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Updated: 1 hour 14 min ago

Un ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin salue la Résolution sur le Sahara marocain

Fri, 11/07/2025 - 15:30

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, le 31 octobre 2025, la Résolution 2797 (2025) qui choisit le plan marocain d'autonomie de 2007 comme feuille de route pour la résolution du conflit au Sahara occidental, et la prolongation de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental). L'adoption de cette résolution est célébrée comme une victoire nationale au Royaume pour sa souveraineté et son intégrité territoriale et SM le Roi Mohammed VI a souligné le caractère historique de cette décision et en a également profité pour tendre la main à l'Algérie et aux populations du Sahara. SE Amb. Jean-Marie Ehouzou, Ancien Ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l'extérieur et Ex Représentant permanent de l'Union Africaine à Genève, donne ses appréciations sur ce conflit qui dure depuis de plus de 50 ans et les perspectives de cette résolution portée par les Etats-Unis.

« La résolution 2797 reconnaît, sans l'ombre d'un doute, l'intégrité territoriale du Maroc de Tanger à Lagouira. Désormais, la seule base pour l'avenir institutionnel, économique, social du Sahara passe par le Plan d'autonomie proposé depuis 2007. », a commenté Emmanuel Dupuy, Président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe et Professeur à l'Université Catholique de Lille. Son Excellence Monsieur le Ministre, vous qui avez suivi ce processus depuis sa genèse et tout au long de votre carrière de diplomate comment appréciez-vous cette résolution historique ?

C'est vraiment historique ! Personnellement, je ne m'attendais pas à ce que les choses aillent aussi rapidement. C'est vrai que la lutte a été très difficile, très très difficile. C'est depuis plus de 50 ans que la Maroc se bat pour récupérer cette terre dont il avait été frustré pendant des années lors de la colonisation espagnole. Et puis vous voyez les conditions dans lesquelles le retrait de l'Espagne s'est organisé, on pensait que les choses allaient se passer très rapidement. Mais il y a eu beaucoup d'aléas, beaucoup d'inattendus et puis a surgi entretemps le front Polisario avec la création et l'admission d'une ‘'République arabe sahraouie démocratique'' (RASD, Ndlr) au sein de l'Organisation de l'Unité Africaine (ex OUA) en 1975.
Mais je vais vous faire un aveu. J'étais étudiant, j'étais pro-indépendance du Sahara occidental. J'étais militant. Mais il s'est passé quelque chose dans ma vie. Ma carrière m'a amené à voir les choses de plus près et de les examiner avec beaucoup plus de vérité.

D'abord, j'ai eu un professeur, celui qui a été l'auteur de cette affaire-là ; l'ex Secrétaire général de l'Organisation de l'Unité Africaine, Monsieur Edem Kodjo, paix à son âme, et qui était notre enseignant. Il nous faisait la géopolitique à l'IIAP (Institut international de l'administration publique, à Paris). Je lui ai posé la question suivante : En tant qu'aîné, pourriez-vous nous dire dans cette affaire d'adhésion de la RASD, lorsque les Autorités de cet État ont fait la demande, à quelle capitale la réponse leur a été adressée ? (C'était bien sûr lors d'une discussion à bâtons rompus en dehors des cours.) Pour le cas de mon Pays, quand le Bénin, l'ex Dahomey allait adhérer à l'OUA, c'était, je crois, à la Boîte postale 01 Porto-Novo qu'on a certainement répondu à l'époque, en 1963, à la création de l'organisation. Mais à quelle adresse pour la RASD ? Si c'est Alger, donc c'est une République qui n'existe pas. Ce n'est certainement pas à Tindouf que les correspondances destinées à la RASD sont adressées ? Tindouf est en Algérie donc il y a un problème, c'est-à-dire que l'Etat n'existe pas.

Cher aîné, je suis personnellement embêté. Est-ce que vous pouvez me donner une réponse appropriée à cela ? Il était embarrassé. Franchement, il était embarrassé. Nous, Élèves à l'IIAP, à l'époque en quête du savoir, nous voulons qu'on dise exactement ce qui s'est passé. Alors, ça a commencé par créer un doute dans mon esprit. Il n'a pu répondre. Il a dit qu'on comprendra plus tard. Il nous a renvoyés à nos études par des réponses évasives qui n'avaient aucune relation scientifique en tant que spécialiste des relations internationales. Le doute commençait à s'installer dans mon esprit au sujet de ce dossier du Sahara.

Quelques années plus tard, j'ai été affecté en poste en Algérie, à Alger, c'était pendant la Révolution. Nous étions les champions du Sahara occidental et une instruction pour une mission au Sahara c'était ma première mission. À l'époque, j'étais chargé d'Affaires, moi j'attendais le Groupe des Ambassadeurs à l'aéroport international. Mais, c'est là qu'on est venu me dire non, il faut aller à l'aéroport des vols intérieurs. Moi, je ne savais pas. J'y suis allé, le Groupe m'attendait. Je croyais qu'on allait estampiller mon passeport au départ, comme à destination, mais il n'y a eu rien du tout. Je craignais que j'aurais des problèmes plus tard avec les financiers. Aucune preuve d'accomplissement de la mission dans le passeport mission ! Alors mon collègue membre de la délégation et qui était là avant moi m'a rassuré que c'est comme ça que les choses se passent. C'est la deuxième anecdote. C'est une pseudo république ou quoi ? Je ne comprends pas.

Troisième anecdote. Le pays où j'étais accrédité et que je respecte beaucoup, il y avait quelques difficultés à l'époque et les institutions qui le régissaient, avaient désigné un chef d'Etat, le président Boudiaf. Et nous étions à l'aéroport d'Alger pour l'accueillir. J'étais encore chargé d'Affaires. À sa descente d'avion, le nouveau Président saluait tous les Chefs de Mission diplomatique présents. Arrivé au niveau du Sahraoui, le nouveau Président s'est arrêté. L'Ambassadeur de ce Pays se présente : "Je suis le Haut Représentant du Sahara occidental", dit-il au Président BOUDIAF. Le Président lui demande aussitôt de répéter. Ce qu'il fit avec une certaine fierté par trois fois à la demande du Président qui lui répondit ceci : "Mon Frère laisse tomber, va rejoindre ton pays, le Maroc. "Moi, je viens du Maroc ; j'y ai vécu, ma briqueterie est à Kénitra ".
Il faut rappeler que le Président BOUDIAF, de regrettée mémoire, était l'un des historiques du Front de Libération Nationale (FLN). Les manuels d'histoire retiennent ce nom-là.

Bon ça m'a fait mon troisième élément. Je dis alors là, si lui en tant que Magrébin, Algérien dit cela, c'est quoi notre problème alors ? Il y a quand même un problème sérieux.
Nous étions en Janvier 1992 et en Août de la même année le Haut Représentant a démissionné de son poste pour rejoindre le Maroc. On l'a revu plus tard, à plusieurs reprises, dans les délégations marocaines aux Nations Unies.

À l'époque, il y avait une forte tension entre les deux pays qui ont pourtant beaucoup d'intérêts en commun. C'est la question du Sahara qui empoisonnait sérieusement les relations entre les deux pays. Il faut quand même la paix. Le Royaume du Maroc a trouvé la meilleure formule. Il a emprunté la voie de l'apaisement. Après les affrontements, il vaut mieux passer par la diplomatie calmement, méthodiquement avec beaucoup d'habileté.

