Le chantre Félix Didolanvi alias “Pêcheur”, est décédé mardi 25 novembre 2025 dans sa 92ᵉ année.
Deuil au sein de l'Église du Christianisme céleste du Bénin. Le vénérable Suprême Évangéliste Félix Didolanvi s'en est allé. Son décès a été annoncé ce mardi. Félix Didolanvi est une figure emblématique du Gospel béninois. « Il a consacré sa vie au service du Seigneur à travers la musique sacrée. (…) Son départ laisse un grand vide, mais son héritage, lui, demeure : un engagement sans faille, un amour profond pour la louange, et une empreinte indélébile dans l'histoire musicale de notre église », écrit le président Chargé Paroissial d'Akpakpa Centre dans une publication sur Facebook.
A.A.A
Au terme des travaux du 7e Sommet UA-UE tenu à Luanda, les deux institutions continentales ont salué leur partenariat stratégique et pris de nombreux engagements. A travers le communiqué final publié au terme de deux jours d'échanges et de rencontres, les 80 délégations présentes à ce rendez-vous ont réitéré leur volonté commune de soutenir et de promouvoir le multilatéralisme, seule option pour éviter le chaos.
Fin du 7e Sommet UA-UE. Les pays ont insisté au cours des assises sur le multilatéralisme pour permettre des avancées conjointes, une convergence stratégique et un renforcement de la coopération, au service d'une gouvernance mondiale et d'un système financier plus efficaces, s'appuyant sur les progrès réalisés cette année au G20 et à la Conférence sur le financement du développement, pour promouvoir un nouveau paradigme financier, dépassant un modèle d'aide au développement désormais obsolète. Selon le communiqué final publié ce mardi 25 novembre 2025 au terme des deux jours d'échanges et de rencontres, outre l'évolution vers un modèle de partenariat fondé sur la co-propriété et le co-investissement, la Fondation Afrique-Europe se félicite de l'accent mis dans la Déclaration sur plusieurs piliers essentiels déjà portés par son Groupe de Haut Niveau et son rapport 2025, notamment, le renforcement de la lutte contre les flux financiers illicites (FFI) ; la libération du potentiel de l'économie bleue ; la promotion de l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur ; l'amélioration de la résilience des systèmes de santé ; et du rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe.
Renforcer la lutte contre les flux financiers illicites (FFI)
Ces flux représentent en moyenne une perte annuelle de 90 milliards de dollars pour l'Afrique, autant de ressources qui pourraient être investies dans le développement mais qui affaiblissent au contraire le potentiel économique et les finances publiques. Le 7ᵉ Sommet réaffirme un engagement commun à intensifier l'action contre « les flux financiers illicites, l'évasion fiscale, la criminalité organisée, la fraude et la corruption, ainsi que le financement du terrorisme », et en faveur de la coopération sur l'optimisation fiscale. Selon le State of Africa-Europe 2025 Report, la rétention de ces fonds sur le continent aurait pu accroître le stock de capital africain de plus de 60% et relever le PIB par habitant de 15%. La Déclaration souligne également que la mobilisation des ressources domestiques constitue le pendant indispensable à ces efforts, et un impératif partagé pour renforcer la résilience à long terme.
Libérer le potentiel de l'économie bleue
Pratiquement absente du Sommet de 2022, l'économie bleue figure désormais dans la Déclaration de cette année, qui engage les pays à « promouvoir le développement d'une économie bleue durable ». Le State of Africa-Europe 2025 Report rappelle son poids croissant : dans l'UE, elle génère environ 890 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel ; en Afrique, près de 300 milliards de dollars, avec une projection à 576 milliards d'ici 2063, et soutient 50 millions d'emplois. Situé au carrefour du commerce, de la sécurité, de la résilience climatique, de la biodiversité et de la transformation économique, ce secteur constitue un levier stratégique pour optimiser l'allocation des ressources - une priorité de la Fondation Afrique-Europe, qui accompagne la création d'un « Hub africano-européen de la finance et de l'innovation pour l'océan », lancé lors du Blue Africa Summit.
Promouvoir l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur
Le Sommet s'engage à « soutenir tous les pays africains dans leurs efforts de développement, d'industrialisation, de diversification des exportations et d'intégration aux marchés régionaux » en promouvant « le développement durable des chaînes de valeur », notamment dans les minéraux critiques et stratégiques. Cette coopération est essentielle pour montrer qu'il est possible de concilier développement et climat : en alignant investissements dans les infrastructures, l'accès à l'énergie, les minéraux de transition et l'économie bleue, l'Afrique et l'Europe peuvent bâtir une industrie verte compétitive. Les coopérations pilotes sur l'hydrogène, l'ammoniac ou encore l'acier, le ciment et l'aluminium verts illustrent ce potentiel de partenariats « gagnant-gagnant ».
