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24 Heures au Bénin

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Updated: 4 hours 59 min ago

Près de 2 000 milliards d'USD de paiements instantanés en 2024

Sun, 11/16/2025 - 14:50

Le paysage des paiements numériques en Afrique connaît une expansion sans précédent, marquant un tournant décisif vers des systèmes financiers interopérables inclusifs. L'édition 2025 du Rapport sur l'état des systèmes de paiement instantané inclusifs en Afrique (« Rapport SIIPS 2025 »), publiée par AfricaNenda Foundation, en partenariat avec la Banque mondiale et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (« CEA »), met en lumière la manière dont les systèmes de paiement instantané (« SPI ») favorisent la participation économique, stimulent l'innovation et créent de nouvelles opportunités à travers le continent.

Le Rapport SIIPS 2025, dont c'est désormais la quatrième édition, s'impose comme la référence africaine en matière de systèmes de paiement instantané inclusifs (« SPII »). Le rapport révèle que 36 systèmes sont désormais opérationnels dans 31 pays africains, dont cinq ont été lancés au cours de l'année écoulée. L'ensemble de ces systèmes ont traité 64 milliards de transactions, représentant près de 2 000 milliards d'USD en 2024, confirmant ainsi la transition accélérée du continent vers la finance numérique. « Les paiements instantanés inclusifs transforment la manière dont les Africains interagissent sur le plan économique », déclare le Dr Robert Ochola, Président directeur générald'AfricaNenda Foundation.

« Les conclusions du Rapport SIIPS 2025 font état de progrès tangibles : davantage de pays adoptent des systèmes de paiement instantané, et un nombre croissant de personnes ont désormais accès à des services financiers numériques qui soutiennent les moyens de subsistance, le commerce et la croissance sur tout le continent. ».

« La toute dernière édition du Rapport SIIPS témoigne de progrès constants dans l'adoption des paiements rapides à travers le continent africain. Ces résultats sont prometteurs et constituent un excellent départ, mais il reste encore beaucoup à faire. Les pays dépourvus de tels systèmes de paiement rapide (« SPR ») devraient entamer leur mise en œuvre, tandis que ceux qui en disposent déjà gagneraient à renforcer leur inclusivité, stimuler l'innovation et améliorer l'accessibilité des services de paiement numérique. Les modèles régionaux de SPR ont démontré leur capacité à faciliter des paiements transfrontaliers rapides et économiques, et pourraient être étendus à d'autres régions, voire à l'ensemble du continent. Au sein du Groupe de la Banque mondiale, nous pensons qu'un développement rapide des paiements favorise la réalisation d'objectifs plus larges comme l'inclusion financière, la création d'emplois et la facilitation des échanges commerciaux. Grâce au projet FASTT, la Banque mondiale continue d'aider les pays à construire et à renforcer des écosystèmes de paiement rapide grâce à des financements, une assistance technique et des actions de renforcement des capacités. ». Niraj Verma, Directeur général par intérim, Département mondial Finance, Compétitivité et Investissement, Banque mondiale.

Une connectivité et une inclusion en expansion

Le rapport souligne l'interopérabilité croissante entre les systèmes. La moitié des SPI d'Afrique interconnectent désormais banques, les opérateurs d'argent mobile et les fintechs par le biais de plateformes multisectorielles. Le système de paiement instantané du Nigeria (NIP) est devenu le premier système à atteindre un niveau d'inclusivité « mature » selon l'échelle d'inclusivité AfricaNenda, tandis que dix autres ont progressé vers des niveaux « avancés ». Au-delà des transferts de particulier à particulier (« P2P »), de plus en plus de systèmes permettent désormais les paiements de particulier à entreprise (« P2B »), de gouvernement à particulier (« G2P ») ainsi que les paiements transfrontaliers, autant de cas d'usage essentiels pour élargir l'accès aux services numériques et renforcer l'intégration économique régionale.

Les populations et l'accès au cœur de la transformation

Les recherches menées en Angola, en Côte d'Ivoire, à Madagascar et en Tunisie révèle que les particuliers adoptent les paiements numériques plus rapidement que les commerçants, notamment dans les marchés émergents et ou en phase de démarrage. Les adultes de plus de 30 ans et les personnes percevant un revenu régulier restent les utilisateurs les plus actifs, tandis que les jeunes adultes et les femmes continuent de faire face à des obstacles tels que les risques de fraude, l'absence de pièce d'identité et un accès limité aux agents de proximité. Entre 50 % et 75 % des utilisateurs privilégiant encore les paiements en argent liquide invoquent le risque de fraude comme principal frein à l'adoption. Le rapport souligne que la réponse à ces préoccupations sera cruciale pour garantir des paiements numériques sûrs et accessibles à tous.« Pour que les paiements numériques profitent à tous, l'inclusion doit être une démarche délibérée », déclare le Dr Mactar Seck, Responsable de la section Innovation et technologie de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (« CEA »). « Les données du Rapport SIIPS 2025 apportent aux décideurs publics et régulateurs les éléments factuels nécessaires pour concevoir des écosystèmes au service des segments de population marginalisés en Afrique : les femmes, les jeunes, le secteur informel et les communautés rurales dans leur ensemble. »

