Au terme de deux jours de travaux sur la promotion et la facilitation des investissements durables pour la réalisation du travail décent à Cotonou, les responsables des Agences de promotion des investissements (API), de l'UEMOA ont opté pour une nouvelle orientation de promotion des investissements dans la sous-région. Des recommandations ont été également formulées pour la prise en compte des normes internationales du travail pour la création du travail décent dans l'espace sous régional.
La réussite de politique d'investissement qui autrefois se mesurait principalement à travers des indicateurs quantitatifs, pourra désormais se faire avec des indicateurs qualitatifs dans la zone UEMOA. L'Organisation international du travail, en collaboration avec la Commission de l'UEMOA a organisé un atelier d'échanges et de partage d'expériences au profit des Agences de promotion des investissements de la sous-région. Un creuset idéal qui a permis aux participants venus des pays de la sous-région, d'identifier les opportunités et défis liés aux investissements directs étrangers pour la création d'emplois décents et le développement durable.
Ces deux jours de travaux selon Josée LAPORTE, Spécialiste en conduite responsable des entreprises à l'OIT, ont permis de mener des réflexions sur la pertinence d'examiner la manière de développer des indicateurs pour le suivi des investissements, l'apport de ces indicateurs à la création d'emplois, notamment des emplois de qualité, ainsi que les aspects relatifs à la formation, la santé et la sécurité au travail, et la création d'emplois dans les régions.
Le point saillant des assises de Cotonou à l'en croire, est relatif à l'élaboration d'une charte de l'investisseur au niveau de l'UEMOA, destinée à prioriser certains principes, éditer les attentes des Etats de la sous-région face aux investisseurs qui arrivent dans l'union. « C'est une idée intéressante où encore une fois, les questions de travail décent, les principes en rapport notamment à la déclaration de l'OIT sur les entreprises multinationales pourraient être prises en compte », a confié Josée LAPORTE.
Au titre des recommandations, les API des pays de l'UEMOA suivant ses explications, devront tenir compte d'abord et avant tout, des normes internationales du travail et du travail décent ; que les priorités du travail décent soient contenues dans les instruments tels que les stratégies de promotion des investissements et les codes d'investissement en cours de révision, afin de s'aligner au protocole de la ZLECAF, lequel nourrit l'ambition de créer un espace de libre-échange continental, et fait référence aux normes internationales du travail et aux principes et droits fondamentaux au travail.
« L'autre aspect c'est justement d'éviter la concurrence entre les différents Etats de l'UEMOA en créant justement des attentes qui soient similaires au niveau de chacun des États, mais également au niveau du suivi de ces indicateurs de façon à pouvoir suivre quel investisseur s'en tient à ses engagements ; et avec ces indicateurs de pouvoir faire rapport au niveau sous régional, mais également utiliser ces indicateurs pour initier le dialogue avec les investisseurs qui ne se conformeraient pas aux attentes qui ont été formulées ».
Cheikh Tidiane TOURE, Directeur du Guichet unique et des plateformes de l'investissement au Sénégal, s'est dit très heureux de participer aux côtés de ses collègues de la sous-région à cet atelier qui d'après lui, a été une occasion de benchmarker et d'échanger sur les pratiques ; de se rendre compte qu'aujourd'hui, la nouvelle orientation de la promotion des investissements dans la sous-région, c'est l'accueil d'investissements de qualité. « L'orientation n'est plus d'accueillir des investissements quantitatifs. L'option aujourd'hui, c'est de faire attention aux impacts sur nos populations, nos communautés, nos secteurs d'activités, donc c'est l'orientation qualitative », a-t-il précisé.
Pour Souleymane KABORE, Chef Du département du Guichet unique du Burkina Faso, la thématique abordée au cours des deux jours de session, fut très enrichissante. Elle aura permis selon lui, d'avoir des notions relatives au travail décent, le cadre social dans les entreprises et la manière d'internaliser un certain nombre de dispositions mis en œuvre au niveau de l'OIT, et l'UEMOA.
L'atelier placé sous le thème « Transformer les investissements en moteur de travail décent dans l'espace UEMOA », a bénéficié de l'appui financier de la France.
F. A. A.
Six députés démissionnaires du parti Les Démocrates (LD), accompagnés de l'ancien député Yves Patrick Djivo, ont été reçus, jeudi 13 novembre 2025, par les présidents Joseph Fifamin Djogbénou de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et Abdoulaye Bio Tchané du Bloc Républicain (BR).
Les députés Chantal Adjovi, Léansou Do-Rego, Joël Godonou, Denise Hounmenou et Constant Nahum, ont présenté, mercredi 12 novembre 2025, leur nouvelle orientation politique, lors d'une rencontre tenue au siège du Bloc Républicain (BR). C'est lors d'échanges avec les présidents de l'UP-R et BR, des partis de la mouvance présidentielle. Les ex membres du principal d'opposition Les Démocrates évoquent le besoin d'un cadre plus stable et favorable à la cohésion.
À la sortie de l'entretien, Yves Patrick Djivo, qui accompagnait les six députés LD, a parlé d'une « séance enrichissante ». « Il est normal que nous puissions nous rencontrer pour établir quelques préalables. Ce qui a été fait. Nous avons parlé de la paix, du social et de nombreux autres points ». L'ex-Démocrates se dit prêt à « mouiller le maillot pour la réussite commune ».