Pendant que les tendances n'étaient pas du tout à cela, eh bien, le Royaume du Maroc a opéré méthodiquement d'abord "la marche verte." Cela fait 50 ans maintenant. Après, il y a eu " le mur de sable " pour protéger le territoire. Et enfin, faire des propositions concrètes de sortie de crise et amener les uns et les autres à négocier. Ça ne sert à rien de voir que deux pays maghrébins, africains ne puissent pas collaborer. Cette épreuve de tension a des conséquences graves sur le fonctionnement de l'UMA, des répercussions économiques sur les Pays de la zone, sur la croissance au niveau du Maghreb. Ce n'est pas une bonne chose. Il y a le chômage, il y a des problèmes de développement qui se posent ; mais le Maroc a su faire l'option de la paix et du développement. Le Maroc ne s'est pas découragé. Il a fait des propositions de sortie de crise au Comité de décolonisation tout le temps. Et le Maroc maintient sa position, l'Algérie également. Mais le Maroc fait des propositions concrètes, d'où le plan d'autonomie interne. Ce plan d'autonomie sous l'égide du Maroc est un plan de développement et d'apaisement.

Je suis allé là-bas, j'ai vu comment cette région du Sahara se développe. Ce sont les Sahraouis qui sont à la tête de toutes les institutions. Ce n'est pas qu'on leur a imposé des gens qui viennent de Rabat pour dire maintenant vous êtes sous commandement de l'Etat central. La décentralisation y est effective.
Ceux qui sont là sont-ils plus Sahraouis que ceux qui ne sont pas à Tindouf (en Algérie, ndlr) et qui ne sont pas chez eux et qui luttent pour l'indépendance ? Comment peut-on lutter pour l'indépendance au moment où on a déjà dit que vous êtes indépendants et que vous avez été admis à l'OUA ? C'est ça que je ne comprends pas. C'est des Sahraouis, c'est les mêmes peuples, c'est des parents certainement, qui peuvent se tendre la main au lieu de rester dans le désert pour dire on veut l'indépendance. Alors qu'on peut collaborer dans le même pays dont ils sont tous originaires.

C'est vraiment historique ce qui s'est passé. Ça rejoint beaucoup d'idées qui ramènent la paix dans la région. Cette résolution est une résolution majeure. Elle consacre toutes les actions de Sa Majesté le Roi en faveur du Sahara marocain.
Quand on va dans cette région-là, les populations vaquent à leurs activités et la production agricole, la production industrielle, le port en eau profonde, le terminal pétrolier, j'ai vu tout ça. Ça utilise beaucoup de personnes. L'emploi est créé. Il y en aura même pour ceux qui sont à Tindouf. Il y a beaucoup de choses à faire encore. Le développement est vraiment impétueux.
J'ai découvert un peuple intégré. Et moi en tant que chrétien, j'ai même découvert à Dakhla une belle église avec un prêtre. Donc sur le plan sociétal, il y a une intégration générale. La société marocaine unique est en train d'œuvrer à asseoir un réel pôle de développement sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Comment appréciez-vous le rôle joué par la diplomatie dans cette reconnaissance internationale de la vision audacieuse et stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans ce dossier complexe du Sahara ?

Ce qui est important est que la résolution a été portée par les Etats-Unis d'Amérique. C'est vrai que ces trois pays (Etats-Unis, Royaume Uni et France), pour des problèmes clés, des problèmes majeurs, c'est des pays qu'on appelle des porte-plumes. Ici, les États-Unis, c'est le leadership dans cette histoire. Ça, chapeau ! Ce n'est pas donné que les Etats-Unis en soient arrivés à soumettre un projet de résolution sur cette question très délicate et apprécier la démarche marocaine au point de la soutenir bec et ongle au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il y ait la paix dans la région, le développement tous azimuts dans la région, je crois que la diplomatie marocaine a beaucoup fait.

C'est une diplomatie de l'orfèvre. L'ambassadeur Omar Hilale (Représentant du Maroc auprès des Nations-Unies, Ndrl) que j'ai connu à New York à d'énormes qualités de négociateur quand on était à Genève, dans les dossiers de l'OMC surtout dont il était le négociateur principal pour l'Afrique à l'époque. Mais à New York, il est en train de faire un travail vraiment remarquable. Il a cette qualité de marcher sur les œufs sans les casser et toujours sous l'égide, la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Peut-on dire aujourd'hui que l'approche royale de la gestion de ce dossier alliant audace et patience, gages d'un leadership lucide et rassembleur, ont permis de transformer le dossier du Sahara en un levier de stabilité et de coopération régionale ?

Oui, le Maroc a maintenant une priorité de développement de l'Afrique. Le Roi en a fait un serment lorsqu'il a ramené son pays au sein de la famille de l'Union Africaine. Ce jour-là, un discours historique, mémorable. Il a coulé même des larmes. Il a dit qu'il est heureux de retrouver sa famille. La famille dont on est issu, dont on s'est séparé. Il est heureux de retrouver sa famille. Il a coulé des larmes. J'étais témoin. Depuis lors, le Roi développe tous azimuts l'économie, le développement de l'Afrique. Il fait tout pour amorcer le développement de l'Afrique. Le projet du gazoduc, il y a plein de projets un peu partout sur le continent dont le Maroc est initiateur. Des projets de développement qui sont remarquables et qui règlent un tant soit peu les problèmes de la jeunesse africaine. Je pense que c'est une bonne chose. Il faut l'apprécier, vraiment. On veut la paix, on veut le développement. C'est très important.

Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, le Sahara est devenu un pôle de développement intégré. Comment voyez-vous ce Nouveau modèle de développement des provinces du Sud Maroc ?

Je vous ai dit tantôt que j'ai vu les Provinces du Sud. J'y étais à plusieurs reprises. Ces provinces sont complètement intégrées au Royaume, c'est chez eux.
Ceux qui animent les institutions dans ces provinces-là, c'est des Sahraouis. J'ai rencontré la mairesse sahraouie d'une des grandes villes. C'est formidable. Elle gère bien l'institution. Et puis, il y a un élément important. Il y a beaucoup d'atouts touristiques qui peuvent être saisis par notre jeunesse en quête de tourisme. Je crois qu'on n'a pas besoin d'aller dans les îles Bahamas. Il y a tout là-bas, surtout, le phénomène naturel des flux et reflux. Vous voyez, le matin, la mer vous fouette le pied. Et puis, vers midi, après-midi, ça y est, ça part. Et puis, dans certaines régions, vous pouvez marcher sur le fond de mer. J'ai marché sur le fond de mer. Et ça vous traite. C'est une forme de thérapie pour certaines maladies, il paraît. Alors, c'était un plaisir. Moi, j'étais heureux. Et puis, il y a de l'espace. Il y a de l'espace. Je pense que les Africains peuvent toujours demander au Maroc d'émigrer là (Rires !). Il y a de l'emploi. Il y aura de quoi développer et de quoi se développer aussi.

Etes-vous de l'avis des personnalités qui affirment que les projets structurants en cours sur le terrain illustrent la volonté royale de faire du Sahara un moteur de prospérité régionale et africaine ?

Bien sûr. Je suis de cet avis. Je crois qu'il faut continuer d'encourager le Maroc à poursuivre, de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Le Maroc développe des projets très structurants sur le continent et il y a des possibilités sur le plan de l'industrie, de la pêche industrielle, l'exploitation des ressources au profit de l'Afrique et du Maroc.

Pour terminer, je ne sais pas si c'est un hasard de calendrier. La résolution du Conseil de sécurité qui est adoptée à la fin du mois d'octobre et qui s'enchaîne en novembre avec la commémoration de la Marche verte et l'Indépendance du Maroc. Comment interprétez-vous cette coïncidence ?

Je crois que tout cela est une bonne coïncidence. Dans la vie des peuples, il n'y a pas de hasard, on le dit souvent. Mais, c'est ce qu'on constate là maintenant. Cette résolution est arrivée à quelques jours de la Marche verte. À l'époque, il y a 50 ans, on pensait que c'était de l'utopie. Il y a 50 ans, lorsque le Roi Hassan II a décidé de cette Marche verte là, il avait une vision, une vision à long terme, parce qu'il a fait de cette affaire-là une priorité nationale. Le peuple marocain tout entier est attaché à cette cause-là.