Faire entrer l'économie africaine dans une nouvelle ère numérique

Le rapport met en évidence d'importantes opportunités de croissance grâce à l'intégration de l'infrastructure publique numérique (« IPN »), à la digitalisation des paiements G2P et à l'interopérabilité transfrontalière. Avec 36 pays disposant désormais dotés d'un SPI opérationnel, de systèmes d'identification numérique et de lois sur la protection des données, une meilleure coordination entre ces dispositifs pourrait permettre aux écosystèmes financiers du continent d'être plus inclusifs et plus sûrs.L'essor des cas d'usage G2P et transfrontaliers, comme le souligne le rapport, exigera une couverture renforcée de l'identité numérique, une harmonisation réglementaire accrue et une collaboration plus étroite entre secteurs public et privé — autant d'efforts essentiels pour répondre à l'ambition de création d'un marché africain unique et numériquement connecté.Le lancement du Rapport SIIPS 2025, accueilli par la Banque centrale d'Eswatini (« CBE ») du 11 au 14 novembre 2025, a réuni des banques centrales, des opérateurs de paiement, des décideurs publics, des partenaires de développement ainsi que des médias venus de tout le continent afin de débattre du rôle des paiements instantanés inclusifs dans la construction de l'avenir numérique de l'Afrique.

L'intégralité du Rapport SIIPS 2025 est disponible sur www.africanenda.org/en/siips2025. Il propose notamment des données détaillées, des études de cas pays et des recommandations fondées sur des données concrètes sur l'évolution du paysage des paiements en Afrique.

Categories: Afrique, Swiss News

Structure, composition et fonctionnement du Sénat

Sun, 11/16/2025 - 09:39

La proposition de loi portant révision de la constitution adoptée par les députés de la 9e législature lors de la séance plénière du vendredi 14 novembre 2025, instaure désormais un Sénat au Bénin. Cette nouvelle institution selon les nouvelles dispositions est composée des membres de droit (d'office), de membres désignés, et de membres supplémentaires.

Le Sénat créé au Bénin. Les députés en adoptant la proposition de loi portant révision de la constitution l'ont instituée. Cette nouvelle institution de la République est composée de membres de droit, de membres désignés et de membres supplémentaires.

Les membres de droit (d'office)
Les membres de droit selon une source proche de la cellule de communication de la Présidence de la République regroupent :
les anciens Présidents de la République ;
les anciens Présidents du Parlement ;
les anciens Présidents de la Cour constitutionnelle (élus, ayant exercé au moins la moitié de leur mandat).

Les membres désignés
Selon les nouvelles dispositions, les membres désignés regroupent :
05 personnalités issues des forces de défense et de sécurité (choisies parmi les anciens chefs d'État-major ayant assumé des responsabilités majeures) ;
des membres supplémentaires désignés à parité par le Président de la République et le Président du Parlement si le nombre de membres de droit n'atteint pas 25.

Le mandat et la direction du Sénat
Le mandat des sénateurs désignés est fixé à 05 ans, renouvelable.
Cette nouvelle institution est dirigée par un Président, un Vice-président et un Rapporteur, tous élus pour un mandat de 05 ans renouvelable.
L'âge maximum pour être membre du Sénat est de 85 ans. Selon les dispositions transitoires, cette limite d'âge ne s'applique pas à la première mandature. L'objectif visé étant de permettre aux premiers sénateurs de siéger pleinement jusqu'à la fin de leur mandat.

Obligation de réserve et de neutralité
Les sénateurs ne peuvent exercer aucune activité politique partisane. Ils sont soumis à une obligation stricte de réserve politique pour garantir l'indépendance et la sagesse institutionnelle du Sénat.
Les députés en adoptant la nouvelle révision, ont rallongé les mandats du Président de la République, des députés, et des conseillers communaux, qui passent désormais à 7 ans.

F. A. A.

Categories: Africa, Afrique

Nouvelle vague de démissions au parti LD après la révision de la constitution

Sun, 11/16/2025 - 09:33

Après le député Justin Adjovi, secrétaire national à la Trésorerie du parti Les Démocrates (LD), un autre député LD a annoncé sa démission dans la soirée de ce samedi 15 novembre 2025.

Nouvelle vague de démissions chez Les Démocrates. La formation politique de l'ex président Boni Yayi a perdu deux députés ce samedi 15 novembre 2025. Sounon Boké Soumaïla, a annoncé son retrait de la principale formation politique de l'opposition, quelques heures après la démission de Justin Adjovi, secrétaire national à la Trésorerie du parti. Le député démissionnaire explique son choix pour « des raisons de principes ».
Lors du vote de la loi portant révision de la constitution au petit matin de ce samedi 15 novembre, en plus du groupe des 6 députés qui avaient démissionné il y a quelques jours, d'autres membres du parti d'opposition ont voté pour la proposition de loi, marquant ainsi leur adhésion aux idéaux du chantre de la Rupture et du Nouveau Départ.

F. A. A.

Categories: Africa, Afrique

L'enregistrement des dossiers de candidature en cours pour les législatives

Sun, 11/16/2025 - 09:30

Les partis politiques régulièrement constitués au Bénin, et qui désirent participer aux élections législatives de janvier 2026 peuvent déjà déposer leurs dossiers de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Le président, Sacca Lafia a procédé au lancement officiel de la phase d'enregistrement des dossiers vendredi 14 novembre 2025.