Ce rapprochement intervient à l'approche des élections générales de 2026 et dans un contexte de révision de la Constitution. Le projet introduit par deux députés de la mouvance est en examen à l'Assemblée nationale. Le soutien des ex-Démocrates sera déterminant lors du vote de la loi portant révision de la constitution.
M. M.
A Bantè dans le département des Collines, des militants du parti d'opposition Les Démocrates (LD) ont officiellement rejoint, mercredi 12 novembre 2025, l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R).
Le président de l'UP-R, Joseph Fifamin Djogbénou, a reçu dans la matinée du mercredi 12 novembre 2025, des membres du parti Les Démocrates (LD) de la commune de Bantè. Ces ex-Démocrates ont rejoint l'UP-R. Un choix que le président de l'UP-R juge « responsable » et inscrit dans une dynamique de « construction politique ». Il
M. Djogbénou a mis en avant leur volonté d'agir pour un développement durable et le bien-être collectif.
Les nouveaux adhérents ont exprimé leur satisfaction de rejoindre une formation dont ils disent partager la vision. Pour eux, l'UP-R représente aujourd'hui une voie de réalisme politique et de dialogue. Ils assurent vouloir contribuer à promouvoir les valeurs de progrès, d'unité et de solidarité à Bantè et au-delà.
M. M.
L'ambassade de France au Bénin annonce la deuxième édition du programme ‘'Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains''. Un programme « qui accompagne l'intérêt croissant pour le Bénin manifesté par les créateurs du monde entier ».
La nouvelle édition du programme Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains., conçu en lien avec MansA - Maison des Mondes Africains, et mise en œuvre par l'Institut français du Bénin, se déroulera du 15 novembre 2025 au 30 avril 2026.
La promotion 2025-2026 réunit 20 artistes venant d'Afrique, d'Europe, des Amériques ou de l'Océan indien (Bénin, Allemagne, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, France métropolitaine et ultramarine, Haïti, Royaume-Uni, Sri Lanka, Togo, Tunisie).
Avec des profils variés (Arts visuels, nouvelles écritures scéniques, performance, installation, photographie, céramique, archives vivantes), les lauréats aborderont des thématiques fortes. Leurs projets sont axés sur des thématiques telles que « mémoire, écologie, spiritualité, transmission, diasporas, ou encore dialogue entre les corps et les territoires ».
Un programme ancré dans le Bénin, croisant les disciplines et les identités
« Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains soutient des artistes français ou francophones du monde entier et des acteurs culturels béninois en favorisant les échanges de compétences et de perspectives. Les projets sélectionnés produisent une réflexion ou trouvent une source d'inspiration liée au Bénin - qu'il s'agisse de son histoire, de son actualité, de ses savoir-faire, de son patrimoine matériel et immatériel, de ses spiritualités ou de ses scènes créatives contemporaines » .
Pensé sur un modèle de résidence « hors-les-murs », chaque lauréat s'est associé à un partenaire local, qu'il soit une institution, un référent culturel, le dépositaire de savoirs cultuels ou artisanaux, voire un artiste. Un ensemble de restitutions de nature et de formats variés jalonneront l'ensemble de la résidence de décembre 2025 à avril 2026.
M. M.
Liste des Lauréats Inspiration Bénin 2025-2026
ARTS VISUELS
Yémandja ABATUCI
Française basée en France
Titre du projet : Au rythme des vagues — Écouter les gestes du monde
Partenaire : Association TOFODJI
Artiste sonore et documentariste, Yémendja ABATUCI explore les mémoires et les rituels à travers des créations immersives reliant oralité, territoire et transmission. Originaire de Martinique, elle compose des paysages sonores qui tissent liens entre corps, gestes et récits, au croisement de l'art et de la recherche sensible.
Barbara ASEI DANTONI
Italienne basée en France
Titre du projet : Les Objets-rêves — Mémoire, fétiches et renaissance
Partenaires : Kulturforum Süd Nord, Cotonou-Togbin
Artiste plasticienne franco-camerounaise-italienne, Barbara ASEI DANTONI explore les liens entre identité, héritage et mémoire à travers le textile, la céramique et le perlage. Son travail, exposé entre la France et le Cameroun, tisse des récits poétiques entre patrimoine africain, féminité et création contemporaine.
Élise BILLIARD PISANI
Française basée en France
Titre de projet : Réactiver la mémoire — Archives vivantes du Bénin
Partenaire : École du Patrimoine Africain (EPA, PortoNovo)
Artiste et anthropologue française, Élise BILLIARD PISANI explore la mémoire et les archives visuelles à travers la photographie, la recherche ethnographique et la curation. Directrice de la résidence BRAŻŻA et commissaire d'expositions entre la France, Malte et le Congo, elle crée des dispositifs participatifs autour du patrimoine et des récits collectifs. Shneider
Léon HILAIRE
Haïtien basé en Haïti
Titre du projet : La traversée des nuits partagées — Peindre la mémoire des ombres
Partenaire : Nobel KOTY, peintre, Cotonou
Artiste visuel haïtien, HILAIRE Shneider Léon développe une œuvre empreinte de réalisme merveilleux, mêlant mythes vodou, récits populaires et mémoire spirituelle d'Haïti. Son travail, exposé à Paris, Miami et New York, explore la frontière entre visible et invisible dans une peinture vibrante et symbolique.
