La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) lance son premier investissement en Afrique subsaharienne en accordant à la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE) un prêt de 30 millions d'euros.
Le Bénin obtient le premier investissement de la BERD en Afrique subsaharienne. Elle a accordé à la Société Béninoise d'Énergie Électrique (SBEE), un prêt souverain de 30 millions d'euros. Grâce à ce prêt, la SBEE va moderniser son infrastructure de distribution afin d'améliorer le quotidien des communautés rurales et des ménages vulnérables, en particulier des femmes.
Le prêt de la BERD s'inscrit dans un programme de 173 millions d'euros, cofinancé par l'Agence Française de Développement, chef de file de cet investissement, et la Banque Européenne d'Investissement. « Ce programme de financement bénéficiera également d'une subvention d'investissement de la Plateforme d'investissement pour l'Afrique de l'Union européenne » informe la BERD.
Le projet permettra de connecter au réseau électrique 120 000 nouveaux foyers, soit 600 000 personnes, dans 750 villages et villes rurales. « Cet investissement transformateur contribuera à élargir l'accès à une électricité fiable pour des milliers de familles. Il renforcera également la résilience et la durabilité des infrastructures énergétiques du Bénin, éléments fondamentaux pour accélérer le développement rural et libérer le potentiel économique », a déclaré Dasha Dougans, chef de la BERD au Bénin. Depuis 2024, le Bénin est devenu actionnaire de la BERD en 2024 et pays d'opération en juillet 2025.
Foreign aid is an important component of international economic exchange and has historically been a central topic in International Relations (IR) scholarship. This phenomenon prompts fundamental questions regarding the motivations behind states’ allocation of resources beyond their national borders and the processes by which donor preferences are shaped at the nexus of power, interests, and ideas. Conventional IR theories concur on the premise that aid is inherently political. Subsequent scholarship has expanded upon this foundation, examining a broad range of systemic and domestic determinants of aid, emphasising how state interests, institutions, and the political economy of donors influence aid allocation. This article provides an overview of the extant literature, including pertinent debates, and presents significant advances in the field of the international political economy of aid. It also highlights how recent geopolitical shifts challenge conventional understandings of aid and concludes by proposing a reversal of the classic question for future research—from why states give aid to why they are increasingly reluctant to do so.
Foreign aid is an important component of international economic exchange and has historically been a central topic in International Relations (IR) scholarship. This phenomenon prompts fundamental questions regarding the motivations behind states’ allocation of resources beyond their national borders and the processes by which donor preferences are shaped at the nexus of power, interests, and ideas. Conventional IR theories concur on the premise that aid is inherently political. Subsequent scholarship has expanded upon this foundation, examining a broad range of systemic and domestic determinants of aid, emphasising how state interests, institutions, and the political economy of donors influence aid allocation. This article provides an overview of the extant literature, including pertinent debates, and presents significant advances in the field of the international political economy of aid. It also highlights how recent geopolitical shifts challenge conventional understandings of aid and concludes by proposing a reversal of the classic question for future research—from why states give aid to why they are increasingly reluctant to do so.
Excellente nouvelle pour les habitués d’Air Algérie! La compagnie nationale déploie une promotion fidélité inédite. Air Algérie renforce son programme de fidélité avec une nouvelle […]
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It is clear 2026 will not be a routine year for global development cooperation. The US is now a deliberate norm-breaker under Trump 2.0, China is edging into high-income status while insisting it is still “developing”, close to 80 per cent of the population in low- and middle-income countries live under some form of autocracy, and Russia is selling long-term nuclear dependence as a development offer. At the same time middle powers from Brazil to the Gulf states are quietly turning that turmoil into leverage. In a new IDOS Policy Brief we argue that these dynamics are not background noise but the core story that will shape cooperation in the next few years.