Dans le cadre des élections législatives de 2026 au Bénin, l'enregistrement des dossiers de candidatures a démarré samedi 15 novembre 2025 à 08h00 à la CENA, et s'achève mercredi 19 novembre 2025 à minuit, délai de rigueur.
Le président Sacca Lafia a officiellement lancé cette phase importante du processus électoral vendredi 14 novembre.
Chaque parti politique devra soumettre 109 dossiers de candidatures de titulaires, et 109 dossiers de candidatures de suppléants, soit au total de 218 dossiers. Et ce, dans le respect strict des prescriptions légales et réglementaires.
Au regard des difficultés enregistrées lors du dépôt de dossiers pour les communales, Sacca Lafia invite les partis politiques à faire preuve de discipline, de rigueur administrative et d'anticipation, afin de garantir la recevabilité de leurs candidatures dans les délais impartis. Il a réaffirmé son engagement à conduire le processus électoral dans le respect des principes de transparence, d'équité et de légalité, conformément aux textes en vigueur.
Au terme de cette première journée, aucun dossier n'a été enregistré par les équipes mises en place par la CENA.

F. A. A.

Categories: Africa, Afrique

Un poste de péage sur la route Cotonou-Bohicon

Sun, 11/16/2025 - 09:25

Un poste de péage sera opérationnel sur la Route nationale inter-Etat numéro 2 (RNIE 2). L'ouvrage destiné exclusivement aux véhicules à 4 roues, est presque achevé et sera bientôt mis en service.

L'Etat corrige une insuffisance en ce qui concerne la collecte de ressources sur les axes routiers, notamment la RNIE2. Les usagers ne devront plus atteindre le poste de péage de Diho, dans la commune de Savè avant de s'acquitter des taxes.
Sur l'axe Cotonou-Bohicon, plus précisément à Colli, une localité située à Houègbo, dans la commune de Toffo, un nouveau poste de péage est érigé. L'ouvrage en cours de réalisation est presqu'achevé, et sera bientôt mis en service.
Destiné aux véhicules à 4 roues, le poste de péage de Colli est doté d'un seul guichet de perception dans chaque sens de circulation. Une insuffisance qui pourrait provoquer des embouteillages au regard du flux de trafic dans les villes situés au centre du pays, surtout pendant les weekends.

F. A. A.

Categories: Africa, Afrique

Justin Adjovi abandonne Les Démocrates

Sun, 11/16/2025 - 09:17

Ce samedi 15 novembre, Justin Adjovi, jusqu'alors Secrétaire national à la trésorerie et au patrimoine, a annoncé son départ du parti Les Démocrates.

Lors d'un meeting à Cotonou, samedi 15 novembre 2025, Justin Adjovi, l'ancien parlementaire de la 16ᵉ circonscription électorale, a déclaré « tourner la page » du parti Les Démocrates. Il affirme vouloir désormais s'investir dans la « dynamique de développement » en cours sous le président Patrice Talon. Sans donner le nom d'un parti, il annonce qu'il rejoint la mouvance présidentielle.

Ce départ s'inscrit dans un mouvement de désengagement en cascade au sein du parti. Le 31 octobre dernier, les députés Chantal Adjovi, Joël Godonou, Léansou Do-Régo, Denise Hounmènou, Constant Nahum et Michel Sodjinou ont démissionné du groupe parlementaire des Démocrates. Le 13 novembre, les six députés démissionnaires ont été reçus au siège du Bloc Républicain (BR) par Abdoulaye Bio Tchané et Joseph Djogbénou (UP-R).

L'ancien député, Patrick Djivo, a lui aussi annoncé son retrait des LD.
M. M.

Categories: Afrique, Balkan News

Un recrutement de 715 policiers lancé

Sat, 11/15/2025 - 15:00

La Police républicaine a annoncé le lancement d'un concours pour recruter 715 élèves-agents au titre de l'année 2025. L'information a été rendue publique ce vendredi dans un communiqué de la Direction générale de la Police.

Selon les conditions du concours de recrutement de 715 élèves-agents de Police, les candidats doivent être de nationalité béninoise et jouir de leurs droits civiques. Ils doivent présenter une bonne moralité et être âgés de 18 à 25 ans au 31 décembre 2025. Pour les militaires démobilisés, la limite est portée à 26 ans.
La taille minimale exigée est de 1,70 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes. Le concours est ouvert aux titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme équivalent. Aucune condamnation ou poursuite judiciaire ne doit figurer à leur dossier.

Les inscriptions seront ouvertes du 17 au 28 novembre 2025 via la plateforme dédiée. Les postulants devront fournir notamment : un acte de naissance sécurisé, un certificat de nationalité, un casier judiciaire de moins de trois mois, une copie du diplôme requis, une pièce d'identité biométrique.
Un droit de participation de 10 000 F CFA devra être réglé en ligne
.

Le concours comporte : une épreuve physique : 4 000 m pour les hommes, 2 000 m pour les femmes ; une épreuve écrite : une dissertation de culture générale de trois heures.

Les centres d'examen seront annoncés ultérieurement pour chaque département. La Police invite les candidats à se rapprocher des directions départementales pour toute information complémentaire.

Ce recrutement s'inscrit dans la dynamique de renforcement des effectifs à la Police républicaine. En 2024, 1785 agents avaient déjà été recrutés.
M. M.

Categories: Afrique, Balkan News

Ce que change la nouvelle Constitution

Sat, 11/15/2025 - 11:00

L'Assemblée nationale du Bénin a adopté dans la matinée de ce samedi 15 novembre la loi portant révision de la Constitution, par 90 voix pour, 19 contre et 00 abstention, consacrant une série d'innovations institutionnelles majeures destinées à remodeler durablement l'architecture du système politique au Bénin.

De la création du Sénat aux mandats électifs de 7 ans, la Constitution révisée introduit 15 articles nouveaux et en modifie 18 autres, avec pour objectif affiché de moderniser les institutions et de renforcer la stabilité des mandats électifs.