Kassir KOSSOKO
Béninois basé en France
Titre du projet : Rivière noire : nouvel âge végétal — Tisser le monde à partir du vivant
Partenaire : Mamadou Jamilou ICHAOU, enseignant, Porto-Novo
Architecte et designer béninois basé en France, Kassir KOSSOKO développe une pratique située entre design, architecture et installation, nourrie par le dialogue entre espace, matière et communauté.
Cofondateur de l'atelier CIR et membre du collectif Aman Iwan, il interroge les savoir-faire vernaculaires et les formes sensibles de l'habiter contemporain.
Marion MOUNIC
Française basée en France
Titre du projet : Offrandes à la marmite — Mémoire, femmes et matières sacrées
Partenaire : Marion HAMARD, curatrice, Cotonou
Artiste visuelle française, Marion MOUNIC développe une pratique mêlant céramique, performance et installation autour des gestes, du sacré et des transmissions féminines. Lauréate du prix Mezzanine Sud et présentée au MACAM Lisbonne, elle explore les liens entre corps, rituel et mémoire collective.
NUITS BALNEAIRES
Ivoirien basé à Grand-Bassam (Côte d'Ivoire)
Titre du projet : L'Amour est ce qui reste quand on aura tout oublié — Archives du cœur
Partenaire : Galerie ZATO by Interluxe, Cotonou
Artiste visuel, photographe et cinéaste ivoirien, NUITS BALNEAIRES explore la mémoire spirituelle et les énergies du littoral ouest-africain à travers la photographie, le film et la poésie. Son œuvre, empreinte de mysticisme et de contemplation, relie vie, mort et ancestralité dans une esthétique mêlant traditions, mythes et modernité.
Michella PERERA
Irlandaise d'origine sri lankaise, basée en France
Titre du projet : Déesses de l'eau — Dialogues du féminin sacré
Partenaire : Fortuné AGOSSA, responsable des collections du Musée de la Récade, Cotonou-Lobozounkpa Artiste et chercheuse irlandaise née au Sri Lanka et basée à Marseille, PERERA Michella explore les spiritualités et les circulations culturelles entre l'Asie du Sud et l'Afrique à travers la peinture, la performance et l'installation. Son travail, nourri d'une approche féministe et comparative, interroge les figures du sacré et les dialogues entre traditions visuelles afro-asiatiques contemporaines.
Chloé QUENUM
Franco-Béninoise basée en France
Titre du projet : ICI — Dialogues de terre et de mémoire
Partenaire : Fondation ZINSOU, Ouidah
Artiste visuelle française, Chloé QUENUM explore les dialogues entre art contemporain, mémoire et culture matérielle à travers l'installation et la sculpture.
Son œuvre, exposée au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard et à la Biennale de Venise 2024 (Pavillon du Bénin), tisse des liens entre héritages, gestes et transmission.
Charlotte YONGA
Franco-Camerounaise basée en France
Titre du projet : Habiller Dieu — Costumes de l'âme et métamorphoses du vivant
Partenaire : Festival Art et Bien Être Mental, Cotonou
Photographe et artiste visuelle franco-camerounaise, Charlotte YONGA explore les notions d'identité, de soin et de mémoire à travers la photographie, la performance et la narration intime. Son travail, exposé au Palais de Tokyo, à la Fondation H et à Landskrona Foto, interroge les corps, les territoires et les espaces de réparation.
Nouvelle Écritures Scéniques
Marwen BEN CHEIKH
Tunisien basé en Tunisie
Titre du projet : Matières Premières — Archéologie du vivant
Partenaire : Cybelline de SOUZA, danseuse et metteuse en scène, Cotonou
Artiste sonore, compositeur et cinéaste tunisien, Marwen BEN CHEIKH développe une pratique expérimentale mêlant film, performance et création musicale pour interroger la mémoire et les territoires sensibles.
Son travail, présenté entre Tunis, Berlin et Bamako, relie art, son et image dans une recherche poétique sur les corps, les matières et les récits du vivant.
Adiaratou DIARRASSOUBA
Franco-ivoirienne basée en France
Titre du Projet : Les langues de l'amour — Dire l'intime en deux voix
Partenaire : Sènami DONOUMASSOU, plasticienne, Cotonou
Artiste et autrice franco-ivoirienne, Adiaratou DIARRASSOURA explore les récits diasporiques et les transmissions orales à travers le son, la performance et l'écriture. Co-fondatrice de L'Afro et du Fraîches Women Festival, elle interroge la mémoire, l'amour et les identités afro-descendantes contemporaines.
Marion FORANO
Franco-Allemande basée en Allemagne
Titre du projet : Parakou Swing — Quand les rythmes se rencontrent
Partenaire : Wassangary Academy, Parakou
Danseuse, chorégraphe et enseignante française basée en Allemagne, Marion FORANO conjugue sciences du mouvement et expression artistique à travers les danses swing.
Lauréate de compétitions internationales, elle explore les racines africaines du jazz et développe une pédagogie inclusive fondée sur la conscience corporelle et l'improvisation.
Marie HOUDIN
Française basée en France
Titre du projet : Aux rythmes des traversées — Danser les mémoires atlantiques
Partenaire : Florence GNARIGO, danseuse, Cotonou/Natitingou
Chorégraphe, danseuse et chercheuse française, Marie HOUDIN explore les filiations du hip-hop et du funk avec les danses afro-descendantes entre l'Afrique, les Amériques et l'Europe.