It is clear 2026 will not be a routine year for global development cooperation. The US is now a deliberate norm-breaker under Trump 2.0, China is edging into high-income status while insisting it is still “developing”, close to 80 per cent of the population in low- and middle-income countries live under some form of autocracy, and Russia is selling long-term nuclear dependence as a development offer. At the same time middle powers from Brazil to the Gulf states are quietly turning that turmoil into leverage. In a new IDOS Policy Brief we argue that these dynamics are not background noise but the core story that will shape cooperation in the next few years.
Un temps résolument hivernal s’installe sur l’Algérie en cette deuxième moitié du mois de décembre. Depuis hier, les conditions météorologiques se dégradent progressivement, avec le […]
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L'Amazone en Cheffe, Keith Sonon a bouclé dans la soirée de ce mardi 16 décembre, 15 jours consécutifs de cuisine non-stop au Palais des Congrès de Cotonou.
L'Amazone en Cheffe, Keith Sonon poursuit son marathon culinaire entamé le 1er décembre. Elle a bouclé dans la soirée de ce mardi, 15 jours de cuisine non-stop.
Avec l'ambition de porter haut les couleurs du Bénin, Keith Sonon a démontré une résilience exceptionnelle. Après avoir dépassé la barre des 15 jours, l'Amazone en Cheffe a décidé de prolonger son exploit. Dans une atmosphère mêlant ferveur populaire et admiration, le public béninois continue de suivre heure après heure cette performance inédite.
Durant ces quinze jours d'endurance extrême, l'Amazone en Cheffe a bénéficié d'un soutien massif (encouragements de citoyens, présence de personnalités publiques, relais sur les réseaux sociaux).
A.A.A
Les Guépards du Bénin peaufinent leur préparation au Maroc à quelques jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, prévu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Installée au Ziaida Palace & Spa de Benslimane, l'équipe du Bénin affiche un effectif presque complet. L'ambiance est studieuse chez Les Guépards.
Seul Junior Olaitan manque encore à l'appel. Son arrivée est attendue dans les prochaines heures.
Ce mercredi 17 décembre, le groupe effectuera une séance d'entraînement à 16h30.
Jeudi matin, les Guépards quitteront Benslimane pour rejoindre Rabat. Là, ils s'installeront à l'hôtel Tour Hassan Palace.
Dans l'après-midi, à 15h, une cérémonie officielle de remise du drapeau aura lieu à l'ambassade du Bénin à Rabat.
La CAN Maroc 2025 réunit 24 sélections africaines du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 . Elle se disputera sur plusieurs sites du royaume. La finale est prévue à Rabat.
M. M.
L'écrivain et chroniqueur littéraire, Constantin Amoussou a été condamné, ce mardi 16 décembre 2025, à 8 ans de prison ferme pour viol sur mineure de 14 ans par le tribunal d'Abomey-Calavi.
La justice béninoise a rendu son verdict dans l'affaire de viol sur mineure impliquant l'écrivain Constantin Amoussou. À l'issue du procès, l'accusé est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal l'a condamné à huit (08) ans de prison ferme. En plus de la peine privative de liberté, Constantin Amoussou devra s'acquitter d'une amende de 500 000 FCFA au profit de l'État, ainsi que de 500 000 francs CFA à verser à l'INF.
Constantin Amoussou a été interpellé le 16 septembre après une plainte déposée conte lui. Présenté au procureur de la République près le tribunal d'Abomey-Calavi, il a été déposé en prison.
Selon les faits, la victime âgée de 14 ans a été contactée sur les réseaux sociaux par l'écrivain. C'est suite à un rendez-vous avec la victime et son père à son bureau que la plainte de viol a été déposée.
A. A. A
La 2ᵉ édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP) s'est achevée, samedi 13 décembre 2025, par une marche et une séance de fitness des parcs nationaux à Fidjrossè plage, Cotonou.
Organisée par African Parks dans le cadre de la 2e édition du FIEP, la marche et le fitness des parcs nationaux, ont mobilisé un nombre impressionnant de participants. Du rond-point de Fidjrossè Plage au carrefour Bio Guerra, en aller-retour, les participants ont parcouru environ 5 kilomètres dans une ambiance conviviale et sportive. « Le sport, c'est la santé. Un corps sain dans un environnement sain est important, c'est pourquoi nous associons le sport à la conservation et à la nature », a expliqué Nazir Mohamed Kouchele, directeur du développement commercial et des Partenariats d'African Parks Bénin.