Parmi les innovations phares figure l'allongement du mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une seule fois. Le nouvel article précise : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats, de sa vie. »
Pour la majorité, cette mesure vise à “mieux planifier les politiques publiques sur des cycles longs”.
Création du Sénat : une deuxième chambre pour « réguler la vie politique »
La réforme instaure un Parlement bicaméral, en ajoutant un Sénat à l'Assemblée nationale. Le Sénat aura pour mission de “sauvegarder et renforcer les acquis de l'unité nationale, du développement et de la sécurité publique”.
Il s'agit de l'une des transformations institutionnelles les plus significatives depuis la Constitution de 1990.
Députés : mandat rallongé et fin du “nomadisme politique”
Autre innovation notable : la durée du mandat des députés passe également à 7 ans. Le texte introduit en outre une règle stricte : tout député qui démissionne du parti sous lequel il a été élu « perd automatiquement son mandat ». Une mesure présentée comme un moyen de freiner la transhumance politique.
Collectivités locales : mandats portés à 7 ans
Les élus locaux, maires et conseillers communaux, voient eux aussi leurs mandats alignés sur la durée nationale de sept ans, dans une volonté d'harmonisation des cycles électoraux.
Le texte sera transmis au président de la République pour promulgation.
M. M.

Categories: Afrique, Balkan News

Le projet de Révision de la constitution franchit l'étape de recevabilité

Fri, 11/14/2025 - 23:46

La proposition de loi portant Révision de la constitution a franchi l'étape de recevabilité lors de la séance plénière dans la soirée de ce vendredi 14 novembre 2025. Au terme d'un vote secret, 87 députés ont voté pour, 22 contre et 00 abstention.
Par ce vote, le Parlement marque son accord pour la recevabilité en plénière de la proposition de loi.

Categories: Afrique, European Union

Adam Boni Tessi, ex président de la HAAC n'est plus

Fri, 11/14/2025 - 23:00

L'ancien président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Adam Boni Tessi n'est plus. Il a tiré sa révérence ce vendredi 14 novembre 2025.

Deuil dans la presse béninoise. Le président de la 5e mandature de la HAAC, Adam Boni Tessi n'est plus. Il a rejoint la demeure éternelle ce vendredi 14 novembre 2025, des suites d'une maladie.
Le regretté est un Administrateur du Trésor à la retraite, député à l'Assemblée nationale, et maire de la commune de Nikki. Il a succédé à Théophile Nata à la tête de l'institution en charge de régulation des médias au Bénin.
Paix à son âme !

Categories: Afrique, European Union

2,5 tonnes de faux médicaments saisies, la revendeuse arrêtée

Fri, 11/14/2025 - 22:24

La Police républicaine a interpellé, ce jeudi 13 novembre 2025, une revendeuse de faux médicaments à Adamè, une localité située dans le 2e arrondissement de Bohicon, dans le département du Zou. La perquisition effectuée à son domicile a permis de saisir 2,5 tonnes de médicaments contrefaits.

Un entrepôt de faux médicaments démantelé à Bohicon. La propriétaire selon une publication de la Police s'apprêtait pour accueillir une cliente ce jeudi 13 novembre 2025 vers 9h, quand une équipe d'intervention du commissariat du premier arrondissement a fait irruption sur les lieux.
Soumise à l'interrogatoire, la propriétaire, « une revendeuse invétérée de médicaments de contrebande » selon la Police, est passée aux aveux. La perquisition qui a suivi a permis de découvrir 2,5 tonnes de faux médicaments. Désormais aux mains de la Police, elle sera présentée au Procureur de la République pour répondre de ses actes.

F. A. A.

Categories: Afrique, European Union

L'essence frelatée fait des dégâts à Zogbodomey

Fri, 11/14/2025 - 20:28

Un entrepôt d'essence a été réduit en cendres suite à un incendie survenu jeudi 13 novembre 2025 à Zogbodomey dans le département du Zou.

L'explosion d'un entrepôt d'essence à Zogbotahouè dans la commune de Zogbodomey a provoqué d'importants dégâts jeudi 13 novembre dernier. Plusieurs détonations ont été entendues aux environs de 9 heures.

Une femme se trouvant à quelques mètres de l'entrepôt a été grièvement blessée. La victime a été évacuée au centre de santé pour une prise en charge.

L'entrepôt a été consumé. Le pire a été évité grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers.

Une enquête est ouverte.
M.M.

Categories: Afrique, European Union

Eden food relève le défi des « 100 marmites en 24 heures »

Fri, 11/14/2025 - 20:27

La restauratrice béninoise « Eden food », de son vrai nom Love Anick Ploka cuisinera, samedi 29 novembre 2025, 100 marmites en 24 heures à l'espace CANAL OLYMPIA de Cotonou. Cette initiative est une œuvre caritative à l'endroit des démunies.