Fondatrice de la compagnie Engrenage(s), elle relie création, transmission et recherche dans une approche vivante du patrimoine chorégraphique afro-atlantique.
KONGI MBUNGA Milka & Gwénaëlle TATOUE
Titre du projet : Temps diasporiques — Corps, voix et renaissances : entre le Congo et le Bénin Partenaire : Abdou Rahim MABOUDOU
Periode de residence : 23 Mars – 30 Avril 2026
Milka KONGI MBUNGA
Congolaise basée en Belgique
Artiste et performeuse visuelle congolaise, Milka KONGI MBUNGA utilise le corps comme espace de mémoire et de résistance face aux violences raciales et de genre.
Son œuvre, entre performance, film et recherche, célèbre les figures féminines africaines et les luttes de libération à travers une esthétique spirituelle et politique.
Gwenaëlle TATOUE
Franco-Congolaise de Guadeloupe basée en France
Slam-poétesse, écrivaine et créatrice sonore française, Gwenaëlle TATOUE tisse des récits poétiques et engagés mêlant oralité, musique et mémoire diasporique.
Son travail, nourri de féminismes et de spiritualités décoloniales, relie écriture, performance et voix comme outils de résistance et de guérison.
Ayélé LABITEY
Franco-Togolaise basée en France
Titre du projet : Le Souffle De Lomé , Les Battements De Kingston , L'échos De Paris
Partenaire : ARTAG (Sam de Bord), Cotonou
Chanteuse, autrice et compositrice francotogolaise, Ayélé LABITEY mêle soul jamaïcaine, ska et rocksteady dans un univers vibrant où se croisent rythmes afro-caribéens et sonorités folks.
Ancienne choriste d'Amadou & Mariam, elle poursuit une carrière solo remarquée, entre scène internationale et exploration des racines musicales africaines.
Andrise PIERRE
Haïtienne basée en France
Titre du projet : Marasa
Partenaire :Nathalie HOUNVO YEKPE
Autrice, dramaturge et chercheuse haïtienne, Andrise PIERRE explore la mémoire, la dictature et l'identité à travers une écriture féministe et décoloniale. Lauréate du prix SACD de la dramaturgie francophone, elle développe une œuvre théâtrale et littéraire engagée entre Haïti, la Caraïbe et la France.
Corinne RICUORT
Française basée en Belgique
Titre du projet : L'Évangile du Tas — Sanctuaire des voix enfouies
Partenaire : Chakirou SALAMI (conteur et danseuse, Kétou/Cotonou)
Artiste sonore et autrice française basée à Bruxelles, Corinne RICUORT explore la mémoire collective et les récits du quotidien à travers la création radiophonique, le montage et la voix.
Membre de l'Atelier de Création Sonore Radiophonique (ACSR), elle conçoit des œuvres poétiques et documentaires mêlant écoute, transmission et engagement social.
Melissandre VARIN
Française basée au Royaume-Uni
Titre du projet : pour ce(ux) qui reste(nt) — Danser avec le fleuve
Partenaire : DJ DJABI (Kéfil SAKA)
Artiste et performeuse franco-caribéenne basée au Royaume Uni, Melissandre VARIN explore les questions de soin, de décolonisation et d'écologie relationnelle à travers la performance, le texte et le rituel collectif. Lauréate du Henry Moore Artist Award, elle développe des œuvres ancrées dans la spiritualité queer et les pratiques collaboratives transnationales.
Rémy YADAN
Français basé en France
Titre du projet : Topologie du silence — Corps, mémoire et invisibles
Partenaire : Centre chorégraphique Multicorps, Cotonou
Artiste plasticien, vidéaste et metteur en scène français, Rémy YADAN développe une œuvre à la croisée de la performance, de la vidéo et de la chorégraphie, où sacré, mémoire et corps s'entrelacent.
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail, présenté au MAC VAL, au Louvre-Lens ou à la Villa Médicis, interroge les zones d'ombre du spirituel et du politique.
L'Office du Baccalauréat organise, du 24 au 29 novembre 2025, une campagne de distribution spéciale itinérante de diplômes au profit des bacheliers de la session de juin 2022.
Les diplômes des bacheliers de la session de juin 2022 sont disponibles, a informé le Directeur général de l'Office du Baccalauréat dans un communiqué publié le 13 novembre.
« A cet effet, une campagne spéciale de distribution spéciale itinérante sera organisée du lundi 24 novembre au vendredi 29 novembre 2025. Les équipes de l'Office se déploieront dans les universités publiques et certains établissements d'enseignement supérieur des communes suivantes : Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou, Djougou, Kétou, Abomey, Lokossa, Natitingou et Dassa-Zoumé », a précisé le DOB.
Alphonse da Silva invite les bacheliers à effectuer les formalités de demande du diplôme sur la plateforme www.service.bac.bj
Le DOB rappelle également aux « bacheliers des autres années jusqu'en 2024 qu'ils peuvent faire une demande de diplôme ou d'autres actes depuis leur lieu de résidence ». Les documents demandés, peuvent être envoyés par voie postale, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du Bénin.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DU DOB
Par Décision EP25- 012 du 13 novembre 2025, la Cour constitutionnelle a validé les dossiers de candidature des duos Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata de la majorité présidentielle, et Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou de l'opposition, pour l'élection présidentielle d'avril 2026. Voici la Décision de la Cour.