Et il y a 70 ans, dans quelques jours, le Roi Mohammed V rentrait d'exil de Madagascar et puis a proclamé l'indépendance. Il a été le premier à soumettre le dossier sahraoui au Comité de décolonisation des Nations Unies en 1961. Où étaient les Sahraouis qui sont en train de lutter aujourd'hui pour une autonomie en dehors du Maroc, une indépendance en dehors du Maroc ? Le Roi déjà avait fait ça avant de mourir et de céder le pouvoir à son fils le Roi Hassan II. Le premier a posé le problème de décolonisation des régions sous domination étrangère espagnole, à l'époque c'est bien le Roi Mohammed V. Alors, c'est une bonne coïncidence. Tous ces événements-là, c'est des événements majeurs qui marquent la vie de nos amis marocains. Ceux qui ont la chance de vivre la période et qui sont encore là, la période de décolonisation, il y a 70 ans, ceux qui ont vécu la Marche verte, à l'époque, il y a 50 ans, et ceux qui ont vécu l'indépendance et qui vivent encore, je crois que c'est des gens qui vont apprécier ces étapes importantes dans leur vie avant de quitter la terre.

Je termine en rappelant les commentaires d'Emmanuel Dupuy sur la teneur de la résolution : « La résolution 2797 reconnaît sans l'ombre d'un doute, l'intégrité territoriale du Maroc de Tanger à Lagouira. Désormais, la seule base pour l'avenir institutionnel, économique, social du Sahara passe par le Plan d'autonomie proposé depuis 2007. »

Je vous remercie.

Categories: Afrique, Balkan News

« Le plan d'autonomie sous l'égide du Maroc est un plan de développement et d'apaisement. »

Fri, 11/07/2025 - 15:30

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, le 31 octobre 2025, la Résolution 2797 (2025) qui choisit le plan marocain d'autonomie de 2007 comme feuille de route pour la résolution du conflit au Sahara occidental, et la prolongation de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental). L'adoption de cette résolution est célébrée comme une victoire nationale au Royaume pour sa souveraineté et son intégrité territoriale et SM le Roi Mohammed VI a souligné le caractère historique de cette décision et en a également profité pour tendre la main à l'Algérie et aux populations du Sahara. SE Amb. Jean-Marie Ehouzou, Ancien Ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l'extérieur et Ex Représentant permanent de l'Union Africaine à Genève, donne ses appréciations sur ce conflit qui dure depuis de plus de 50 ans et les perspectives de cette résolution portée par les Etats-Unis.

« La résolution 2797 reconnaît, sans l'ombre d'un doute, l'intégrité territoriale du Maroc de Tanger à Lagouira. Désormais, la seule base pour l'avenir institutionnel, économique, social du Sahara passe par le Plan d'autonomie proposé depuis 2007. », a commenté Emmanuel Dupuy, Président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe et Professeur à l'Université Catholique de Lille. Son Excellence Monsieur le Ministre, vous qui avez suivi ce processus depuis sa genèse et tout au long de votre carrière de diplomate comment appréciez-vous cette résolution historique ?

C'est vraiment historique ! Personnellement, je ne m'attendais pas à ce que les choses aillent aussi rapidement. C'est vrai que la lutte a été très difficile, très très difficile. C'est depuis plus de 50 ans que la Maroc se bat pour récupérer cette terre dont il avait été frustré pendant des années lors de la colonisation espagnole. Et puis vous voyez les conditions dans lesquelles le retrait de l'Espagne s'est organisé, on pensait que les choses allaient se passer très rapidement. Mais il y a eu beaucoup d'aléas, beaucoup d'inattendus et puis a surgi entretemps le front Polisario avec la création et l'admission d'une ‘'République arabe sahraouie démocratique'' (RASD, Ndlr) au sein de l'Organisation de l'Unité Africaine (ex OUA) en 1975.
Mais je vais vous faire un aveu. J'étais étudiant, j'étais pro-indépendance du Sahara occidental. J'étais militant. Mais il s'est passé quelque chose dans ma vie. Ma carrière m'a amené à voir les choses de plus près et de les examiner avec beaucoup plus de vérité.

D'abord, j'ai eu un professeur, celui qui a été l'auteur de cette affaire-là ; l'ex Secrétaire général de l'Organisation de l'Unité Africaine, Monsieur Edem Kodjo, paix à son âme, et qui était notre enseignant. Il nous faisait la géopolitique à l'IIAP (Institut international de l'administration publique, à Paris). Je lui ai posé la question suivante : En tant qu'aîné, pourriez-vous nous dire dans cette affaire d'adhésion de la RASD, lorsque les Autorités de cet État ont fait la demande, à quelle capitale la réponse leur a été adressée ? (C'était bien sûr lors d'une discussion à bâtons rompus en dehors des cours.) Pour le cas de mon Pays, quand le Bénin, l'ex Dahomey allait adhérer à l'OUA, c'était, je crois, à la Boîte postale 01 Porto-Novo qu'on a certainement répondu à l'époque, en 1963, à la création de l'organisation. Mais à quelle adresse pour la RASD ? Si c'est Alger, donc c'est une République qui n'existe pas. Ce n'est certainement pas à Tindouf que les correspondances destinées à la RASD sont adressées ? Tindouf est en Algérie donc il y a un problème, c'est-à-dire que l'Etat n'existe pas.

Cher aîné, je suis personnellement embêté. Est-ce que vous pouvez me donner une réponse appropriée à cela ? Il était embarrassé. Franchement, il était embarrassé. Nous, Élèves à l'IIAP, à l'époque en quête du savoir, nous voulons qu'on dise exactement ce qui s'est passé. Alors, ça a commencé par créer un doute dans mon esprit. Il n'a pu répondre. Il a dit qu'on comprendra plus tard. Il nous a renvoyés à nos études par des réponses évasives qui n'avaient aucune relation scientifique en tant que spécialiste des relations internationales. Le doute commençait à s'installer dans mon esprit au sujet de ce dossier du Sahara.

Quelques années plus tard, j'ai été affecté en poste en Algérie, à Alger, c'était pendant la Révolution. Nous étions les champions du Sahara occidental et une instruction pour une mission au Sahara c'était ma première mission. À l'époque, j'étais chargé d'Affaires, moi j'attendais le Groupe des Ambassadeurs à l'aéroport international. Mais, c'est là qu'on est venu me dire non, il faut aller à l'aéroport des vols intérieurs. Moi, je ne savais pas. J'y suis allé, le Groupe m'attendait. Je croyais qu'on allait estampiller mon passeport au départ, comme à destination, mais il n'y a eu rien du tout. Je craignais que j'aurais des problèmes plus tard avec les financiers. Aucune preuve d'accomplissement de la mission dans le passeport mission ! Alors mon collègue membre de la délégation et qui était là avant moi m'a rassuré que c'est comme ça que les choses se passent. C'est la deuxième anecdote. C'est une pseudo république ou quoi ? Je ne comprends pas.

Troisième anecdote. Le pays où j'étais accrédité et que je respecte beaucoup, il y avait quelques difficultés à l'époque et les institutions qui le régissaient, avaient désigné un chef d'Etat, le président Boudiaf. Et nous étions à l'aéroport d'Alger pour l'accueillir. J'étais encore chargé d'Affaires. À sa descente d'avion, le nouveau Président saluait tous les Chefs de Mission diplomatique présents. Arrivé au niveau du Sahraoui, le nouveau Président s'est arrêté. L'Ambassadeur de ce Pays se présente : "Je suis le Haut Représentant du Sahara occidental", dit-il au Président BOUDIAF. Le Président lui demande aussitôt de répéter. Ce qu'il fit avec une certaine fierté par trois fois à la demande du Président qui lui répondit ceci : "Mon Frère laisse tomber, va rejoindre ton pays, le Maroc. "Moi, je viens du Maroc ; j'y ai vécu, ma briqueterie est à Kénitra ".
Il faut rappeler que le Président BOUDIAF, de regrettée mémoire, était l'un des historiques du Front de Libération Nationale (FLN). Les manuels d'histoire retiennent ce nom-là.