Une grande première dans la restauration béninoise. Depuis plusieurs semaines, une information devenu virale sur les réseaux sociaux annonce qu' Eden food cuisinera 100 marmites en 24 heures du samedi 29 à partir de 7 heures au dimanche 30 novembre à 7 heures.
Promu par Fernando Manofi, « 100 marmites en 24 heures » est un marathon culinaire visant à cuisiner 100 marmites de 50 kg en 24 heures. Ce défi culinaire solidaire rassemble la communauté autour d'un objectif commun : préparer et distribuer des repas nutritifs et réconfortants à environ 30 000 personnes, notamment des démunis, des prisonniers et des patients psychiatriques par le biais d'influenceurs, d'associations et d'organisations prêtes à aider.
Cette initiative permet également de valoriser la cuisine béninoise.
Les plats achetés sont destinés à la distribution dans les orphelinats, les banlieues, les hôpitaux et les maisons de retraite.
Chaque marmite représente l'espoir, la chaleur humaine et la solidarité.
Pour participer, consultez le site https://defiextreme.bj/dons/1

Marina HOUENOU (Stag)

Categories: Afrique, European Union

L'ANaGeM recrute à plusieurs postes

Fri, 11/14/2025 - 18:57

L'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a lancé le recrutement de : Directeur d'exploitation ; Directeur technique ; Responsable travaux et maintenance des fluides ; Responsable travaux et assainissement ; Responsable RH, juridique et contentieux ; Responsable marketing et communication ; Inspecteurs, Ambassadeurs propreté ; Agents de péage, circulation et stationnement ; Agent de sûreté et sécurité. La clôture des dépôts de candidature est fixée au 25 novembre 2025. Voici comment postuler...

Categories: Afrique, European Union

Le futur numérique de l'Afrique se discute à Cotonou les 17 et 18 novembre

Fri, 11/14/2025 - 18:06

Cotonou accueille, les 17 et 18 novembre 2025, le Sommet régional sur la Transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Co-organisé par le Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement du Bénin, le Sommet ambitionne d'accélérer la digitalisation dans la région et de renforcer la coopération entre États.

Contribuer à réduire la fracture numérique, alors qu'à peine 40 % de la population de la région utilise Internet malgré une couverture réseau pourtant disponible. Tel est l'objectif du Sommet régional sur la Transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre qui s'ouvrira le 17 novembre prochain au Sofitel hôtel Cotonou.

Le Sommet entend promouvoir l'extension du haut débit, l'harmonisation des politiques numériques et l'intégration des marchés digitaux. Il vise aussi à développer les compétences en intelligence artificielle, un levier essentiel pour stimuler l'innovation et anticiper les métiers de demain.

Décideurs publics, partenaires techniques et financiers, acteurs privés et experts du numérique feront le point sur les avancées enregistrées. Ils partageront les meilleures pratiques et chercheront à mobiliser de nouveaux investissements. Le Sommet doit aussi permettre d'identifier des engagements concrets pour encourager le secteur privé à investir davantage dans les infrastructures et les services numériques.

L'une des ambitions affichées est de soutenir le Marché Unique du Numérique, destiné à faciliter la circulation des services digitaux entre pays et à créer des opportunités économiques régionales. Les participants discuteront également d'une Déclaration commune, afin d'accélérer les réformes et de renforcer l'intégration numérique d'ici 2030, conformément aux objectifs de l'Union africaine.

En réunissant des acteurs de haut niveau, le Sommet veut installer une dynamique continentale. Il doit permettre d'élargir l'accès à Internet, d'améliorer les compétences en intelligence artificielle et de favoriser la création d'emplois numériques. Autant de défis majeurs pour une région où le potentiel d'innovation reste encore largement sous-exploité.
M. M.

Categories: Afrique, European Union

Environnement et le changement climatique en Afrique : Défis et stratégies durables

Fri, 11/14/2025 - 17:44

L'Afrique fait face à des défis majeurs liés à l'environnement et au changement climatique. Les phénomènes comme les sécheresses, inondations et famines deviennent plus fréquents et plus intenses, affectant directement la vie des populations, l'agriculture et les économies locales.

Le changement climatique impose à l'Afrique des coûts importants, pouvant atteindre jusqu'à 30 % des revenus de certains pays, ainsi qu'un déplacement massif de populations. La situation est d'autant plus préoccupante que l'Afrique contribue peu aux émissions mondiales, mais subit des impacts disproportionnés. Cette crise climatique menace la stabilité sociale et économique, en particulier dans des régions comme l'Afrique de l'Ouest et le Sahel. Plusieurs initiatives voient le jour pour mieux anticiper et limiter ces effets, allant de l'innovation technologique à la coopération régionale entre nations.

Ces enjeux sont au cœur des discussions internationales et attirent l'attention de nombreuses institutions comme la Banque africaine de développement. Ils soulignent la nécessité d'une action coordonnée et durable pour protéger les écosystèmes, garantir la sécurité alimentaire et soutenir les communautés vulnérables face au changement climatique.

Le changement climatique en Afrique présente des caractéristiques uniques liées à son climat, à ses écosystèmes et à ses activités humaines. Il est important de saisir les notions de base, les spécificités régionales ainsi que les causes naturelles et humaines qui influencent cette transformation.

Pour rappel, le changement climatique désigne une modification durable des conditions moyennes du climat de la Terre. Cela inclut des variations comme l'augmentation des températures, des précipitations changeantes et des phénomènes météorologiques extrêmes. En Afrique, ces variations affectent directement la vie quotidienne, les ressources naturelles et le développement économique. Le changement climatique n'est pas seulement une tendance récente, mais s'accentue avec les activités humaines.

Caractéristiques spécifiques du climat africain
Le climat africain est très divers, allant du désert chaud au climat tropical humide. Cela rend le continent particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. Les températures y augmentent plus vite que la moyenne mondiale, surtout dans les zones semi-arides comme le Sahel. Les sécheresses fréquentes et les inondations ont des impacts graves sur l'agriculture et la sécurité alimentaire. Les régions côtières font face à l'élévation du niveau de la mer, ce qui menace les zones urbaines et les écosystèmes fragiles.