Améliorer la résilience des systèmes de santé
Pilier historique du partenariat, l'investissement dans les capacités de fabrication africaines - pour garantir souveraineté et sécurité sanitaire - demeure l'un des exemples les plus concrets de transformation des engagements UA-UE en actions. La Déclaration réaffirme le soutien au « développement de la production locale de produits de santé en Afrique » et souligne l'importance de « financements de santé prévisibles, domestiques, innovants et mixtes ». Après l'annonce en janvier 2025 de la suppression de 83% des contrats de santé de l'USAID (soit un déficit de 5,7 milliards de dollars), le rapport met en avant le Compact d'Accra comme une feuille de route essentielle pour passer de la dépendance à la souveraineté sanitaire.
Reconnaître le rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe
La Déclaration souligne l'importance du secteur culturel pour renforcer « la solidarité, la paix, le dialogue ouvert et inclusif ». Le rapport 2025 identifie également la culture et les industries créatives comme des moteurs de transformation économique - notamment grâce à la révolution numérique - et comme un pilier d'un nouveau modèle de partenariat, particulièrement prometteur pour la jeunesse.
Les différentes délégations à Luanda ont estimé que pour que l'Afrique et l'Europe intensifient concrètement leur action, il est désormais essentiel de se concentrer sur la mise en œuvre des décisions du Sommet, au niveau granulaire des projets, stratégies et investissements, dans une logique de leadership partagé réelle.
F. A. A.
Le ministre du Cadre de vie et des Transports, Didier Tonato, a défendu, mardi 25 novembre 2025, devant les députés un budget en nette progression pour 2026.
La dotation du Ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du développement durable atteint 455,7 milliards FCFA, contre 359,8 milliards FCFA en 2025. La hausse est de 26,64 %. L'essentiel de l'augmentation vient des dépenses en capital. Elles passent à 439,5 milliards FCFA, soit 96,4 % du budget. Leur progression annuelle atteint 27,11 %. Le ministère explique cette évolution par un renforcement des investissements financés sur ressources intérieures et par une hausse des appuis extérieurs pour les infrastructures, l'environnement et les transports.
Les dépenses de fonctionnement restent limitées. Elles s'élèvent à 16,27 milliards FCFA. Elles couvrent les services essentiels, les transferts aux structures sous tutelle et l'appui aux communes.
Le budget 2026 intègre un volet gouvernance à travers le Programme de pilotage et de soutien aux services. Le ministère prévoit une meilleure gestion, une digitalisation des outils, un suivi-évaluation renforcé et une professionnalisation de la commande publique.
Les priorités portent sur la modernisation du réseau routier, le développement du transport multimodal, la construction de logements et d'infrastructures publiques, ainsi que l'aménagement durable des villes. L'accent est mis sur l'assainissement pluvial et l'amélioration des services urbains.
Le ministère annonce un budget sensible au climat. Le Programme Environnement, Forêt et Climat consacre plus de 43 % de ses crédits à l'adaptation et à l'atténuation : restauration des terres, lutte contre les feux, agro-écologie, agriculture climato-intelligente et protection du littoral. D'autres programmes intègrent des normes résilientes pour les routes, les ponts et les ouvrages d'art, ainsi que des actions de résilience urbaine et d'efficacité énergétique dans la construction.
M. M.
Le ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines disposera en 2026 d'un budget de 175,27 milliards de FCFA, en recul de 13,72 % par rapport à l'enveloppe de 203,14 milliards votée en 2025, selon les données officielles. Malgré cette contraction, les investissements restent largement dominants, avec près de 98 % des crédits orientés vers les projets structurants.
L'énergie et l'eau concentrent les plus gros financements du budget 2026 du ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines. Le Programme Énergie recevra 59,37 milliards de FCFA pour améliorer la couverture électrique nationale et renforcer l'électrification, tandis que 108,43 milliards seront consacrés à l'eau potable, avec des objectifs ambitieux de desserte en milieu urbain et rural à l'horizon 2026. Les mines bénéficient de 2,19 milliards, destinés à stimuler les recettes extractives, et 5,28 milliards iront au pilotage et au soutien administratif.
L'année 2026 verra le démarrage des travaux préparatoires de deux nouvelles centrales électriques, l'une à Maria-Gléta (42 MW), l'autre à la GDIZ (148 à 225 MW). Le gouvernement poursuivra aussi l'implantation de centrales solaires dans plusieurs villes du pays, ainsi que le renforcement du réseau électrique.
Dans le domaine de l'hydraulique, il est prévu la réalisation de nouveaux forages, l'achèvement d'infrastructures dans les zones de socle, la mise en service du système d'alimentation en eau potable d'Akpakpa, de dizaines d'unités villageoises et de quatre barrages multifonctions dans le Nord.