Bon ça m'a fait mon troisième élément. Je dis alors là, si lui en tant que Magrébin, Algérien dit cela, c'est quoi notre problème alors ? Il y a quand même un problème sérieux.
Nous étions en Janvier 1992 et en Août de la même année le Haut Représentant a démissionné de son poste pour rejoindre le Maroc. On l'a revu plus tard, à plusieurs reprises, dans les délégations marocaines aux Nations Unies.

À l'époque, il y avait une forte tension entre les deux pays qui ont pourtant beaucoup d'intérêts en commun. C'est la question du Sahara qui empoisonnait sérieusement les relations entre les deux pays. Il faut quand même la paix. Le Royaume du Maroc a trouvé la meilleure formule. Il a emprunté la voie de l'apaisement. Après les affrontements, il vaut mieux passer par la diplomatie calmement, méthodiquement avec beaucoup d'habileté.

Pendant que les tendances n'étaient pas du tout à cela, eh bien, le Royaume du Maroc a opéré méthodiquement d'abord "la marche verte." Cela fait 50 ans maintenant. Après, il y a eu " le mur de sable " pour protéger le territoire. Et enfin, faire des propositions concrètes de sortie de crise et amener les uns et les autres à négocier. Ça ne sert à rien de voir que deux pays maghrébins, africains ne puissent pas collaborer. Cette épreuve de tension a des conséquences graves sur le fonctionnement de l'UMA, des répercussions économiques sur les Pays de la zone, sur la croissance au niveau du Maghreb. Ce n'est pas une bonne chose. Il y a le chômage, il y a des problèmes de développement qui se posent ; mais le Maroc a su faire l'option de la paix et du développement. Le Maroc ne s'est pas découragé. Il a fait des propositions de sortie de crise au Comité de décolonisation tout le temps. Et le Maroc maintient sa position, l'Algérie également. Mais le Maroc fait des propositions concrètes, d'où le plan d'autonomie interne. Ce plan d'autonomie sous l'égide du Maroc est un plan de développement et d'apaisement.

Je suis allé là-bas, j'ai vu comment cette région du Sahara se développe. Ce sont les Sahraouis qui sont à la tête de toutes les institutions. Ce n'est pas qu'on leur a imposé des gens qui viennent de Rabat pour dire maintenant vous êtes sous commandement de l'Etat central. La décentralisation y est effective.
Ceux qui sont là sont-ils plus Sahraouis que ceux qui ne sont pas à Tindouf (en Algérie, ndlr) et qui ne sont pas chez eux et qui luttent pour l'indépendance ? Comment peut-on lutter pour l'indépendance au moment où on a déjà dit que vous êtes indépendants et que vous avez été admis à l'OUA ? C'est ça que je ne comprends pas. C'est des Sahraouis, c'est les mêmes peuples, c'est des parents certainement, qui peuvent se tendre la main au lieu de rester dans le désert pour dire on veut l'indépendance. Alors qu'on peut collaborer dans le même pays dont ils sont tous originaires.

C'est vraiment historique ce qui s'est passé. Ça rejoint beaucoup d'idées qui ramènent la paix dans la région. Cette résolution est une résolution majeure. Elle consacre toutes les actions de Sa Majesté le Roi en faveur du Sahara marocain.
Quand on va dans cette région-là, les populations vaquent à leurs activités et la production agricole, la production industrielle, le port en eau profonde, le terminal pétrolier, j'ai vu tout ça. Ça utilise beaucoup de personnes. L'emploi est créé. Il y en aura même pour ceux qui sont à Tindouf. Il y a beaucoup de choses à faire encore. Le développement est vraiment impétueux.
J'ai découvert un peuple intégré. Et moi en tant que chrétien, j'ai même découvert à Dakhla une belle église avec un prêtre. Donc sur le plan sociétal, il y a une intégration générale. La société marocaine unique est en train d'œuvrer à asseoir un réel pôle de développement sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Comment appréciez-vous le rôle joué par la diplomatie dans cette reconnaissance internationale de la vision audacieuse et stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans ce dossier complexe du Sahara ?

Ce qui est important est que la résolution a été portée par les Etats-Unis d'Amérique. C'est vrai que ces trois pays (Etats-Unis, Royaume Uni et France), pour des problèmes clés, des problèmes majeurs, c'est des pays qu'on appelle des porte-plumes. Ici, les États-Unis, c'est le leadership dans cette histoire. Ça, chapeau ! Ce n'est pas donné que les Etats-Unis en soient arrivés à soumettre un projet de résolution sur cette question très délicate et apprécier la démarche marocaine au point de la soutenir bec et ongle au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il y ait la paix dans la région, le développement tous azimuts dans la région, je crois que la diplomatie marocaine a beaucoup fait.

C'est une diplomatie de l'orfèvre. L'ambassadeur Omar Hilale (Représentant du Maroc auprès des Nations-Unies, Ndrl) que j'ai connu à New York à d'énormes qualités de négociateur quand on était à Genève, dans les dossiers de l'OMC surtout dont il était le négociateur principal pour l'Afrique à l'époque. Mais à New York, il est en train de faire un travail vraiment remarquable. Il a cette qualité de marcher sur les œufs sans les casser et toujours sous l'égide, la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Peut-on dire aujourd'hui que l'approche royale de la gestion de ce dossier alliant audace et patience, gages d'un leadership lucide et rassembleur, ont permis de transformer le dossier du Sahara en un levier de stabilité et de coopération régionale ?

Oui, le Maroc a maintenant une priorité de développement de l'Afrique. Le Roi en a fait un serment lorsqu'il a ramené son pays au sein de la famille de l'Union Africaine. Ce jour-là, un discours historique, mémorable. Il a coulé même des larmes. Il a dit qu'il est heureux de retrouver sa famille. La famille dont on est issu, dont on s'est séparé. Il est heureux de retrouver sa famille. Il a coulé des larmes. J'étais témoin. Depuis lors, le Roi développe tous azimuts l'économie, le développement de l'Afrique. Il fait tout pour amorcer le développement de l'Afrique. Le projet du gazoduc, il y a plein de projets un peu partout sur le continent dont le Maroc est initiateur. Des projets de développement qui sont remarquables et qui règlent un tant soit peu les problèmes de la jeunesse africaine. Je pense que c'est une bonne chose. Il faut l'apprécier, vraiment. On veut la paix, on veut le développement. C'est très important.

Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, le Sahara est devenu un pôle de développement intégré. Comment voyez-vous ce Nouveau modèle de développement des provinces du Sud Maroc ?

Je vous ai dit tantôt que j'ai vu les Provinces du Sud. J'y étais à plusieurs reprises. Ces provinces sont complètement intégrées au Royaume, c'est chez eux.
Ceux qui animent les institutions dans ces provinces-là, c'est des Sahraouis. J'ai rencontré la mairesse sahraouie d'une des grandes villes. C'est formidable. Elle gère bien l'institution. Et puis, il y a un élément important. Il y a beaucoup d'atouts touristiques qui peuvent être saisis par notre jeunesse en quête de tourisme. Je crois qu'on n'a pas besoin d'aller dans les îles Bahamas. Il y a tout là-bas, surtout, le phénomène naturel des flux et reflux. Vous voyez, le matin, la mer vous fouette le pied. Et puis, vers midi, après-midi, ça y est, ça part. Et puis, dans certaines régions, vous pouvez marcher sur le fond de mer. J'ai marché sur le fond de mer. Et ça vous traite. C'est une forme de thérapie pour certaines maladies, il paraît. Alors, c'était un plaisir. Moi, j'étais heureux. Et puis, il y a de l'espace. Il y a de l'espace. Je pense que les Africains peuvent toujours demander au Maroc d'émigrer là (Rires !). Il y a de l'emploi. Il y aura de quoi développer et de quoi se développer aussi.