Facteurs naturels et anthropiques
Plusieurs facteurs naturels influencent le climat africain, notamment les cycles solaires et les variations de l'océan Atlantique. Cependant, les causes humaines ont un poids plus important aujourd'hui. La déforestation, l'agriculture intensive, la croissance démographique et l'utilisation des énergies fossiles augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Bien que l'Afrique contribue à moins de 4 % des émissions mondiales, ses écosystèmes ressentent fortement ces changements. Des pratiques durables sont donc nécessaires pour limiter les impacts négatifs.

Le changement climatique en Afrique provoque des transformations marquées qui affectent directement les écosystèmes, les terres agricoles et la vie sauvage. Ces effets manifestent une pression croissante sur les ressources naturelles vitales.

En d'autres termes, l'Afrique connaît une augmentation des événements météorologiques violents, notamment des sécheresses prolongées et des inondations soudaines. Ces phénomènes touchent particulièrement les zones agricoles, réduisant la production alimentaire et augmentant l'insécurité alimentaire.

Les inondations causent aussi des dégâts aux infrastructures, perturbant les communautés locales. Les sécheresses affectent les sources d'eau potable, aggravant la pénurie d'eau. Certains pays doivent consacrer jusqu'à 9 % de leur budget pour gérer ces crises. Cet excès d'événements extrêmes perturbe la vie quotidienne et freine le développement économique.

Désertification et dégradation des sols
Le réchauffement global accélère la désertification en Afrique, surtout dans les régions semi-arides. La perte de végétation couplée à l'érosion diminue la qualité des sols.

La dégradation des sols réduit la capacité des terres à produire des cultures. Cela menace la sécurité alimentaire et pousse certaines populations à migrer. La déforestation et le surpâturage contribuent aussi à ce problème. En somme, les terres fertiles deviennent moins productives, ce qui a un impact direct sur les moyens de subsistance ruraux.

Aussi, note-t-on que les écosystèmes africains subissent une forte pression en raison des changements climatiques. La hausse des températures et les variations des précipitations modifient les habitats naturels. Plusieurs espèces animales et végétales sont menacées, certaines risquant l'extinction. La perte de biodiversité perturbe aussi les services écosystémiques essentiels, comme la pollinisation et la régulation des sols. Les zones protégées ne sont pas totalement épargnées, car les altérations climatiques dépassent les capacités d'adaptation de beaucoup d'espèces.

Et s'ensuivent les conséquences

Les communautés en Afrique subissent des impacts lourds du changement climatique. Ces effets touchent la production alimentaire, la santé des populations et l'accès à l'eau potable. Chaque domaine présente des défis majeurs qui compromettent la vie quotidienne.
Le changement climatique provoque des sécheresses fréquentes qui réduisent les récoltes. Les périodes de pluie deviennent imprévisibles, ce qui complique les cultures traditionnelles. Beaucoup de petits agriculteurs dépendent encore de méthodes sensibles aux variations climatiques.

Les sols s'appauvrissent et l'érosion augmente, rendant les terres moins fertiles. En conséquence, la production alimentaire baisse, ce qui accroît l'insécurité alimentaire dans plusieurs régions. Cette situation aggrave la pauvreté et la dépendance à l'aide alimentaire .

Certaines communautés adoptent des pratiques agricoles résilientes, comme les cultures résistantes à la sécheresse et la diversification des cultures. Mais ces solutions restent insuffisantes face à l'ampleur du problème.

Santé publique

Les changements climatiques aggravent la propagation de maladies. Les inondations créent des zones de stagnation d'eau, favorisant le développement de moustiques porteurs du paludisme. Les vagues de chaleur augmentent aussi les risques de maladies liées à la chaleur.

Les famines et l'insécurité alimentaire conduisent à une malnutrition qui affaiblit le système immunitaire. Les systèmes de santé locaux manquent souvent de ressources pour faire face à ces défis. La combinaison de ces facteurs provoque une hausse des maladies infectieuses et des troubles liés au stress environnemental. Cela met une pression importante sur les infrastructures sanitaires.

Les sécheresses prolongées réduisent l'accès à l'eau potable dans de nombreuses régions. Les nappes phréatiques s'épuisent et les rivières deviennent intermittentes. Cela affecte l'hygiène et la santé des populations. Les inondations, elles, contaminent souvent les réserves d'eau, causant des épidémies. La disponibilité inégale de l'eau rend difficile l'agriculture et l'élevage, deux piliers des économies rurales.

Certaines régions mettent en place des systèmes de collecte d'eau de pluie et des infrastructures pour mieux gérer les ressources hydriques. Ces efforts restent limités face à la demande croissante.

Des moyens de subsistance perturbés

Le changement climatique affecte directement les économies africaines par la perte des ressources naturelles et par des déplacements humains importants. Ces transformations remettent en cause les activités traditionnelles et posent des risques pour la stabilité économique.

Les variations climatiques provoquent des sécheresses, inondations et dégradations des sols. Ces phénomènes affectent fortement l'agriculture, secteur clé pour des millions d'Africains. Les agriculteurs perdent des récoltes et voient leur production diminuer, ce qui réduit leurs revenus.

Les systèmes agricoles traditionnels deviennent de moins en moins fiables. La sécurité alimentaire est menacée, notamment dans les zones rurales où peu d'alternatives économiques existent. Les pertes économiques se répercutent aussi sur le PIB national, ralentissant la croissance.