Les agents de police de l'arrondissement d'Ahouannonzou, commune d'Allada, ont interpellé mercredi 12 novembre 2025, un homme voulant vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La scène aurait pu sortir d'un conte fantastique. Mais elle s'est déroulée mercredi 12 novembre 2025 dans le village d'Adjago, commune d'Allada où la police de l'arrondissement d'Ahouannonzou a interpellé un homme venu vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La cible ? Un producteur prospère de vin de palme, connu dans Lon-Agonmey pour son hospitalité légendaire. Quelques jours plus tôt, l'un des escrocs avait appelé le producteur pour louer sa bonté avant de lui proposer d'acheter un mystérieux œuf reçu en héritage et déjà convoité. L‘'œuf d'arc-en-ciel'' coûterait 15 millions de francs CFA.
Mais la victime n'était pas née de la dernière pluie. Méfiant, il n'a pas cru à l'œuf magique ni à son prétendu vendeur. Il a préféré alerter la police.
L'escroc est tombé dans son propre piège. Interpellé, il a reconnu les faits et admis avoir récemment rejoint une bande d'escrocs d'Adjago.
Les escrocs ne manquent jamais d'imagination. Après les « rats géants blancs » et les « bouteilles à deux goulots », voici donc l' ''œuf d'arc-en-ciel''.
M. M.
Une affaire de rituel d'argent a failli coûter la vie à un citoyen ivoirien le week-end dernier à Bohicon.
Arrivé de la Côte d'Ivoire pour des pratiques mystiques, un individu a failli y laisser sa peau.
Selon les informations, un homme d'origine ivoirienne en quête de richesse rapide, a sollicité les services d'un charlatan béninois dans la localité de Cana, située à quelques kilomètres de Bohicon. Le week-end dernier, sur les lieux, le charlatan le conduit chez un autre marabout dans la localité d'Avogbana.
Mais des gestes suspects ont attiré l'attention de la victime pendant le rituel, alors qu'il avait les yeux bandés. Pris de panique, il se débat et réussi à s'échapper pour alerter le voisinage.
Avant l'arrivée des témoins, le charlatan prend la fuite. Son complice, victime d'un malaise, tombe et rend l'âme.
La police est alertée. Les investigations effectuées sur place ont permis de découvrir des crânes humains, des cœurs et d'autres viscères.
Les enquêtes sont en cours pour démanteler le réseau. La police a déjà interpelé deux personnes, tandis qu'une troisième est recherchée.
Marina HOUENOU (Stag)
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin a retiré, jeudi 13 novembre 2025, les autorisations d'exploitation de quatre radios privées.
Selon la décision n°25-079/HAAC du 13 novembre 2025, les fréquences attribuées à Couffo FM, Aïfa FM, Urban FM et Nostalgie FM sont désormais annulées.
L'institution de régulation évoque un non-respect des obligations légales et réglementaires liées à l'exploitation des fréquences radio.
M. M.
Seuls les duos Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata et Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou participeront à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. La Cour constitutionnelle à travers une décision ce jeudi 13 novembre 2025, a validé définitivement leurs candidatures.
Après l'étude de dossiers de candidature par la Commission électorale nationale autonome (CENA), et l'étape de la visite médicale, la Cour constitutionnelle a validé définitivement deux duos candidat pour l'élection présidentielle d'avril 2026. Il s'agit du duo Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata de la majorité présidentielle, et du duo Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou pour l'opposition. C'est par la décision EP25- 012, rendue à l'issue d'une audience plénière spéciale ce jeudi 13 novembre 2025, que la Haute juridiction a validé ces deux duos de candidats.
F. A. A.
La directrice adjointe de Cabinet du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, Gwladys Gandaho a procédé, jeudi 13 novembre 2025, à l'ouverture officielle de la 2e édition du Salon des Industries Musicales d'Afrique Francophone (SIMA). L'évènement réunit au Sofitel Cotonou Marina Hôtel, les créateurs, investisseurs, producteurs, professionnels de la musique, venus d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs.
Cotonou accueille du 13 au 14 novembre la deuxième édition du Salon des Industries Musicales d'Afrique Francophone (SIMA). Cette grande rencontre est placée sous le thème « Faire rayonner et financer les musiques d'Afrique francophone : du potentiel aux preuves ». Panels, ateliers, sessions de networking, speed meetings et side events sont au programme.
Dans son mot de bienvenue, le maire de Cotonou, Luc Atrokpo, a salué la tenue du SIMA dans une ville qu'il qualifie de « jeune, audacieuse et riche de sa diversité ». « En accueillant le SIMA, Cotonou confirme sa volonté d'offrir aux artistes, aux producteurs et aux créateurs les infrastructures nécessaires à l'expression de leur talent », a-t-il déclaré. Pour lui, « le SIMA n'est pas seulement un salon. C'est une célébration des talents africains, une rencontre entre les créateurs et les décideurs, une plateforme où s'inventent les industries culturelles. »
Créer des synergies pour professionnaliser les jeunes talents
Parrain de cette édition, Lionel Talon, promoteur du centre EYA, a souligné l'importance de l'évènement. « Le SIMA se distingue des nombreux salons ou forums qui parlent des artistes sans eux : ici, les acteurs de la musique sont au centre. Ils sont écoutés, valorisés, intégrés à la réflexion », a-t-il confié.