Etes-vous de l'avis des personnalités qui affirment que les projets structurants en cours sur le terrain illustrent la volonté royale de faire du Sahara un moteur de prospérité régionale et africaine ?

Bien sûr. Je suis de cet avis. Je crois qu'il faut continuer d'encourager le Maroc à poursuivre, de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Le Maroc développe des projets très structurants sur le continent et il y a des possibilités sur le plan de l'industrie, de la pêche industrielle, l'exploitation des ressources au profit de l'Afrique et du Maroc.

Pour terminer, je ne sais pas si c'est un hasard de calendrier. La résolution du Conseil de sécurité qui est adoptée à la fin du mois d'octobre et qui s'enchaîne en novembre avec la commémoration de la Marche verte et l'Indépendance du Maroc. Comment interprétez-vous cette coïncidence ?

Je crois que tout cela est une bonne coïncidence. Dans la vie des peuples, il n'y a pas de hasard, on le dit souvent. Mais, c'est ce qu'on constate là maintenant. Cette résolution est arrivée à quelques jours de la Marche verte. À l'époque, il y a 50 ans, on pensait que c'était de l'utopie. Il y a 50 ans, lorsque le Roi Hassan II a décidé de cette Marche verte là, il avait une vision, une vision à long terme, parce qu'il a fait de cette affaire-là une priorité nationale. Le peuple marocain tout entier est attaché à cette cause-là.

Et il y a 70 ans, dans quelques jours, le Roi Mohammed V rentrait d'exil de Madagascar et puis a proclamé l'indépendance. Il a été le premier à soumettre le dossier sahraoui au Comité de décolonisation des Nations Unies en 1961. Où étaient les Sahraouis qui sont en train de lutter aujourd'hui pour une autonomie en dehors du Maroc, une indépendance en dehors du Maroc ? Le Roi déjà avait fait ça avant de mourir et de céder le pouvoir à son fils le Roi Hassan II. Le premier a posé le problème de décolonisation des régions sous domination étrangère espagnole, à l'époque c'est bien le Roi Mohammed V. Alors, c'est une bonne coïncidence. Tous ces événements-là, c'est des événements majeurs qui marquent la vie de nos amis marocains. Ceux qui ont la chance de vivre la période et qui sont encore là, la période de décolonisation, il y a 70 ans, ceux qui ont vécu la Marche verte, à l'époque, il y a 50 ans, et ceux qui ont vécu l'indépendance et qui vivent encore, je crois que c'est des gens qui vont apprécier ces étapes importantes dans leur vie avant de quitter la terre.

Je termine en rappelant les commentaires d'Emmanuel Dupuy sur la teneur de la résolution : « La résolution 2797 reconnaît sans l'ombre d'un doute, l'intégrité territoriale du Maroc de Tanger à Lagouira. Désormais, la seule base pour l'avenir institutionnel, économique, social du Sahara passe par le Plan d'autonomie proposé depuis 2007. »

Je vous remercie.

Le parti ‘'Les Démocrates'' cité dans une affaire de fraude électorale

Fri, 11/07/2025 - 14:11

Le Parquet spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert une enquête à la suite d'une plainte déposée le 6 novembre 2025 par la Direction générale des Impôts (DGI). Cette plainte porte sur la falsification de procurations utilisées pour obtenir des duplicatas de quitus fiscaux destinés à la constitution des dossiers de candidature pour les prochaines élections communales et législatives.

Selon le communiqué du Procureur spécial près la CRIET, plusieurs dizaines de demandes de duplicatas de quitus fiscaux et de casiers judiciaires ont récemment été adressées à l'Administration fiscale et au Centre national du casier judiciaire. Ces requêtes provenaient principalement de responsables du parti Les Démocrates. Or, l'examen des dossiers a révélé que les bénéficiaires supposés de ces pièces les avaient déjà obtenues à deux ou trois reprises.

Face à cette situation, les administrations concernées avaient rappelé que les duplicatas ne seraient délivrés qu'en mains propres aux demandeurs, ou, à défaut, à leurs mandataires dûment désignés, après communication officielle de leurs identités par courriel ou via le numéro associé à l'Identifiant fiscal unique (IFU).

Mais l'enquête conduite par la Direction de la police judiciaire a mis au jour une opération de falsification à grande échelle. Des responsables du parti ‘'Les Démocrates'' ont présenté de fausses procurations, avec des signatures grossièrement imitées, pour retirer les documents au nom de personnes non impliquées ou déjà servies.

Deux indices ont permis de confirmer la fraude : la non-conformité des signatures figurant sur les procurations avec celles des certificats d'identification personnelle des demandeurs et les auditions sur procès-verbal régulier des personnes concernées qui ont toutes affirmé n'avoir jamais délivré de telles procurations. Deux individus ont d'ores et déjà été interpellés à la DGI en possession de procurations falsifiées. Les investigations se poursuivent pour identifier l'ensemble des personnes impliquées et situer les responsabilités.

« Les faits ainsi exposés sont susceptibles de constituer les infractions de faux et usage de faux ainsi que de fraude en matière électorale, prévues et punies par les articles 247, alinéa 2, 307, alinéa 1er, et 309 du Code pénal. Les peines encourues varient d'un (1) à cinq (5) ans d'emprisonnement », informe le procureur spécial près la CRIET.

La SAA constate la préparation du Bénin pour la ICASA 2027

Fri, 11/07/2025 - 12:51

Le Bénin continue de marquer des points dans sa candidature pour accueillir en 2027, la 24ᵉ édition de la Conférence internationale sur le Sida et les IST en Afrique (ICASA). Une délégation de la Société Africaine Anti-Sida (SAA), conduite par son président, Dr David Pagwesese Parirenyatwa, a séjourné à Cotonou du 3 au 5 novembre 2025 pour une mission d'évaluation.

Pendant trois jours, la délégation de de la Société Africaine Anti-Sida (SAA), a mené d'intenses activités, allant de visites culturelles à des rencontres de haut niveau avec les autorités béninoises. L'objectif est d'apprécier les capacités du Bénin et son niveau de préparation à accueillir la 24ᵉ édition de la Conférence internationale sur le Sida et les IST en Afrique (ICASA). Cet important rendez-vous scientifique et communautaire rassemble à chaque édition plusieurs milliers de participants venus du monde entier.

Fidèle à sa réputation de terre d'hospitalité, le Bénin a réservé un accueil chaleureux à ses hôtes. La délégation a notamment effectué une visite touristique à Ouidah, ville historique et haut lieu de mémoire, pour découvrir la richesse culturelle et patrimoniale du pays. Cette immersion a permis aux visiteurs de mieux saisir l'identité et l'ouverture du Bénin sur le monde.

Des rencontres de haut niveau

La mission d'évaluation a ensuite enchaîné les séances de travail avec plusieurs personnalités du gouvernement, dont le Ministre d'État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, ainsi que les Ministres d'États en charge des Finances et celui en charge du développement. Ces échanges ont permis de présenter les attentes de la SAA et d'évaluer l'engagement du Bénin à répondre aux critères de sélection pour l'organisation d'ICASA 2027.