Les populations démunies et vulnérables sont les plus touchées, car elles dépendent entièrement des ressources naturelles. Le manque d'accès aux technologies adaptées aggrave leurs difficultés face aux chocs climatiques.

Les conditions climatiques extrêmes poussent des millions de personnes à quitter leur lieu de vie. Les sécheresses prolongées et les inondations détruisent des habitations et réduisent la disponibilité de l'eau potable. Des régions du Mali, du Bénin et même du Niger l'ont connu en 2024 et début 2025.

Ces déplacements massifs créent des pressions sur les régions d'accueil. Les infrastructures, l'emploi et les services sociaux sont souvent insuffisants pour répondre à la demande croissante. Cela peut générer des tensions sociales et ralentir le développement. Les migrations liées au climat se concentrent souvent sur des populations rurales pauvres. Ces mouvements modifient la structure démographique et économique dans plusieurs zones, augmentant la vulnérabilité générale face aux changements futurs.

Initiatives et politiques environnementales en Afrique
L'Afrique met en place des actions concrètes pour répondre aux défis du changement climatique. Ces actions incluent des stratégies adaptées aux besoins locaux et une coopération entre plusieurs pays et partenaires internationaux. L'objectif est de protéger les ressources naturelles tout en soutenant le développement économique.

Chaque pays africain développe des plans pour limiter les effets du changement climatique. Ces stratégies visent à renforcer la résilience des zones rurales face aux sécheresses et inondations. Elles incluent des mesures pour la gestion durable des terres et la protection de la biodiversité.

Le développement de l'agriculture durable et l'intégration des communautés locales dans les décisions environnementales sont prioritaires. De plus, les gouvernements adoptent des politiques qui favorisent l'utilisation des énergies renouvelables afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les stratégies nationales sont souvent soutenues par des fonds internationaux qui financent des projets d'adaptation, comme l'aménagement des bassins versants et la reforestation. Ces efforts contribuent aussi à préserver les moyens de subsistance des populations vulnérables.

Coopération régionale et internationale

L'Afrique a renforcé ses collaborations à l'échelle régionale pour un meilleur partage des ressources et des connaissances. Des organisations comme l'Union africaine et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest jouent un rôle clé dans cet effort.

Lors de sommets internationaux tels que la COP27, plusieurs initiatives ont été lancées pour mobiliser des financements et encourager les partenariats. Ces accords facilitent la mise en place de projets transfrontaliers pour la gestion de l'eau et la protection des écosystèmes.

La coopération inclut aussi le transfert de technologies propres. Les échanges avec les pays développés permettent à l'Afrique d'accélérer la transition énergétique tout en renforçant la gouvernance environnementale. Cela crée un cadre pour une croissance verte durable sur le continent.

Solutions innovantes et technologies durables

L'Afrique développe des solutions concrètes pour réduire l'impact du changement climatique. Ces innovations se concentrent particulièrement sur des sources d'énergie propres et des pratiques agricoles adaptées aux nouvelles conditions climatiques.

Le continent mise sur le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité pour diversifier ses sources d'énergie. Le solaire est particulièrement prometteur grâce à l'ensoleillement élevé dans de nombreuses régions. Plusieurs start-ups et projets publics installent des panneaux solaires pour alimenter des foyers et des villages isolés.

L'énergie éolienne gagne aussi du terrain, notamment dans les zones côtières et les hauts plateaux. Elle complète le solaire en fournissant de l'énergie lorsque le soleil est faible. L'hydroélectricité reste une source importante, en particulier dans les pays dotés de grands fleuves.

Ces solutions permettent de diminuer la dépendance aux énergies fossiles. Elles participent aussi à la création d'emplois verts et à l'amélioration de l'accès à l'électricité pour des millions de personnes.

Agriculture intelligente face au climat

L'agriculture en Afrique doit s'adapter rapidement aux changements climatiques. Les technologies aident à optimiser l'utilisation de l'eau, comme par exemple l'irrigation goutte à goutte, qui limite le gaspillage. Les agriculteurs utilisent des données climatiques et des outils numériques pour mieux planifier les semis et les récoltes. Ces innovations améliorent la résilience face aux sécheresses et aux inondations. Les semences résistantes à la sécheresse et aux parasites jouent un rôle important. Elles garantissent de meilleures récoltes même dans des conditions difficiles. Ces solutions soutiennent la sécurité alimentaire tout en respectant l'environnement.

La participation active des populations est essentielle pour lutter contre le changement climatique en Afrique. Cela inclut des efforts ciblés pour informer et responsabiliser différentes couches sociales, surtout les jeunes et les communautés locales, afin de promouvoir des actions concrètes.

Pour y parvenir pleinement, il urge de s'adonner à l'éducation environnementale sur le continent. Cette éducation environnementale se concentre sur la transmission de connaissances adaptées aux réalités locales et vise à développer la conscience des enjeux climatiques dès le plus jeune âge, notamment dans les écoles.

Des programmes éducatifs doivent intégrer des thèmes comme la gestion durable des ressources, les effets du changement climatique, et les comportements à adopter pour réduire l'empreinte écologique. Plusieurs initiatives régionales mobilisent plus de 300 élèves de divers pays africains pour explorer les impacts environnementaux. Cette formation favorise aussi la compréhension des liens entre environnement et développement économique. Elle prépare ainsi les jeunes à devenir des citoyens engagés capables de participer à des solutions durables.