À travers son centre EYA, Lionel Talon œuvre déjà pour la promotion des métiers de la musique. Il estime que le SIMA va plus loin en contribuant à la professionnalisation des jeunes talents et à la création de synergies entre les acteurs du secteur. « Il est important de créer des synergies pour la professionnalisation des jeunes. Nous devons rendre la musique rentable, car elle est un véritable levier de développement pour notre jeunesse », a-t-il affirmé. Lionel Talon souhaite que le SIMA débouche sur des résultats concrets, notamment la mise en place de programmes de formation ou de promotions d'artistes et de techniciens issus de cette édition.
Une vitrine pour l'avenir de la musique francophone
Dans son discours, le commissaire général du SIMA, Mamby Diomandé a rappelé que le thème de cette édition constitue « une boussole pour transformer la créativité en moteur économique ». « La musique africaine francophone reste encore insuffisamment valorisée sur le plan économique. Elle fait vibrer les cœurs, mais ne fait pas toujours vivre ceux qui la portent. Aujourd'hui, plus que jamais, il est temps d'en faire un véritable secteur économique mesurable, un levier stratégique de développement pour notre continent », a-t-il relevé.
Commissaire général du SIMA, Mamby DiomandéMamby Diomandé n'a pas manqué d'évoquer les limites de financements des industries culturelles. A l'en croire, « notre créativité est un véritable moteur économique, créateur d'emploi et de valeur ». Pour libérer pleinement le potentiel des industries culturelles et créatives, il a identifié 5 verrous à lever. Il s'agit de : l'accès à des financements adaptés, l'accès aux données et aux technologies, la mise en place d'une réglementation adaptée, le renforcement de la chaîne de valeur et la structuration du live. Mamby Diomandé a salué l'engagement du Bénin à faire de la culture, un investissement d'avenir et un levier de développement continental.
Au nom du gouvernement, la directrice adjointe de cabinet du ministre de la Culture, Gwladys Gandaho, a réaffirmé la place centrale des industries culturelles et créatives (ICC) dans la stratégie de développement du Bénin. « Les ICC constituent de véritables leviers d'accélération de la transformation économique. (…) Notre continent regorge d'un génie créateur exceptionnel, et le Bénin, à travers la volonté politique de son gouvernement, entend pleinement jouer sa partition dans cette transformation structurelle », a-t-elle indiqué. Le SIMA constitue, selon elle, une plateforme concrète pour révéler les talents, renforcer les compétences, stimuler les partenariats et encourager la coopération. Elle a souhaité que cette édition soit fructueuse et débouche sur des partenariats solides.
Avec plus de 4 000 participants attendus, des panels thématiques sur le digital, la place des femmes dans les ICC, le rôle des médias et l'économie du live, le SIMA 2025 s'impose déjà comme le rendez-vous incontournable de l'industrie musicale africaine francophone.
Akpédjé Ayosso
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) constate une multiplication de contenus illicites publiés ou diffusés en ligne par des médias sans existence légale. Ces publications opèrent sans autorisation préalable, diffusant massivement des contenus relevant de la désinformation, de la manipulation de l'opinion publique et, dans certains cas, de discours haineux, menaçant la crédibilité du paysage médiatique national, la sécurité et la cohésion sociale, ainsi que le bon déroulement du processus électoral. À travers un communiqué en date du 12 novembre, la HAAC rappelle que les auteurs s'exposent à des sanctions.. Elle enjoint à tous les médias et plateformes concernés de cesser immédiatement leurs activités illicites.
L'Afrique connaît une envolée sans précédent de ses paiements numériques. C'est ce qui ressort du rapport sur les Systèmes de Paiement Instantané Inclusifs (SIIPS) 2025, publié ce jeudi 13 novembre 2025 par la Fondation AfricaNenda, en partenariat avec la Banque mondiale et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA).
En Afrique, les Systèmes de Paiement Instantané (SPI) ont traité près de 64 milliards de transactions, pour une valeur totale avoisinant 2 000 milliards de dollars en 2024.
Cette croissance spectaculaire illustre la transformation rapide du continent vers une économie numérique plus inclusive et interconnectée. « Les paiements instantanés inclusifs transforment la manière dont les Africains se connectent économiquement », a déclaré le Dr Robert Ochola, PDG de la Fondation AfricaNenda.
Entre 2020 et 2024, le volume total des transactions a progressé à un rythme moyen annuel de 35 %, pour atteindre plus de 64 milliards d'opérations. La valeur totale, elle, a bondi de 775 milliards à près de 1 980 milliards de dollars, soit une croissance annuelle moyenne de 26 %.
Les SPI d'argent mobile continuent de dominer en volume, avec des millions de transactions de petits montants, en moyenne 11 dollars par opération.
Mais ce sont les SPI bancaires qui affichent la plus forte dynamique : +50 % entre 2023 et 2024, et une hausse de 28 % de la valeur des transactions sur la même période.
Les SPI multisectoriels, eux, ont vu leur valeur moyenne de transaction chuter à 95 dollars, signe d'un usage plus diversifié et d'une adoption plus large pour les paiements du quotidien.
Le rapport recense 36 systèmes opérationnels dans 31 pays, dont cinq nouveaux lancés en un an. Près de la moitié sont désormais interconnectés entre banques, opérateurs mobiles et fintechs, une avancée majeure vers des services accessibles à tous.