Le ministère entend également accélérer les activités d'exploration pétrolière sur le champ de Sèmè et le Bloc 1, et prévoit la construction de deux laboratoires stratégiques : l'un dédié au contrôle de la qualité des produits pétroliers, l'autre à l'analyse des ressources minérales.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a abrité du 13 au 14 novembre 2025, l'African Buyers Programme (ABP), dirigé par Afreximbank. Cette rencontre stratégique a été l'occasion pour les participants d'explorer les opportunités d'investissement au sein de la zone économique spéciale, et de créer des rencontres B2B ciblées avec des fabricants de secteurs clés.
Afin d'élargir les possibilités d'approvisionnement de produits fabriqués sur le continent africain, des acheteurs venus du Nigeria, du Kenya, du Zimbabwe, du Botswana, de l'Éthiopie, de la Tanzanie, de Maurice et d'autres marchés, se sont réunis les 13 et 14 novembre dernier à la GDIZ, dans le cadre du Programme des acheteurs africains, une initiative de Afreximbank.
La délégation accueillie par Faki Adjé, directeur général adjoint de SIPI-BENIN S.A., a eu droit au cours de la première journée, à une présentation générale de l'écosystème industriel de la GDIZ, des infrastructures qui y sont implantées, le modèle d'investissement et la capacité de production de la zone. Une visite au sein de quelques unités de transformation visant à évaluer la qualité des produits et les normes opérationnelles, a marqué cette première journée.
La seconde journée de l'ABP à la GDIZ, a été consacrée à des visites supplémentaires sur site et à des réunions B2B structurées entre les participants et les industries basées dans la GDIZ. Ces sessions selon le service de communication de la SIPI-BENIN S.A., ont permis d'identifier des opportunités concrètes d'approvisionnement, des partenariats commerciaux potentiels et des pistes pour intégrer les fabricants de la GDIZ dans les chaînes de valeur régionales et continentales.
Ces engagements ont ouvert des voies concrètes pour la collaboration, de nouveaux canaux d'approvisionnement et des réseaux d'approvisionnement continentaux plus solides.
L'African Buyers Programme est conçu pour mettre en relation des acheteurs qualifiés avec des fabricants africains et afro-caribéens compétitifs, approfondir les chaînes de valeur régionales et accélérer le commerce intra-africain. L'une de ses activités principales consiste à faciliter les visites guidées des zones industrielles développées par ARISE IIP, permettant ainsi aux acheteurs d'évaluer directement les capacités de production et d'établir des partenariats commerciaux à long terme.
F. A. A.
Pour la cinquième fois depuis sa création, le festival Le Choc des Légendes dévoile sa thématique : “Le Procès de la Terre”, un procès pénal fictif d'exception où l'art oratoire devient un levier d'action et d'engagement collectif.
Ce festival international d'éloquence et de leadership réunira, les 28 et 29 novembre 2025, responsables politiques, décideurs, entrepreneurs du privé et créateurs de contenu autour d'un objectif commun : faire dialoguer les
imaginaires et les solutions pour façonner un avenir durable, tout en favorisant les échanges et les partenariats économiques entre l'Europe et l'Afrique.
Événement d'éloquence, d'arts, de culture et de business, Le Choc des Légendes trouve cette année au Bénin une terre d'accueil à son image. Pays de culture et d'humanisme, le Bénin s'impose aujourd'hui comme un carrefour de la création contemporaine en Afrique — un lieu de renaissance intellectuelle et artistique,
porteur de valeurs innovantes et solidaires.
“Le Choc des Légendes, c'est un festival d'éloquence unique au monde, où les idées se confrontent par la parole et font naître des rencontres inédites et des projets durables au cours d'un moment hors du temps”, souligne Pascal Gally, fondateur du Choc des Légendes.
La présidente de l'Institut National de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja a procédé ce mardi 25 novembre 2025, au lancement officiel de la campagne des « 16 Jours d'Activisme pour lutter contre la violence basée sur le genre ».
« Tous Unis pour mettre fin aux violences numériques faites aux femmes et aux filles », c'est le thème de l'édition 2025 de la campagne des « 16 Jours d'Activisme pour lutter contre la violence basée sur le genre » prévue du 25 novembre au 10 décembre. L'objectif est de sensibiliser, renforcer les connaissances et encourager des actions concertées pour protéger les femmes et les filles dans les espaces numériques.
Plan de l'INF pour cette campagne
L'Institut National de la Femme (INF) s'engage dans une mobilisation sociale et institutionnelle d'envergure nationale. Selon la secrétaire exécutive de l'INF, Flore Djinou, il est prévu entre autres : une campagne digitale de grande ampleur sur Facebook, TikTok, Instagram ; la diffusion en langues nationales des émissions interactives pour toucher toutes les couches sociales sur 12 radio communautaires sélectionnées sur toute l'étendue du territoire ; des séances d'initiation à la self-défense au siège de l'INF. « Nos mobiliserons les Zémidjans et tricycles qui porteront notre message à travers les 12 départements, dans les villes et zones périurbains », a ajouté Flore Djinou.
Pourquoi cibler les violences numériques ?