Une rencontre technique s'est également tenue avec le Ministre de la Santé, Pr Benjamin Hounkpatin, et les principaux acteurs du secteur. Ils ont discuté des dispositions prises et des ambitions du Bénin pour offrir une édition inclusive, innovante et porteuse d'espoir pour l'Afrique.
Le Ministre de la Santé a salué la démarche de la SAA et a réaffirmé la volonté politique du gouvernement, sous le leadership du Président Patrice Talon, de faire du Bénin un pays hôte exemplaire. Selon lui, cette candidature traduit l'engagement du pays à contribuer activement à la lutte contre le VIH/Sida et les IST sur le continent africain. En marge de ces rencontres institutionnelles, la délégation a également échangé avec les acteurs communautaires impliqués dans la riposte nationale contre le VIH/Sida.

A.A.A

Le Bénin accueille la grande finale de la PFL Africa le 20 décembre

Fri, 11/07/2025 - 12:26

Le Dôme du Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, accueille le 20 décembre prochain, les finales de la Professional Fighters League (PFL). Cette compétition continentale majeure de MMA couronnera les champions africains de la ligue, dans une ambiance de prestige et de fierté continentale.

Quatre ceintures de champion seront en jeu dans les catégories Poids lourds, welter, plume et coq, avec un prix de 100 000 dollars US à la clé pour chaque vainqueur. Les combats seront diffusés en direct sur CANAL+ à travers toute l'Afrique francophone, et retransmis dans plus de 100 pays, mettant ainsi en lumière la culture, le littoral et l'hospitalité béninoise.

Cet événement d'envergure mondiale résulte d'une collaboration entre le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, à travers Bénin Tourisme, le Ministère des Sports, et la Fondation EYA, fondée par Lionel Talon. Ce partenariat, selon les organisateurs, vise à faire du Bénin une destination pionnière du divertissement sportif et culturel, où le sport devient un vecteur d'unité, de fierté et de développement économique.

Mettre en lumière le talent et l'esprit exceptionnels de l'Afrique

« Les Finales de la PFL Africa au Bénin représentent un moment décisif pour le sport sur le continent et pour la Professional Fighters League à l'échelle mondiale. Cet événement est bien plus qu'un championnat : c'est une célébration de l'excellence sportive africaine, de la force culturelle et de l'influence mondiale du continent », a déclaré John Martin, PDG de la Professional Fighters League. Aux côtés de nos partenaires au Bénin et de la Fondation EYA, poursuit-il, nous bâtissons une plateforme qui unit sport, communauté et culture, tout en mettant en lumière le talent et l'esprit exceptionnels de l'Afrique auprès du monde entier.

Lionel Talon, fondateur de la Fondation EYA a souligné la portée sociale du projet. « À EYA, nous croyons à l'importance d'offrir à la jeunesse des modèles auxquels elle peut s'identifier. Des personnes qui leur ressemblent, dont les histoires résonnent avec les leurs. En écoutant les récits des athlètes de la PFL Africa et en suivant leur parcours venant de leurs pays respectifs, nous avons rejoint ce partenariat avec enthousiasme », a-t-il affirmé. L'objectif de la Fondation EYA est « de mettre en lumière de jeunes Africains capables de transformer leurs difficultés en inspiration, leurs frustrations en discipline, et leurs espoirs en stabilité financière pour eux-mêmes et leurs proches ». « Nous espérons que cet événement inaugural plantera les graines d'un partenariat fort pour développer davantage le MMA au Bénin et en Afrique », a-t-il ajouté.

Le Bénin comme nouvelle destination touristique

Le ministre des Sports, Benoît Dato, s'est également félicité de cette collaboration. « La République du Bénin est honorée d'accueillir les Finales de la PFL Africa, un événement qui met en valeur la force croissante du sport africain et reflète notre ambition d'en faire une source de fierté et un levier de développement », a-t-il indiqué.

Pour le Directeur général de Bénin Tourisme, Sindé Chékété, avec la PFL Africa, il s'agit de construire un pont entre sport, culture et influence mondiale. « Ce championnat renforce la position du Bénin comme nouvelle destination touristique pour les voyageurs en quête d'authenticité, d'énergie et d'expériences inoubliables. Le Bénin devient la porte d'entrée des grands événements internationaux en Afrique, à la croisée entre innovation et patrimoine, où le monde vient ressentir quelque chose d'extraordinaire », a-t-il souligné.

Au-delà du spectacle sportif, la PFL et la Fondation EYA prévoient une série d'activités communautaires et culturelles avant la compétition, pour laisser un héritage social durable. Les Finales de la PFL Africa 2025 concluront une saison inaugurale historique, débutée à Cape Town, Johannesburg et Kigali, avant de connaître son apogée à Cotonou, où le continent tout entier aura les yeux rivés sur le Bénin.

Une présélection des tests Psychotechniques Air le 22 novembre

Fri, 11/07/2025 - 11:32

À travers un communiqué en date du 4 novembre 2025, le Chef d'Etat-Major Général des Forces armées annonce l'organisation d'une présélection des tests Psychotechniques Air, le samedi 22 novembre 2025. C'est dans le cadre de la constitution d'un vivier de personnels susceptibles d'honorer des bourses de formation pour le compte de l'Armée de l'Air du Bénin. Les inscriptions se feront du mercredi 05 au mercredi 19 novembre 2025 en ligne. Le lien de la plateforme d'inscription est le suivant : http://psycho-tests.emaa.mil.bj. Lire les conditions.

Categories: Afrique

Entraînements conjoints entre marins béninois et français

Fri, 11/07/2025 - 11:12

Les marines nationales béninoise et française ont mené ces derniers jours une série d'exercices conjoints dans les eaux béninoises, à l'occasion de l'escale à Cotonou du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre.

Le Bénin et la France renforcent leur coopération maritime dans le cadre du renforcement de l'Action de l'État en Mer (AEM). Les marins béninois et français ont mené plusieurs entraînements conjoints entre marins béninois et français, dont un spectaculaire exercice d'hélitreuillage au large des côtes béninoises. Ces manœuvres ont permis aux deux forces navales de perfectionner leurs techniques de secours en mer, de sauvetage de passagers en détresse, mais aussi de lutte contre les trafics illicites notamment la piraterie et la contrebande maritime dans le Golfe de Guinée.

Cette collaboration illustre la solidité du partenariat stratégique entre le Bénin et la France dans le domaine de la sécurité maritime. Elle vise à renforcer les capacités opérationnelles locales et à favoriser une meilleure coordination régionale face aux défis sécuritaires du Golfe de Guinée. Les images de l'exercice témoignent de la parfaite synergie entre les équipages béninois et français.

Categories: Afrique

Le Bénin fait du rire un levier de développement

Fri, 11/07/2025 - 08:04

Cotonou sera le carrefour mondial du rire, avec des Masterclass, tables rondes, soirées de gala, et un Village du Rire où se mêleront animations et spectacles de rue. C'est dans le cadre de la 1ère édition de Cotonou Comedy Festival organisé par le gouvernement du Bénin en partenariat avec le groupe Montreux Comedy.

« Rire ensemble, c'est déjà bâtir ensemble ». C'est sur ces mots empreints d'espoir que Gwladys Gandaho, Directrice adjointe de cabinet du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, a clos la conférence de presse consacrée au lancement du Cotonou Comedy Festival, jeudi 6 novembre 2025, au siège de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC).

Prévue du 1er au 6 décembre 2025, cette première édition de Cotonou Comedy Festival s'annonce comme un tournant majeur pour la scène culturelle béninoise. « Ce festival, que nous portons avec passion et ambition, n'est pas un événement ordinaire dans le calendrier culturel béninois. C'est un acte fondateur, un moment charnière qui conforte la place du Bénin dans le cercle des grandes capitales culturelles du continent. Le Cotonou Comedy Festival est d'abord une célébration du rire, cette vibration universelle qui unit les peuples au-delà des frontières, des langues et des différences. C'est aussi une célébration du génie africain et du talent béninois », a indiqué la DAC.