Au-delà de l'effort physique, la marche a servi de cadre de sensibilisation à la conservation de la biodiversité. Les stands d'exposition, des photographies des espèces emblématiques des parcs nationaux ont permis aux participants de découvrir la richesse des parcs ainsi que le modèle de gestion mis en œuvre par African Parks. « Le tourisme dans les parcs nationaux est suspendu à cause de la crise sécuritaire. Nous avons décidé de ramener des bouts de parcs vers les populations de Cotonou et environ afin de leur permettre de profiter de la beauté et de la richesse de nos parcs nationaux », a précisé Nazir Kouchélé.
Les participants ont également dégusté des produits du label « PUR » commercialisés par les Parcs pour soutenir les communautés locales, notamment les pastilles de baobab, le miel, ainsi que des liqueurs de karité et de baobab, fruits du travail des coopératives riveraines accompagnées par l'ONG.
Une initiative saluée par les participants
La forte mobilisation pour la marche et le fitness des parcs nationaux a été saluée par le conservateur principal Abdel Aziz Babamoussa, directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). « Ça fait du bien à l'organisme. La mobilisation était très belle. Je pense que c'est une réussite », a-t-il affirmé.
Pour de nombreux participants, le FIEP constitue une opportunité de découverte et de partage. « Ce n'est pas évident pour tout citoyen béninois ou tout étranger qui se trouve au Bénin de savoir ce qui se passe dans nos parcs nationaux. Ces genres d'initiatives permettent de mettre en lumière les activités des parcs nationaux et d'avoir l'adhésion de toute la population », a indiqué le forestier, capitaine-major Arnaud Orekan.
Yasmina Adébi s'est aussi réjouie de l'organisation du FIEP : « Je suis heureuse d'avoir participé à ce forum. C'est une nécessité de conserver nos parcs nationaux pour que les générations futures puissent avoir l'opportunité de connaître ce qu'on appelle ressources naturelles, faune et habitat ».
Du côté des communautés riveraines, la satisfaction est également manifeste. Francisco Cocou Jeannot, Secrétaire Exécutif de l'Union Régionale des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (UR-AVIGREF) du Parc National W-Bénin, a salué les progrès observés depuis la délégation de gestion des parcs de la Pendjari et du W-Bénin à African Parks. « Il y a une métamorphose dans la manière dont les parcs sont gérés. Les communautés participent activement aux activités sur le terrain », a-t-il affirmé.
Des heureux gagnants
La marche a été suivie d'une séance fitness et de challenges sportifs (tractions, burpees, squats, push-up, suspension, tirage de sacs), réunissant plus de 30 compétiteurs, hommes et femmes. À l'issue des différentes étapes, la ranger N'Tia Diane a remporté le prix Fitness des Parcs Nationaux 2025. Elle a gagné une moto neuve. « Je ne m'y attendais pas. J'ai concouru avec beaucoup d'hommes et ça n'a pas été facile. Je suis fière d'y être arrivée », a-t-elle confié.
N'Tia Diane, gagnante du prix Fitness des Parcs Nationaux 2025Les 2e et 3e prix ont été attribués respectivement à Abib Karim et Akpona Tayewo. Ils sont repartis chacun avec un téléphone de Moov Africa chacun, des tee-shirts et d'autres lots. « C'est une fierté pour moi d'avoir décroché la 2e place. Merci à African Parks », a déclaré Abib Karim.