Les insultes, le harcèlement, le cyber-intimidation, les chantages sexuels sont les nouveaux visages de violences qui détruisent, isolent et parfois tuent. Selon la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, genre et protection sociale, Evelyne Dabiré, le rapport 2024 du Secrétaire général des Nations-Unies sur l'élimination des violences faites aux femmes souligne que la prévalence de la violence facilitée par la technologie varie entre 16 et 58 % selon les régions du monde. « Ces chiffres sont encore plus préoccupants pour les adolescentes et les jeunes filles et jeunes femmes particulièrement actives sur les réseaux sociaux », soutient la cheffe de file PTF Genre et Protection sociale.
Ce que le Bénin fait déjà
Dans son discours, la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a affirmé que le Bénin est l'un des rares pays africains disposant d'une base légale claire pour lutter contre ces violences. « Le Bénin a été un précurseur en se dotant d'un code du numérique dès 2017 puis en renforçant son cadre légal avec le code le nouveau code pénal. Ces outils juridiques portés par la volonté politique du gouvernement, permettent aujourd'hui de sanctionner les violences y compris celles qui s'exercent dans l'espace virtuel », informe Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Des appels à l'action
Pour la ministre des Affaires sociales, Véronique Tognifodé, la volonté politique est claire : mettre fin aux violences longtemps banalisées. Elle appelle à sensibiliser filles et jeunes femmes sur les risques du numérique et à briser le silence dans les villes comme dans les campagnes.
Le Représentant Résident UNFPA, Dr Richmond Tiemoko appelle chacun et chacune à s'unir pour garantir et reconquérir les espaces numériques et physiques au service de l'égalité, de la liberté de la justice pour mettre fin aux violences numériques faites aux filles et aux femmes au Bénin.
Des solutions adaptées à nos réalités
Selon la présidente de l'Institut National de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja « nos solutions devraient être adaptées à nos réalités ». Il faut, poursuit-elle, former à la sécurité numérique avec des formats simples (audios, vidéos, sessions communautaires basées sur l'oralité) ; renforcer le cadre juridique et institutionnel ; créer des espaces sûrs pour les survivantes, développer des outils numériques adaptés aux femmes non-lettrées et une collaboration multisectorielle afin d'harmoniser les politiques, de renforcer les actions de prévention et d'assurer un accompagnement efficace des victimes. À l'approche des échéances politiques, informe-t-elle, l'INF appelle à une veille numérique accrue pour prévenir les attaques sexistes ciblant les femmes engagées en politique.
En clôturant son discours, Huguette Bokpè Gnacadja a exhorté l'ensemble des acteurs à transformer les engagements en actions concrètes. « Ce n'est pas la technologie qui rend le monde dangereux, mais le silence des justes face à son mauvais usage. Agissons maintenant », a-t-elle conclu.
Akpédjé Ayosso
La carte du commerce mondial est en train d'être redessinée, et l'Afrique n'accepte plus de rester le simple fournisseur mondial de matières premières. Ces dernières années, une révolution silencieuse a émergé : les États africains renégocient leur place dans l'économie mondiale. Le continent établit désormais une nouvelle génération d'accords commerciaux avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, axés non pas uniquement sur l'extraction des ressources, mais sur l'industrialisation, la production locale et la création de valeur.
Du modèle d'exploitation au modèle de partenariat.
Pendant des décennies, le rôle de l'Afrique dans le commerce international s'est défini par l'exploitation. Les puissances étrangères extrayaient minerais, pétrole et produits agricoles à bas prix puis les raffinaient et les revendaient à l'étranger. Les profits quittaient le continent, tandis que pauvreté et dépendance restaient. Aujourd'hui, cette dynamique change. De nombreux gouvernements africains exigent que les accords commerciaux incluent désormais des conditions de production locale, de transfert technologique et de création d'emplois.
Des pays comme le Ghana, le Kenya, le Rwanda et la Côte d'Ivoire ont mis en place des politiques imposant que des étapes de la chaîne de valeur, notamment la transformation, l'emballage et le branding, restent sur le sol africain. C'est un tournant dans l'identité économique du continent : passer du rôle de fournisseur de cacao brut, de café ou d'or, à celui de producteur de chocolat fini, de café torréfié et de métaux raffinés.
Les Nouveaux Corridors Commerciaux
1. Afrique - Asie
Les échanges avec l'Asie, menés par l'Inde, le Japon et la Corée du Sud, évoluent vers une coopération industrielle plutôt qu'un simple commerce import-export. Le rôle de l'Inde dans le corridor IMEC et l'investissement japonais dans des usines d'assemblage automobile en Afrique de l'Est illustrent un nouveau modèle fondé sur la coproduction et les chaînes de valeur partagées. La Chine, elle aussi, passe progressivement des concessions minières à des partenariats industriels, même si les dirigeants africains exigent désormais plus d'équité, de transparence et de responsabilité environnementale.