L'autre facteur plus déterminant reste la mobilisation des jeunes et des communautés locales qui est cruciale pour le succès des actions climatiques. De nombreux projets encouragent leur implication directe dans la protection de l'environnement et l'adoption de pratiques innovantes. Des pays comme le Kenya, l'Ouganda et la Somalie illustrent cette approche, en favorisant la transparence et les partenariats scientifiques. Ces communautés reçoivent un soutien pour créer des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques.

Les campagnes de sensibilisation utilisent souvent des ateliers, des rencontres locales et des médias sociaux pour renforcer l'engagement. L'objectif est d'augmenter la participation active, notamment dans les zones rurales, où les effets du changement climatique sont souvent les plus graves.

Le développement durable reste une priorité. Il s'appuie sur les initiatives gouvernementales, des ONG, et des investisseurs. qui travaillent ensemble pour bâtir un avenir plus résilient face aux changements climatiques.

L'adaptation et l'atténuation nécessitent une approche intégrée, alliant science, technologie et engagement communautaire. Cela permettra de minimiser les impacts négatifs sur l'environnement et la société africaine.

Josaphat DAH-BOLINON

Categories: Afrique, European Union

L'ANIP met en garde contre de faux intermédiaires

Fri, 11/14/2025 - 17:02

L'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) met en garde les populations contre la multiplication de messages frauduleux circulant en ligne.

L'ANIP alerte sur « la circulation de messages et annonces frauduleux sur les réseaux sociaux » . Selon l'institution, certains individus se font aussi passer pour des relais administratifs. Ils se présentent comme des « facilitateurs dans certaines mairies et arrondissements ».

L'ANIP dément formellement toute collaboration de ce type.

L'Agence rappelle qu'elle « n'a désigné aucun intermédiaire, structure privée ou individu » pour l'accès à ses services. Elle avertit que toute démarche effectuée en dehors de ses circuits officiels met en danger les données personnelles des citoyens. Ces pratiques ne garantissent ni la confidentialité, ni le respect des délais.

L'ANIP invite donc les usagers à la vigilance. Elle les exhorte à passer exclusivement par ses dispositifs institutionnels. Pour des services « fiables, sécurisés et conformes aux procédures nationales », les citoyens doivent se rendre dans les points d'accueil officiels. Ces points sont situés dans les préfectures et les mairies. Ce sont les seuls lieux habilités à traiter les demandes liées à l'identification des personnes, précise le communiqué en date du 13 novembre 2025.
M. M.

Categories: Afrique, European Union

Un homme assassiné dans un litige foncier

Fri, 11/14/2025 - 16:57

Blessé par balles dans un conflit foncier à Lonfin dans la commune de Bopa, un homme passe de vie à trépas trois jours plus tard.

Une simple visite tourne au drame dans la commune de Bopa. Deux hommes effectuent, lundi 10 novembre 2025, une visite d'inspection sur un terrain objet de litige depuis des années dans l'arrondissement de Yègodoé.

Des individus armés non encore identifiés ouvrent subitement le feu sur les visiteurs avant de prendre la fuite.

Les deux hommes blessés ont été transportés au Centre hospitalier départemental (CHD-Mono) de Lokossa.

Malheureusement, l'un d'eux a succombé à ses blessures, jeudi 13 novembre 2025.

Le commissariat de Bopa a ouvert une enquête pour identifier les auteurs d'une telle tentative criminelle.

Marina HOUENOU (Stag)

Categories: Afrique, Pályázatok

La Cour suprême déboute Les Démocrates

Fri, 11/14/2025 - 16:55

Le recours du principal parti de l'opposition Les Démocrates (LD) contre la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) dans le cadre des élections communales de 2026 a été rejeté.

Les sages de la Cour suprême ont rejeté le recours du parti Les Démocrates ce vendredi 14 novembre 2025. LD avait saisi la juridiction contre la Commission Electorale Nationale qui a rejeté ses listes de candidatures aux communales de 2026 pour incomplétudes de certaines pièces.

Cette décision met fin à l'espoir des Démocrates de participer aux élections communales de 2026 après le rejet du dossier de leur duo candidat à la présidentielle d'avril 2026.
M. M.

Categories: Afrique, Pályázatok

Patrick Djivo des LD affiche son soutien à Wadagni

Fri, 11/14/2025 - 16:52

Le candidat de la mouvance, Romuald Wadagni, suscite un intérêt croissant, y compris au sein des anciens cadres du principal parti de l'opposition notamment Les Démocrates (LD).

A l'issue d'une rencontre, jeudi 13 novembre 2025, avec les présidents des partis Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et Bloc Républicain (BR). Patrick Djivo, ex membre du parti d'opposition Les Démocrates a affiché son soutien total à Romuald Wadagni, candidat de la mouvance à la présidentielle 2026. « Je suis le supporteur numéro un de Wadagni », a-t-il indiqué.

Patrick Djivo dit être prêt à travailler avec l'une ou l'autre formation de la mouvance, selon l'intérêt qu'elles trouveraient à sa participation. « Si le BR dit “Djivoh, ta compétence me plaît”, je vais travailler avec eux. Si l'UP-R le dit, je vais travailler avec eux ».

Pour l'ex-Démocrates, le rapprochement avec la mouvance est déjà une réalité. « Je suis déjà autour de la table, je mange avec eux, je me sers, je bois. Alors, où est le frein ? (...) Reconnaissez que je suis en plein pour l'émergence. Il n'y a pas d'ambiguïté », a expliqué Patrick Djivo. Il justifie ce ralliement en ces termes : « Nous voulons que le peuple béninois se retrouve dans la paix et que les choses aillent au mieux ».

M. M.

Categories: Afrique, Pályázatok

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