Le Nigeria, avec son Nigerian Instant Payment (NIP), devient le premier pays à atteindre un niveau d'inclusivité jugé « mature » par AfricaNenda.
Les usages s'élargissent au-delà des transferts entre particuliers. Les paiements instantanés s'étendent aux transactions entre entreprises, aux paiements de l'État vers les citoyens (G2P) et aux opérations transfrontalières.
Des obstacles persistants à l'adoption
Les freins à l'adoption généralisée des SPI demeurent, notamment pour les jeunes, les femmes et les acteurs du secteur informel.
En Angola, Côte d'Ivoire, Madagascar et Tunisie, les enquêtes du rapport SIIPS 2025 révèlent que les particuliers adoptent plus vite les paiements numériques que les commerçants.
Les craintes liées à la fraude, l'absence de pièce d'identité officielle ou le manque d'agents de proximité freinent encore la confiance. Entre 50 % et 75 % des utilisateurs préférant l'argent liquide citent la fraude comme un obstacle majeur.
« Pour que les paiements numériques soient accessibles à tous, l'inclusion doit être intentionnelle », souligne le Dr Mactar Seck, de la CEA. « Les décideurs disposent désormais de données concrètes pour concevoir des écosystèmes qui servent les femmes, les jeunes et les communautés rurales », a-t-il ajouté.
Le rapport SIIPS 2025 appelle à renforcer l'intégration entre paiements instantanés, identités numériques et lois sur la protection des données. Une meilleure coordination de ces infrastructures publiques numériques pourrait « rendre l'écosystème financier africain plus inclusif et plus sûr ».
Selon la Banque mondiale, les systèmes de paiement rapide soutiennent des objectifs plus larges : inclusion financière, création d'emplois et stimulation des échanges. « Les pays qui ne disposent pas encore de tels systèmes devraient s'y engager, tandis que ceux qui les exploitent déjà doivent renforcer l'inclusivité et l'innovation », a indiqué Niraj Verma, directeur mondial par intérim au département Finance et investissement de la Banque mondiale.
Organisé du 11 au 14 novembre par la Banque centrale d'Eswatini, le lancement du rapport a réuni régulateurs, banques centrales et opérateurs de paiement de tout le continent. Tous s'accordent : les paiements instantanés représentent désormais un levier stratégique pour l'avenir numérique de l'Afrique.
Le rapport complet SIIPS 2025 est disponible sur www.africanenda.org/en/siips2025
Marc MENSAH
Un individu impliqué dans le vol de téléphones et de sacs à main a été arrêté mercredi vers 19 heures par la police à Godomey.
Un individu assisté par son complice, s'est introduit chez une dame à Calavi Zopah. Ils y ont volé deux téléphones portables Android et un sac à main contenant une somme de 10 000 FCFA.
Après ce forfait, les deux malfaiteurs se sont dirigés vers Cocotomey, dans l'arrondissement de Godomey. Ils s'infiltrent dans une boutique et volent une fois de plus un téléphone portable ainsi qu'une somme de 20 000 francs CFA.
Surpris par des témoins qui alertent la victime, les deux voleurs ont pris la fuite.
Rapidement alerté, le commissariat de Godomey a réussi à intercepter l'un des suspects, en possession de deux téléphones volés. Il a été placé en garde à vue pour la poursuite de l'enquête. Son complice est activement recherché par la Police.
Marina HOUENOU (Stag)
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a annoncé l'ouverture officielle de la période de dépôt des candidatures pour les élections législatives de 2026.
Les partis politiques disposent d'un délai de cinq jours, du samedi 15 au mercredi 19 novembre 2025, pour soumettre leurs dossiers complets aux élections législatives de 2026.
Cette phase conditionne la participation effective des partis politiques au scrutin. La CENA invite toutes les formations à respecter scrupuleusement les dispositions légales et administratives en vigueur afin d'éviter toute disqualification.
Le parti Les Démocrates s'attèle à présenter des dossiers conformes. La principale formation politique de l'opposition s'active pour éviter les irrégularités observées lors de ses démarches précédentes pour la présidentielle et les communales. Sa participation effective aux legislatives est très attendue dans le paysage politique actuel.
M. M.
Une patrouille de police a interpellé, mercredi 12 novembre 2025 à Womey, un individu en flagrant délit de vol de pièces mécaniques.
Un voleur de pièces de voitures rate son coup. Il a été interrompu par des agents de police de l'arrondissement de Godomey en plein forfait, mercredi 12 novembre 2025 à Womey vers 5 heures.
Interpellé après une courte poursuite, le suspect a été placé en garde à vue.
Marina HOUENOU (Stag)
Le président Patrice Talon reçoit ce jeudi 13 novembre 2025, en soirée, les députés du parti Bloc Républicain (BR). De sources proches du Palais, la rencontre se tiendra au domicile du chef de l'État, sauf changement de dernière minute.
Si l'ordre du jour officiel de la rencontre entre le Chef de l'Etat Patrice Talon et les députés BR n'a pas été communiqué, plusieurs observateurs estiment que la réunion portera sur le projet de révision de la Constitution récemment déposé à l'Assemblée nationale. Le texte, initié par les députés Natondé Aké et Seibou Assan, alimente depuis deux semaines un vif débat au sein de la classe politique.
La réunion de concertation, prévue ce jeudi 13 novembre 2025 en soirée, intervient à la veille de l'ouverture de la séance plénière du parlement qui sera consacré entre autres au projet de révision de la Constitution.