2. Afrique - Europe
La nouvelle stratégie commerciale de l'Union européenne, illustrée par des initiatives comme Global Gateway et les accords de partenariat économique (APE), vise à renforcer les industries africaines. L'Europe met l'accent sur un approvisionnement durable, la coopération énergétique verte et le développement industriel. Les investisseurs européens commencent à voir l'Afrique comme une base de production pour les technologies vertes, les produits pharmaceutiques et le textile, bénéficiant de la jeunesse du continent et de sa proximité géographique.
3. Afrique - États-Unis
Dans le cadre de l'AGOA et des futurs accords prévus pour lui succéder, les États-Unis encouragent l'exportation africaine de produits finis plutôt que de matières premières. Les entreprises américaines investissent dans des pôles industriels africains, notamment dans les secteurs du textile, de l'habillement et de l'agro-transformation. Cette orientation reflète l'objectif de Washington de construire des partenariats commerciaux fiables en dehors de la sphère chinoise, tout en soutenant la gouvernance démocratique et la transparence.
L'Industrialisation : le Cœur de la Nouvelle Stratégie
La nouvelle vision du commerce africain repose sur un principe : produire en Afrique, exporter depuis l'Afrique et conserver les profits en Afrique. Cela implique de développer des infrastructures, des systèmes logistiques et des zones industrielles permettant une production à grande échelle. Les gouvernements africains planifient des zones économiques spéciales où investisseurs locaux et étrangers peuvent développer des usines pour transformer des produits agricoles, raffiner des minerais ou assembler des produits finis.
Par exemple :
• Le cacao peut être transformé localement en chocolat haut de gamme au Ghana et en Côte d'iVoire.
• La torréfaction et l'emballage du café peuvent être intensifiés en Éthiopie et en Ouganda
• La vanille, le beurre de karité et les fruits tropicaux peuvent devenir des piliers de l'industrie cosmétique et alimentaire biologique à Madagascar, au Nigeria et au Kenya.
Cette transformation nécessite des réseaux logistiques solides : ports modernes, systèmes douaniers numériques et lignes ferroviaires efficaces, soutenus par des accords commerciaux garantissant des tarifs justes et des réglementations prévisibles.
Rivaliser avec la Chine et S'ouvrir au Monde
L'essor de l'Afrique comme hub manufacturier crée un nouvel équilibre mondial. Alors que les coûts de main-d'œuvre augmentent en Asie, de nombreuses entreprises internationales regardent vers l'Afrique comme nouvelle frontière de production. Avec les infrastructures et la gouvernance adéquates, les pays africains peuvent concurrencer la Chine dans certains secteurs, notamment la transformation agro-industrielle, les textiles légers et les composants d'énergie renouvelable.
Cependant, cette concurrence n'exclut pas la coopération. L'avenir de l'Afrique repose sur des partenariats associant capital du Golfe, technologie occidentale et main-d'œuvre et ressources africaines. Une telle coopération triangulaire pourrait redessiner les flux commerciaux mondiaux et positionner l'Afrique comme base de production et comme marché de consommation de plus d'un milliard de personnes.
Recommandations pour la Prochaine Décennie
1. Investir dans les infrastructures : chemins de fer, ports, énergie et haut débit doivent constituer la base des nouveaux projets commerciaux.
2. Créer des clusters industriels : encourager des corridors régionaux reliant agriculture, logistique et industrie.
3. Réformer les systèmes tarifaires : simplifier les procédures douanières dans le cadre de la ZLECAf (AfCFTA).
4. Construire la Marque Afrique : soutenir les entrepreneurs africains dans la création de marques mondiales dans l'alimentaire, la mode et la technologie.
5. Négocier intelligemment : exiger dans chaque accord des dispositions pour le transfert de technologie, le développement des compétences et la participation locale.
Un Continent qui Réaffirme sa Valeur
L'ère de l'exploitation touche à sa fin. Le monde reconnaît désormais que l'Afrique n'est pas seulement une source de matières premières, mais un immense marché créatif capable de produire, d'exporter et d'innover. Les nouveaux accords commerciaux sont plus que des textes économiques : ce sont des déclarations de souveraineté et d'ambition.
Alors que l'Afrique renforce ses relations avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, elle se trouve à l'aube d'une maturité industrielle. La prochaine décennie déterminera si elle reste un maillon de la chaîne d'approvisionnement mondiale ou devient un partenaire à part entière dans la construction de la prospérité mondiale.
Rédigé par Samuel Shay, Entrepreneur et Conseiller Économique Senior du Traité des Accords d'Abraham.
Un drame survenu, lundi 24 novembre 2025 à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi a fait un mort.
Mort d'un conducteur de taxi-moto dans une agression à Hêvié. La victime essayait, selon Bip Radio, de maitriser un homme armé d'un couteau. Dans cette tentative, il a mortellement atteint le conducteur. Ce dernier n'a pas survécu à ses blessures. La même source précise que le suspect, présenté comme souffrant de troubles mentaux, errait dans le quartier en proférant des menaces contre les passants. La police républicaine est finalement intervenue. Les agents ont réussi à maîtriser et à interpeller l'auteur du drame.
