations, afin que ce colloque débouche sur des conclusions fortes et des perspectives durables.
Pour Ulrich Gilbert TOGBONON, représentant le ministre de la justice, les professionnels de la justice ne peuvent plus rester en marge de ces évolutions. Il a insisté sur la nécessité de les outiller afin de faire face aux situations nouvelles liées aux cryptomonnaies.
A l'en croire, d'importantes réformes ont été engagées sous la gouvernance du président TALON, notamment la digitalisation des services publics. Fait saillant qui traduit la volonté de l'Exécutif de moderniser l'administration et la justice.
La directrice de l'École de formation des professions judiciaires (EFPJ), Bernadette HOUNDEKANDJI-CODJOVI, a pris part aux travaux.
F. A. A.
La Professeure Dandi Gnamou a reçu, mardi 17 décembre 2025, la distinction de Grand officier de l'Ordre national du Bénin.
Distinction pour Prof. Dandi Gnamou. La Professeure titulaire de droit public, président de la Haute Cour de Justice a été élevée à la dignité de Grand Officier de l'Ordre national du Bénin. « Cet honneur n'est pas l'aboutissement d'un parcours personnel. Je le reçois comme un rappel exigeant de mon engagement à servir la République avec rigueur, discrétion et fidélité à l'État de droit. Je le partage avec toutes celles et tous ceux qui œuvrent, souvent dans le silence, au sein de nos institutions, pour la paix, la continuité de l'État et la confiance dans le droit », a-t-elle déclaré.
Elle n'a pas manqué de remercier Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République, Grande Chancelière des Ordres nationaux, pour sa présence et son accompagnement constant.
A.A.A
Le chef de l'Etat Patrice Talon a échangé avec les professionnels des médias ce jeudi 18 janvier au Palais de la Marina. Deux sujets étaient au cœur des discussions. La promulgation de la portant révision constitutionnelle puis l'attaque du 7 décembre 2025.
En attendant la publication de l'intégralité des échanges, on peut retenir que : « Ce n'est pas la Garde Nationale qui opéré l'attaque .. ce n'est ni le commandement, ni le sous commandement… ce sont quelques égarés, manipulés par des nostalgiques et des jaloux » a déclaré Patrice Talon.
« Tous les retranchés dans le camp de Togbin ne sont pas associés aux mutins. Il y avait beaucoup de jeunes soldats en formation qu'ils ont embarqués ».
« Au premier assaut, certains soldats se sont habillés en civil et ont pris la fuite à moto. D'autres ont escaladé le mur. » « « Nous n'avons pas lancé une course poursuite afin d'éviter des morts car ils étaient armés. ». « La preuve certains mutins ont abandonné les armes qu'ils détenaient dans les bas-fonds à Togbin ».
« Toutes les unités de l'armée ont fait allégeance à la Garde Républicaine et ont demandé l'attitude à tenir ».
« Les vrais auteurs de l'attaque étaient au plus au nombre de 15 ou 20 ».
« Le Commandant de la Garde Nationale est parvenu à joindre le lieutenant colonel Pascal Tigri au Téléphone avant sa fuite dans une voiture : Nous vous prions de ne pas nous bombarder ... ».
Nous vous reviendrons pour les détails
Le Bénin vient une fois de prouver la résilience de son économie à travers une opération de levée de fonds sur le marché financier de l'UEMOA. Le pays vient de lever la somme de 100 milliards de francs CFA dans un contexte marqué par la mutinerie déjouée.
Les évènements du 7 décembre 2025 n'ont pas émoussé les ardeurs des investisseurs à faire confiance au Bénin. Une opération d'émission d'Obligations assimilables au Trésor (OAT), s'est soldée par un succès franc ce mardi 16 décembre 2025.
Pour un objectif de 100 milliards de francs CFA mis en adjudication, le marché a répondu favorablement avec 117,8 milliards de francs CFA, pour une couverture de 117,8%. Les 100 milliards recherchés ont été intégralement mobilisés confirmant ainsi la vitalité économique du pays.
Une telle souscription de la part des investisseurs témoigne de la résilience de l'économie béninoise malgré les chocs exogènes.
En dépit du contexte de coup d'Etat manqué, le Trésor béninois a pu se permettre de retenir l'intégralité du montant visé tout en rejetant 15,1% des offres. Avec un taux d'absorption de 84,9%, le Bénin prouve sa capacité à lever des fonds dans les conditions les plus maitrisées.
F. A. A.
Ouidah accueille les 08, 09 et 10 janvier, l'édition 2026 des Voduns Days. Plusieurs artistes de renom sont annoncés à ce grand rendez-vous culturel de l'année.
Le Bénin célèbre dès le 8 janvier l'art, la culture et la spiritualité Vodun. L'événement sera réhaussé par la participation de plusieurs artistes nationaux et internationaux. Parmi les vedettes phares, il y a la diva béninoise Angélique Kidjo, Meiway de la Côte d'Ivoire, Axel Merryl, Pepit'Arts, Vano Baby et autres.