La 2e édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP) organisée par l'ONG African Parks sous l'égide du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable en collaboration avec le CENAGREF, la DGEFC et l'ANPT a été également marquée par un panel de haut niveau le vendredi 12 décembre. Les échanges ont porté sur les enjeux et perspectives de la conservation dans le complexe W-Arly-Pendjari face à la crise sécuritaire. Des discussions ont été aussi menées sur la relance de la Semaine Nationale des Aires Protégées au Bénin qui intégrera le concept du FIEP d'African Parks. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude au gouvernement à travers toutes les structures qui ont été représentées. Il y a aussi une panoplie de partenaires. C'est vraiment satisfaisant de voir autant d'acteurs réunis autour des parcs nationaux », a conclu le représentant Pays d'African Parks, Eric Stanislas Hermann.
Par l'organisation de cette 2e édition du FIEP, African Parks confirme sa volonté de renforcer l'adhésion populaire à la conservation de la biodiversité et de faire des parcs nationaux une cause partagée par tous les Béninois.
Akpédjé Ayosso
Quelques images
En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministère de l'Intérieur, en étroite coordination avec les différents départements gouvernementaux, services et institutions concernés, s'est employé à élever le niveau de mobilisation pour faire face aux éventuelles répercussions des perturbations météorologiques durant l'hiver 2025-2026.
Pour faire face aux éventuelles répercussions des perturbations météorologiques durant l'hiver 2025-2026, les walis des régions et les gouverneurs des provinces et préfectures concernées ont été appelés à renforcer, sur le terrain, les dispositifs de suivi minutieux de l'évolution des conditions météorologiques, à assurer une coordination étroite entre les différents intervenants et à prendre des mesures proactives et préventives à même de protéger la population et d'atténuer les dégâts potentiels, conformément aux Hautes Orientations Royales, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Ainsi, il a été procédé à l'activation du centre de pilotage et de veille au niveau du ministère de l'Intérieur, en plus de la mise en place et de l'activation des comités provinciaux de veille et de suivi, dans le cadre du Plan national de lutte contre les effets des vagues de froid au titre de la saison hivernale 2025-2026.
Ce plan d'actions mis en place prend en compte de larges franges de la population résidant dans les douars relevant de plusieurs collectivités territoriales réparties sur 28 préfectures et provinces, afin d'apporter assistance et soutien nécessaires aux personnes affectées pour alléger leurs souffrances dans ces conditions difficiles qui pourraient résulter des perturbations météorologiques, et ce à travers un accompagnement continu sur le terrain, en tenant compte des spécificités de chaque région et de la nature des risques potentiels auxquels elles pourraient être confrontées durant cette période.
Le ministère de l'Intérieur, à travers ses services centraux et territoriaux, et avec la participation des différents départements concernés, va œuvrer pour élever le niveau d'intervention, grâce au suivi continu de la situation sur le terrain, à l'approvisionnement régulier des zones concernées en produits de base et en matériel de chauffage, ainsi qu'à la mobilisation des moyens logistiques nécessaires et leur déploiement proactif à proximité des voies qui pourraient être bloquées, pour un éventuel désenclavement.
Ces mesures concernent aussi l'organisation d'opérations de distribution d'aides alimentaires, de couvertures et de bois de chauffage au profit des catégories ciblées, ainsi que sur la garantie d'une intervention immédiate en faveur des personnes se trouvant dans des situations critiques ou d'urgence, tout en veillant à assurer la continuité des liaisons routières et téléphoniques et la fourniture des fourrages nécessaires à la protection du cheptel dans les zones touchées.
Réaffirmant la mobilisation totale des différents services et autorités publics, en exécution des Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministère de l'Intérieur insiste sur la poursuite des efforts nécessaires pour atténuer les souffrances de la population, assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens et faire face à tous les défis que pourraient occasionner les perturbation météorologiques durant cette saison d'hiver.
Le ministère de l'Intérieur a exhorté l'ensemble les citoyens, particulièrement ceux résidant dans les zones concernées, à redoubler de vigilance et à faire preuve de la plus grande prudence, tout en se conformant aux recommandations de sécurité émises par les autorités compétentes et en évitant toute prise de risque susceptible de mettre en danger des vies humaines et les biens.
Les populations sont invitées à la prudence lors des déplacements et à éviter d'emprunter les axes et voies menacés d'interruption, compte tenu des fortes perturbations climatiques qui pourraient survenir prochainement.