A.A.A
Le Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè est désormais dirigé par le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il a pris fonction mercredi 19 novembre 2025, lors d'une cérémonie présidée par le Général de division Fructueux Gbaguidi, chef d'état-major général des Forces armées béninoises.
Un nouveau dirigeant à la tête du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè. Il a nom Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il succède au colonel Henri Tozé. En présence d'amis et de personnels des forces de défense et de sécurité, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a pris l'engagement d'œuvrer pour le bon fonctionnement du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè.
Officier de l'arme de l'infanterie, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a été promu commandant en septembre 2025. Il a intégré les Forces armées béninoises le 20 mai 1997. C'est un ancien enfant de troupe de la 4ème promotion du Prytanée militaire de Bembèrèkè.
A.A.A
A Natitingou, commune située dans le département de l'Atacora, la Police républicaine a interpellé deux individus suspectés d'appartenir à un réseau de vol et de recel de motocyclettes volées.
Des membres d'un réseau de vol et de recel de motocyclettes dans les mailles de la Police à Natitingou. Ce lundi 24 novembre 2025, alors qu'ils s'apprêtaient à vendre des motocyclettes d'origine douteuse dans les alentours d'un bar sur la route menant à Boukoumbé, la Police informée, s'est dépêchée « discrètement » sur les lieux. Les mis en cause, ayant vu les hommes en uniforme, ont pris leur jambes au cou.
La Police à travers une publication apprend que deux d'entre eux ont pu être interpellés sur place, tandis que trois autres sont parvenus à se soustraire à l'intervention policière, et sont activement recherchés. Sur les lieux de l'intervention, cinq motocyclettes de différentes marques ont été saisies et ramenées au commissariat.
Selon la Police, les soupçons qui pesaient sur les suspects ont été confirmés lorsqu'un usager s'est présenté dans l'après-midi pour déclarer le vol de sa motocyclette, survenu dans la matinée du même jour. Après vérification minutieuse des numéros d'identification et des caractéristiques techniques, les policiers ont découvert que la motocyclette volée figurait parmi les cinq motocyclettes saisies lors de l'interpellation. Une clé dite « passe-partout », permettant d'ouvrir ou de mettre en marche divers modèles de motocyclettes sans disposer des clés d'origine, a été retrouvée en possession des suspects, détaille la Police.
Les deux suspects interpellés appartiendraient à un « réseau transnational » de vol de motocyclettes. Leur mode opératoire repose sur « un système d'échanges croisés » qui consiste à transmettre les motocyclettes dérobées au Bénin aux membres du réseau opérant au Togo, et d'acheminer vers le Bénin, les motocyclettes volées au Togo. Un mode opératoire qui, selon la Police, complique leur traçabilité et rend plus difficile le travail d'identification aussi bien pour les victimes que pour les forces de l'ordre.
L'enquête ouverte se poursuit.
F. A. A.
Les sept (07) membres du Conseil d'Administration (CA) du Port Autonome de Cotonou ont été nommés, le 05 novembre 2025, par décret du président de la République Patrice Talon.
Le Conseil d'Administration (CA) du Port Autonome de Cotonou sera conduit pour les trois prochaines années, en attendant leur installation, par les personnalités que voici. Il s'agit de monsieur Sèdjro James ALLABI, représentant de la Présidence de la République ; monsieur Charles Inoussa SACCA BOCO, représentant du Ministère de l'économie et des finances ; monsieur Djamal Jean J. GBIAN TABE, représentant du Ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable ; monsieur Sèna Alastaire ALINSATO, représentant du Ministère du développement et de la coordination de l'action gouvernementale ; monsieur Kossi Casimir MIGAN, représentant de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin ; monsieur Jessugnon Germain AHISSOU, représentant de la Direction des affaires portuaires, maritimes et fluvio-lagunaires et madame Maryse LOKOSSOU, représentante de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin.
Nommés parmi les Administrateurs du PAC, Kossi Casimir MIGAN et Maryse LOKOSSOU sont respectivement Vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) et Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC-Bénin).