Né d'une convention signée le 8 avril 2025 entre le Gouvernement du Bénin (via l'Agence de Développement des Arts et de la Culture) et le Groupe Jokenation, organisateur du prestigieux Montreux Comedy Festival, le projet symbolise une coopération internationale. Cotonou rejoint le « réseau mondial des grandes scènes du rire » par ce partenariat qui associe l'expertise internationale à l'énergie créative du Bénin.

Cotonou Comedy Festival mettra en lumière des humoristes venus du Sénégal, Maroc, Côte d'Ivoire, Cameroun, RDC, France, Belgique, Canada et Suisse, aux côtés de talents béninois émergents. « Cotonou sera ainsi, pendant une semaine, le carrefour mondial du rire. Pendant six jours, la ville vibrera au rythme d'une programmation variée et ouverte à tous, à travers des Masterclass, des tables rondes, des soirées de gala thématiques, et un "Village du Rire", lieu de convivialité et de partage, avec des animations gratuites et des spectacles de rue », a ajouté la représentante du ministre Jean-Michel Abimbola.

Montreux et le Bénin : un partenariat pour l'avenir

Présent à la conférence, Grégoire Furrer, fondateur du Montreux Comedy Festival et président du groupe Montreux Comedy a détaillé les ambitions stratégiques de cette première édition. Le Festival ambitionne de : « installer la marque Cotonou Comedy Festival, faire du Bénin la référence de l'humour en Afrique, donner envie aux professionnels et aux fans du monde entier de venir découvrir l'humour africain à Cotonou ».

Pour y parvenir, il mise sur une production de qualité, un financement durable, et l'émergence de nouvelles ressources béninoises capables de porter le projet à long terme.

Pour William Codjo, Directeur général de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), l'humour n'est plus seulement un art, mais une industrie en devenir. « Même l'improvisation ne s'improvise pas, elle se conçoit », a-t-il déclaré, annonçant la création d'une académie de formation pour humoristes et le développement de métiers techniques du spectacle à travers un programme de transfert de compétences.

Le DG de l'ADAC a rappelé que « le Bénin veut sa part du gâteau international » et que ce festival n'est qu'une étape d'une stratégie plus large pour structurer l'économie créative nationale. « L'humour fait penser tout en finesse », a-t-il ajouté, citant Rabelais et Victor Hugo pour souligner la portée du rire.
La billetterie est ouverte en ligne pour le Festival.
M. M.

Categories: Afrique, Swiss News

"APPARENCES" revient sur les écrans de A+ Bénin avec la saison 2

Thu, 11/06/2025 - 23:24

A+ BENIN a annoncé, ce jeudi 6 novembre, par la voix de sa directrice générale Cléli AZOKPOTA, le lancement de la saison 2 de "APPARENCES", la série 100 % béninoise, lors d'un événement organisé à Canal Olympia de Cotonou. À cette occasion, les deux premiers épisodes ont été projetés en avant-première, en présence des autorités, des responsables culturels et d'un public passionné de séries télévisées.

Dès le 12 novembre, "APPARENCES" revient sur les écrans de A+ avec une nouvelle saison qui valorise le savoir-faire audiovisuel béninois, tout en mettant en lumière les décors, la mode et la culture du pays.

« Ce soir, nous poursuivons ensemble cette belle aventure. Je tiens à rappeler qu'il s'agit d'une véritable prouesse de produire une série d'une telle qualité technique et éditoriale dans des délais aussi courts. Et nous l'avons réussi ici, au Bénin, ensemble », a souligné Mme Cléli AZOKPOTA.
Elle a ajouté :

« Cette nouvelle saison est le fruit d'un travail exceptionnel, collectif, qui a mobilisé tout l'écosystème local : scénaristes, réalisateurs, acteurs, techniciens, monteurs… Chacun a donné le meilleur de lui-même pour vous offrir ce que vous allez découvrir ce soir. Une saison 2 plus forte, plus intense, qui ne vous laissera pas indifférents. »

Créée par Christiane Chabi Kao en collaboration avec Massamba Ndour, fondateur de MARODI TV, "APPARENCES" réunit une équipe artistique et technique expérimentée, avec une distribution exceptionnelle de comédiens béninois, confirmés et émergents. Coproduite par A+ BENIN et MARODI TV, la série a été réalisée par Pape Abdoulaye Seck et Kismath Baguiri. Elle mobilise plus de 80 acteurs, 600 figurants et 60 techniciens. Au total, "APPARENCES" compte 100 épisodes de 26 minutes, répartis sur deux saisons.

Pour Mme AZOKPOTA, cette série est aussi l'occasion pour A+ BENIN de réaffirmer sa mission : soutenir la création locale, identifier, former et accompagner les talents de demain, aussi bien devant que derrière la caméra.

« APPARENCES est plus qu'une série. C'est une vitrine de la créativité béninoise, de sa culture, de sa mode, de ses décors… et bien au-delà de nos frontières. »

"APPARENCES" sera diffusée à partir du mardi 12 novembre à 15h00, puis du lundi au vendredi à la même heure.

Grande saga familiale, "APPARENCES" plonge les téléspectateurs dans l'univers du textile, du pouvoir et des passions humaines.
Puissante, moderne et addictive, la saison 2 marque le retour d'une fiction béninoise ambitieuse, portée par des talents locaux, dont le dénouement, inattendu et poignant, promet de marquer durablement le public.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique, Défense

04 Guichets uniques de protection sociale dotés de barques motorisées

Thu, 11/06/2025 - 21:30

Les Guichets uniques de protection sociale (GUPS) situés dans les régions lacustres de Cotonou, Sô-ava, Malanville et Karimama, disposent désormais de barques motorisées. Ces barques ont été mises à leur disposition dans le cadre du programme GBESSOKE.

Ouf de soulagement pour les Guichets uniques de protection sociale qui peinent à se déplacer dans les régions lacustres. Grâce à l'appui du programme GBESSOKE, des barques motorisées ont été mises à leur disposition. L'objectif poursuivi à travers cette action, est de soutenir ces Guichets pour une meilleure accessibilité et faciliter la délivrance des services sociaux aux bénéficiaires du programme.

Le programme GBESSOKE, mis en œuvre par le ministère des affaires sociales et de la microfinance est l'un des programmes phares du gouvernement visant à soutenir les ménages pauvres extrêmes afin de les sortir de la précarité.

F. A. A.

Categories: Afrique, Défense

Décès d'un candidat pour les communales 2026

Thu, 11/06/2025 - 21:27

Le candidat titulaire sur la liste de l'Union Progressiste le Renouveau pour les prochaines élections communales, Léopold Zinsou est passé de vie à trépas ce jeudi 6 novembre 2025.

Décès de l'ancien conseiller municipal d'Abomey-Calavi, Léopold Zinsou. Il est candidat titulaire sur la liste UP-R dans l'arrondissement de Godomey pour les élections communales de 2026. Selon les informations, il est décédé ce jeudi des suites d'une crise.

A.A.A

Categories: Afrique

UP-R et BR régularisent leurs dossiers de candidature

Thu, 11/06/2025 - 21:26

Les partis Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et Bloc Républicain (BR) ont procédé ce jeudi 6 novembre 2025, à la régularisation de leurs dossiers de candidature auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

L'UP-R et le BR poursuivent sereinement leur marche vers les élections communales de janvier 2026. Suite aux observations formulées par l'institution électorale après l'étude de complétude de leurs dossiers, les formations politiques ont eu un délai de 72 heures conformément à l'article 41 du Code électoral. Les deux partis ont, dans le délai imparti, fourni les pièces complémentaires requises.

Cette étape cruciale marque une avancée significative dans le processus de validation des candidatures pour le scrutin du 11 janvier 2026, qui déterminera la composition des conseils communaux à travers le pays.