À l'occasion de la 2ᵉ édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP), tenue ce vendredi 12 décembre 2025 à l'hôtel Azalai de Cotonou, African Parks a présenté ses principales réalisations de l'année en matière de gestion des parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin.
Malgré un contexte sécuritaire délicat, African Parks a réalisé des progrès majeurs. Pour maintenir la maîtrise des espaces protégés, 94 nouveaux rangers ont été recrutés et formés en partenariat avec la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse. Les équipes ont intensifié les patrouilles permettant l'interpellation de braconniers et la saisie d'armes, munitions et ivoires. Cette présence accrue demeure essentielle pour la protection de la faune.
Faune : des signes encourageants
Les inventaires 2025 montrent une stabilité générale des populations de grands mammifères. Les éléphants et hippopotames enregistrent même une croissance notable. Le retour inattendu des vautours dans la Pendjari et l'observation d'un nombre élevé de nouveau-nés illustrent une dynamique positive des écosystèmes. Dans l'enclos de conservation, la population de damalisques est passée de 10 à 18 individus. Pour améliorer le suivi scientifique, 23 éléphants ont été équipés de colliers satellitaires et plus de 100 caméras-pièges ont été installées dans les deux parcs.
De meilleures conditions pour le personnel
Plusieurs chantiers ont renforcé la fonctionnalité et la sécurité des parcs. Il s'agit de la rénovation et aménagement de bureaux au siège du CENAGREF à Kandi ; la construction d'un nouveau bâtiment à la direction du parc de la Pendjari ; l'amélioration des infrastructures sécuritaires au W-Bénin ; l'entretien des pistes pour faciliter les opérations.
African Parks a mobilisé 1,58 million USD de crédits carbone, redistribués selon un accord avec l'État, les communautés et Verra. Parallèlement, 17 555 USD ont été obtenus pour soutenir le suivi satellitaire et les actions auprès des communautés.
Plus de 43 000 personnes sensibilisées
L'organisation a multiplié les séances d'information autour des règles du parc, l'importance de la conservation de la biodiversité et les pratiques écoresponsable. Pour atténuer les conflits homme-faune, 306 victimes ont été indemnisées, et 162 autres le seront prochainement.
African Parks a apporté un appui massif aux écoles riveraines avec la dotation de matériels didactiques, de fournitures et de mobiliers scolaires. Sans oublier la rénovation et la construction de plusieurs infrastructures ainsi que la prise en charge d'enseignants.
Des revenus nouveaux pour les communautés
African Parks a soutenu plusieurs filières génératrices de revenus notamment l'apiculture, la collecte et la transformation des fruits de baobab, la production d'huiles végétales, de l'eau de vie Karitan, une liqueur à base de la pulpe de Karité.
– 2,3 tonnes de miel produites pour 3,1 millions FCFA générés ;
– 350 litres d'huile de neem pour 1,1 million FCFA ;
– 8,7 tonnes de poissons pour 8,5 millions FCFA ;
– Et plus de 14 tonnes de fruits de baobab transformées par des coopératives ;
Pour réduire la transhumance dans les parcs, des actions de formation, de production de fourrages et de vaccination animale ont été menées, avec 50 000 têtes de bétail vaccinées. Une quarantaine de jeunes ont été formés à l'entreprenariat agricole et accompagnés dans la mise en place de leurs activités.
Accès à l'eau et cohésion sociale
Plusieurs forages ont été réparés ou réhabilités dans les deux parcs, tout comme le barrage de Batran pour soutenir les activités pastorales et maraîchères. Des tournois sportifs ont également été organisés pour renforcer le lien entre communautés et parcs. En dépit des menaces sécuritaires, les parcs de la Pendjari et du W-Bénin continuent de démontrer leur résilience.
Avec l'appui du gouvernement, des partenaires et des communautés locales, African Parks confirme en 2025 une dynamique de conservation efficace.
Akpédjé Ayosso