ANNONCE DE DÉCÈS
– La collectivité ADJAHOSSOU de Savalou
– Les collectivités TCHOBO et HOUÊDIN de Gbaffo Houégbo, Savalou
– La collectivité AMADOTÉ-AGBITO du Bénin et du Togo
– La collectivité DEGBE DODJI LANMANFANKPOTIN LANMANGBEZOUNWAN d'Adandokpodji et de Sinhoué Lègo
– Les familles HOUÊDIN, AMOUSSOU et TOSSOU de Gbaffo Houégbo, Savalou
– Les familles AMOUSSOU-KPÉTO de Grand-Popo et POGNON du Bénin et du Togo
– Les familles AMADOTÉ-AGBITO, KPAKPO, BAGLO du Togo et du Bénin
– Veuve Rita Ayélé BAGLO, épouse GBAGUIDI et ses enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Les enfants de Feue Marie-Léontine Ayoko BAGLO, épouse ZOMALÈTHO, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Marcel Ayité BAGLO, ses épouses et leurs enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Arsène Ayaï BAGLO, ses épouses et leurs enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Pépin Georges LANMAFANKPOTIN, son épouse et leurs enfants
– Les familles : TOGNON, AMADJI, ADANDEGNON, ASSONGBA, BAGLO, LANMANFANKPOTIN DEGBE, ATOLOU, ZANOU TONASSE, ALIA, KINDJIHOSSOU, GBAGUIDI, ZOMALÈTHO, DADJÈDJI, ADISSO, BAÏMEY, SAÏZONOU, BADILA
– Les familles parentes alliées et amies profondément touchées par les marques de sympathie et d'affection que vous leur avez témoignées lors du décès de leur très chère et regrettée fille, épouse, mère, tante, cousine, nièce, grand-mère, arrière-grand-mère et arrière-arrière-grand-mère :
Françoise Alihossi TOGNON, épouse BAGLO dite « Ayélénon »
Anciennement Commerçante au marché Dantokpa rappelée à Dieu le Mardi 28 octobre 2025, à Savalou dans sa 100è année
Vous renouvellent leurs sincères remerciements et vous prient de vous unir d'intention aux cérémonies funéraires qui se dérouleront selon le programme ci-après :
PROGRAMME DES OBSÈQUES
Vendredi 28 novembre 2025
20:00 Veillée de prière au domicile de la défunte, quartier Makinnou.
Samedi 29 novembre 2025
06:00 – 10:00 Recueillements et hommages au domicile de la défunte, quartier Makinnou.
10:30 Départ du corps pour l'Église catholique Saint-Antoine-de-Padoue, quartier Soha à Savalou.
11:00 Messe corps présent d'enterrement à l'Église catholique Saint-Antoine-de-Padoue de Savalou.
Priez pour le repos de son âme !
Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a présenté, lundi 24 novembre 2025, à la commission budgétaire un projet de budget de 210,07 milliards F CFA pour 2026. Ce montant est en baisse de 2,83 % par rapport à 2025.
Le budget 2026 du Ministère des enseignements maternel et primaire s'élève à 210,07 milliards F CFA. En 2025, il atteignait 216,19 milliards F CFA. La réduction prévue est de 6,12 milliards, essentiellement portée par le recul des dépenses ordinaires. Celles-ci s'élèvent à 202,59 milliards F CFA, soit une baisse de 3,16 %. Elles couvrent les dépenses de personnel, les biens et services et les transferts, respectivement fixés à 139,84 milliards, 22,65 milliards et 40,10 milliards F CFA.
Les dépenses en capital constituent l'un des rares postes en progression. Elles atteignent 7,47 milliards F CFA, contre 6,97 milliards en 2025, soit une hausse de 7,17 %. Cette enveloppe finance les investissements du ministère dans le cadre du Programme d'investissements publics (PIP).
Le ministre a détaillé les principaux projets prévus pour 2026. Parmi eux figurent le Fadec investissement, le Projet de renforcement de la qualité des enseignements primaires (Preqep) et le Pces-Emp dédié à la construction, la réhabilitation et l'équipement des salles de classe. Des travaux de clôture des écoles situées en bordure de voie et diverses opérations d'entretien d'infrastructures sont également programmés.
Conformément au Cadre de dépenses à moyen terme 2026-2028, la dotation du PIP progresse de 500 millions F CFA pour atteindre 7,47 milliards, financés uniquement par des ressources intérieures. Une part de 3,97 milliards F CFA sera transférée aux communes pour les constructions et réfections d'infrastructures scolaires.
Salimane Karimou a assuré que l'adoption du budget permettra d'engager les actions prévues dès janvier 2026 et donnera au ministère les moyens nécessaires pour mener sa politique éducative.
Le Bénin fait partie des pays activement représentés au Sommet Union africaine – Union européenne qui se tient à Luanda, en Angola.
Le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushègun Bakari Adjadi, prend part, au nom du gouvernement, au sommet UA-UE de Luanda aux côtés de nombreux chefs d'État. Le sommet réunit des dirigeants africains et européens afin d'aborder des questions liées à la : coopération économique, sécurité et gouvernance, transition énergétique et numérique, mobilité et développement des compétences, aux partenariats autour des ressources stratégiques.
La présence du président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Friedrich Merz, du président kényan William Ruto et du président sud-africain Cyril Ramaphosa témoigne du poids diplomatique de la rencontre.