Pour plusieurs analystes, le président Talon cherche à harmoniser les positions au sein de sa majorité avant l'ouverture des débats parlementaires liés à la révision de la loi fondamentale.
Selon les informations, le calendrier présidentiel pourrait également inclure, dans les prochains jours, une rencontre similaire avec les députés de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R), le plus grand parti de la mouvance présidentielle.
M. M.
Le football génère des revenus considérables grâce à la diffusion télévisée et en ligne. Les droits de diffusion représentent une source majeure d'argent pour les clubs et les ligues. Ces revenus influencent la stratégie, les transferts et même le développement des infrastructures. Cet article explore comment ces flux financiers évoluent et leur impact sur l'industrie.
La Valeur des Droits de Diffusion
Les droits de diffusion constituent la principale source de revenus pour de nombreuses ligues, et certaines plateformes comme afropari partners , spécialisées dans le casino et le betting online, tirent parti de cet engouement pour toucher un public plus large. Chaque saison, les diffuseurs dépensent des centaines de millions pour obtenir l'autorisation de retransmettre les matchs. Les chiffres varient selon la popularité du championnat et la taille de l'audience. Les ligues populaires peuvent générer plus de 1 milliard grâce à la diffusion.
Ces revenus permettent aux clubs de renforcer leurs effectifs et d'investir dans les infrastructures. Les stades, centres d'entraînement et innovations technologiques bénéficient directement de cet argent. Les diffuseurs, eux, obtiennent des audiences massives et fidélisent leurs abonnés.
La Transition Vers le Streaming
Le streaming en direct transforme la consommation du football. Les spectateurs préfèrent regarder les matchs sur leurs appareils plutôt que devant la télévision. Cette transition oblige les ligues et diffuseurs à adapter leurs offres.
Cette évolution entraîne une redistribution des revenus. Les diffuseurs traditionnels voient leur part diminuer, tandis que les plateformes numériques captent une audience croissante. Les clubs doivent s'adapter pour maximiser les droits liés au streaming.
Impacts Économiques sur les Clubs
Les revenus de diffusion influencent directement les budgets des clubs. Les clubs les mieux diffusés disposent de moyens financiers supérieurs pour recruter et former des joueurs. Les écarts entre clubs se creusent, mais cela crée également une compétition plus intense sur le terrain.
Les principaux effets incluent :
Nouvelles Stratégies pour les Ligues
Les ligues adoptent de nouvelles stratégies pour maximiser les revenus des droits de diffusion. Les accords multiplateformes combinent télévision, streaming et contenus exclusifs. Cette diversification assure un flux constant d'argent et une audience large.
Considérations pour les Spectateurs
Pour les spectateurs, cette évolution signifie plus d'options pour suivre les matchs. Ils peuvent choisir entre la télévision classique, un abonnement en ligne et des contenus à la demande. Cependant, il est important de comprendre que ces services représentent un coût et que les offres sont souvent saisonnières.
Les bonnes pratiques pour profiter pleinement incluent :
Ces étapes garantissent une expérience agréable tout en restant financièrement responsables.
Les Revenus et la Durabilité du Football
Les flux financiers issus des droits de diffusion contribuent à la durabilité de l'industrie. Les clubs peuvent planifier des investissements à long terme et maintenir une compétitivité élevée. Les ligues bénéficient d'une visibilité accrue et d'une croissance constante.
Les droits de diffusion transforment le football en une industrie dynamique. Ils génèrent des revenus significatifs pour les clubs et les ligues, influencent les stratégies et améliorent l'expérience des fans. La transition vers le streaming et les nouvelles plateformes offre des opportunités, mais exige une gestion responsable. Le football reste un divertissement apprécié, où la planification financière et la technologie jouent un rôle central.
Un individu a été arrêté au PK 14 Godomey, mercredi 12 novembre 2025, en possession d'une centaine de plaques funeraires.
Un individu transportant des objets suspects, mercredi 12 novembre 2025, dans un pousse-pousse non loin du cimetière PK14 à Godomey, a attiré l'attention des populations.
Aussitôt alertés, les agents de police du commissariat de Godomey ont interpellé le suspect et découvert plus d'une centaine de plaques funéraires en fer.
Les enquêtes ont révélé que ces objets ont été retirés des sépultures au cimetière PK 14.
L'individu a été placé en garde à vue pour la suite de la procédure judiciaire.
Marina HOUENOU (Stag)
La Direction générale des Douanes annonce la tenue de l'épreuve psychotechnique du concours de recrutement de 150 fonctionnaires de Douanes au titre de 2024.
Les candidats sont convoqués samedi 22 novembre 2025 dans leurs centres respectifs pour l'épreuve psychotechnique du concours de recrutement de 150 fonctionnaires de Douanes.
Cette phase du concours concerne à la fois ceux ayant réussi les épreuves sportives et ceux inscrits pour les postes techniques et administratifs, selon un communiqué de la Direction générale des Douanes en date du 12 novembre.
Chaque candidat devra se présenter dans le centre de composition indiqué sur la liste annexée au communiqué. La Direction prévient qu'aucun changement de centre ne sera accepté.
Les candidats sont convoqués à 06 heures précises. Tout retard entraînera une exclusion immédiate, rappelle la DGD.
M.M.
LISTE DES CANDIDATS PAR CENTRE