Pour Cotonou, ce sommet est l'occasion de consolider sa place dans les grands dossiers continentaux et d'exprimer ses priorités : attirer davantage d'investissements européens, renforcer les programmes de formation et de mobilité pour les jeunes, soutenir l'industrialisation locale, bénéficier des initiatives de connectivité, d'énergie et d'infrastructures financées par l'UE.
Le ministre Olushègun Bakari Adjadi aura des échanges avec plusieurs partenaires bilatéraux afin d'accélérer des projets en cours dans les domaines de la sécurité, de l'éducation et de la transformation économique.
M. M.
L'Institut National de la Femme a procédé ce mercredi 25 novembre 2025, au lancement de la campagne des « 16 Jours d'Activisme contre les violences basées sur le genre ». La cérémonie de lancement se déroule à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou.
Cette édition est axée sur la lutte contre la violence numérique à l'égard des femmes et des filles. L'objectif est de sensibiliser, renforcer les connaissances et encourager des actions concertées pour protéger les femmes et les filles dans les espaces numériques. Nous y reviendrons.
A. A. A
Une opération spéciale de délivrance de passeports ordinaires biométriques est organisée, à partir du 1er décembre 2025, au profit des candidats au pélérinage 2026 à la Mecque, suivant le programme ci-après :
Le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse invite les candidats inscrits sur la liste supplémentaire des admissibles au concours direct de recrutement de cent quinze (115) fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au titre de l'année 2024, à prendre part à la visite médicale d'aptitude. Elle est prévue pour se dérouler du jeudi 27 au vendredi 28 novembre 2025, à partir de 07 heures précises, au Centre médico-social de la garnison de Cotonou. Liste des candidats concernés...
Face aux députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale ce lundi 24 novembre 2025, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys a défendu le projet de budget gestion 2026 de son département ministériel.
7 960 795 958 francs CFA, c'est le montant des crédits alloués au ministère du travail et de la fonction publique au titre de l'année 2026. Le ministre Adidjatou Mathys a présenté les grandes orientations du document de projet aux députés ce lundi 24 novembre 2025. Les dépenses ordinaires selon le document de budget, s'élèvent à 7,66 milliards de francs CFA, tandis que celles en capital sont estimées à 300 millions de francs CFA. Ce budget connaît une légère réduction de 34,6 millions de francs CFA (soit -0,43 %) par rapport à 2025, due principalement à la baisse des charges de personnel.
Le portefeuille actif des projets du ministère sur le triennal 2026-2028, comprend quatre initiatives majeures. Il s'agit du Programme de Renforcement des Capacités du MTFP, doté de 100 millions de francs CFA ; le PARMAP, visant la modernisation de l'administration publique, avec une contrepartie nationale de 27 millions de francs CFA ; le Projet d'Appui à la Restructuration et à la Modernisation de la Fonction publique, financé à hauteur de 73 millions de francs CFA ; le PAMGRHE, dédié à l'optimisation de la gestion des ressources humaines de l'État, pour 100 millions de francs CFA.
F. A. A.
Le Bénin s'apprête à relever un nouveau défi culinaire d'envergure mondiale. Le 1er décembre 2025, sur l'esplanade du Palais des congrès de Cotonou, la cheffe Keith Sonon mènera une nouvelle tentative de record qui, si elle est validée, viendra enrichir la liste des exploits déjà inscrits au Guinness World Records par le pays. Voici les records actuellement détenus par le Bénin.
1- La plus grande sphère réalisée en matériaux plastiques recyclés
En avril 2022, une œuvre collaborative exposée à Cotonou, un globe/sphère de 10,02 mètres de diamètre fabriqué à partir de matériaux plastiques recyclés, a été homologuée par Guinness comme la plus grande sculpture sphérique faite de matériaux plastiques. Ce a projet a été réalisé par Caroline Chaptini et le Groupe Chagoury Frères. Le projet visait à sensibiliser au recyclage et à la pollution plastique tout en créant une œuvre d'envergure.
2- Le record des œufs sur un chapeau
L'artiste béninois Gregory Da Silva a réalisé le record du plus grand nombre d'œufs attachés et portés sur un seul chapeau, soit 735 œufs, lors d'un enregistrement spécial Guinness en Chine (Jiangyin). Il a réalisé cet exploit en janvier 2015. Depuis 2021, il est inscrit dans le Livre Guinness Records.
3-Autres
- Taux naturel de naissances gémellaires
En se basant sur une étude internationale et des données mondiales sur les jumeaux « Gémellité dans les pays en développement », publiées en 2021, le Bénin est reconnu pour détenir le taux naturel de gémellité le plus élevé au monde. La statistique était de 27,9 jumeaux pour 1000 naissances. Guinness World Records avait considéré ce taux comme naturel, « c'est-à-dire sans fécondation in vitro (FIV) ».
- Le plus grand festival Vodun à Ouidah
Les recherches sur Guinness World Records montrent également que l'évènement autour de la fête du Vodun au Bénin chaque année est enregistré comme le plus grand festival Vodun.