A.A.A

Categories: Afrique

4 nouveaux visages parmi Les Guépards retenus face au Burkina

Thu, 11/06/2025 - 21:24

Gernot Rohr, le sélectionneur des Guépardd du Bénin a dévoilé, ce jeudi 06 novembre 2025, la liste des joueurs retenus pour le match amical prévu le 18 novembre 2025 avec le Burkina Faso dans le cadre des Journées Fifa de novembre 2025.

Quatre nouveaux visages fugurent parmi les 30 joueurs sélectionnés par l'entraineur du Bénin dans le cadre du match amical entrant dans le cadre des préparatifs de la CAN Maroc 2026. Les Guépards du Bénin affronteront au Maroc le 18 novembre prochain en amical le Burkina Faso.
Les nouveaux joueurs appelés en sélection par Gernot Rohr sont Lawson Jordan, Felipe Santos, Adam Akimey et Salifu Ibrahim

Liste des 30 Guépards retenus pour le match amical Bénin-Burkina

GARDIENS

Marcel DANDJINOU

Saturnin ALLAGBÉ

Serge OBASSA

Mariano TCHINONVI

DÉFENSEURS

Rodrigue FASSINOU

David KIKI

Jordan LAWSON

Rachid MOUMINI

Tamimou OUOROU

Yohan ROCHE

Rabiou SANKAMAO

Mohamed TIJANI

Olivier VERDON

MILIEUX

Ghislain AHOUDO

Samadou ATTIDJIKOU

Sessi D'ALMEIDA

Dodo DOKOU

Prince Ricardo DOSSOU

Imourane HASSANE

Rodrigue KOSSI

Ibrahim SALIFU

ATTAQUANTS

Adam AKIMEY

Romaric AMOUSSOU

Jodel DOSSOU

Andréas HOUNTONDJI

Junior OLAÏTAN

Razack RACHIDOU

Felipe SANTOS

Olatoundji TESSILIMI

Aiyegun TOSIN

Categories: Afrique

Les établissements invités à s'inscrire pour participer au SNL

Thu, 11/06/2025 - 21:24

Le Palais des Congrès accueille du 19 au 22 novembre, l'édition 2025 du Salon National du Livre. L'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) invite les écoles primaires publiques et privées, les collèges et complexes scolaires à prendre activement part aux activités de cette grande manifestation littéraire et culturelle.

Categories: Afrique

L'Ambassadeur du Maroc salue les progrès réalisés par son pays

Thu, 11/06/2025 - 20:30

L'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Bénin, Doyen du Corps Diplomatique a sacrifié à la tradition, ce jeudi 6 novembre 2025, à l'occasion du 50ème anniversaire de la Marche Verte. Lors de la cérémonie qui s'est déroulée en sa résidence à Cotonou, S.E.M Rachid RGUIBI a prononcé devant ses compatriotes un discours dans lequel il a loué les progrès réalisés grâce à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

"C'est avec un immense plaisir que je voudrais vous exprimer mon grand honneur et ma sincère émotion de vous recevoir aujourd'hui à la Résidence du Royaume du Maroc au Bénin, pour célébrer ensemble le 50ème anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, symbole fort d'unité nationale et de fervent patriotisme.", a déclaré S.E.M Rachid RGUIBI.

Le diplomate marocain a rappelé le célèbre discours historique de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, prononcé le 6 novembre 1975.

"Suite à ce Discours et quelques mois après, au 27 février 1976, l'occupant espagnol, sans effusion d'une seule goutte de sang, a quitté les provinces sahariennes, cédant dorénavant la place au drapeau marocain flotter sur l'ensemble du territoire du Sahara marocain.", a-t-il souligné.

Cette épopée mémorable, entrée dans les annales de l'Histoire moderne, a été rendue possible grâce à la mobilisation du peuple marocain en entier et celle des 350.000 Marocains qui ont pacifiquement marché sur le sud du Royaume, face à des militaires espagnols lourdement armés. Ces braves Marocaines et Marocains ne brandissaient que le drapeau national dans une main et, dans l'autre, le Livre Saint.
"Dans l'Histoire moderne, rares sont les grandes entreprises qui ont ainsi joint noblesse de la cause au pacifisme de la démarche.", a indiqué l'Ambasadeur du Roi.

C'est ainsi que cette commémoration demeure une source d'inspiration et de fierté pour des générations entières, rappelant la force de la volonté nationale pour défendre l'intégrité territoriale.

Pendant ces cinquante dernières années, le Maroc a patiemment développé ses provinces du sud. Celles-ci sont désormais représentées par les populations originaires du Sahara dans toutes les institutions du Royaume : Députés, Conseillers, Président de Région, de commune, Délégués ministériels, ambassadeurs… etc. De l'aveu de plusieurs observateurs, y compris des étrangers, ces provinces, grâce à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, sont aujourd'hui érigées en modèle de développement spectaculaire et en véritables pôles économiques intégrés.

Le Doyen du Corps diplomatique n'a pas manqué de salué l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution historique sur le Sahara marocain. "(...) grâce à la Vision, la Persévérance et la Détermination de SM Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, le Royaume du Maroc, à la faveur de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée le 31 octobre 2025, 50 ans après la Marche Verte, a pu obtenir une reconnaissance internationale du plan d'Autonomie présenté par notre pays en 2007 pour clore le différend régional.", s'est rejoui S.E.M Rachid RGUIBI.

La résolution reconnait que « le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine est la solution la plus réaliste et la base d'un règlement juste, durable et mutuellement acceptable ».

A cet effet, SM le Roi Mohammed VI a décrété le 31 octobre, comme « Fête de l'Unité » qui sera célébrée chaque année.

A la suite de ces deux importants événements, le Royaume fête, le 18 novembre 2025, le 70ème anniversaire de l'Indépendance, qui commémore le retour triomphal et victorieux de l'exil à Madagascar de Feu SM le Roi Mohammed V.

"Ce que nous fêtons aujourd'hui ensemble, c'est l'aboutissement des sacrifices et de la constance de la Vision de trois Monarques qui ont marqué l'histoire moderne de notre pays, le Royaume du Maroc, le hissant au niveau des grandes nations, en l'occurrence Feu SM le Roi Mohammed V, Feu SM le Roi Hassan II et SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste.", a souligné S.E.M Rachid RGUIBI.

"Décidemment, Nos bons astres sont parfaitement alignés 31 octobre, 6 novembre, 18 novembre.", a-t-il ajouté.

La résolution 2797 du Conseil de Sécurité, qui a consacré la primauté du Plan d'Autonomie sous souveraineté marocaine, représente une réelle victoire diplomatique et politique, non seulement pour le Royaume du Maroc, mais également pour l'idéal du grand Maghreb., a indiqué l'Ambassadeur du Roi.

Selon le Doyen du Corps diplomatique, "la fourbe volonté d'imposer la création d'un Etat fantoche et séparatiste dans l'espace maghrébin a heureusement tourné court, manquant tant de légitimité que de fondement historique."

"Je tiens à vous exprimer, en mon nom personnel, au nom de mon épouse et de l'équipe de l'Ambassade, mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour votre présence à la célébration de ces dates si chères à tous les Marocains.", a conclu l'Ambassadeur RGUIBI.

Categories: Afrique

La Police renforce ses liens avec les populations de Dassa-Zoumè

Thu, 11/06/2025 - 13:56

La Police Républicaine poursuit ses activités intensives dans le cadre du ‘'Mois de la Police Communautaire''. La deuxième phase a démarré, mercredi 5 novembre 2025, à Dassa-Zoumè.

La Police Républicaine renforce ses liens avec la population à travers plusieurs activités. Après Cotonou et Porto-Novo, la Police est désormais à Dassa-Zoumè afin d'échanger avec les conducteurs de taxi-motos, communément appelés « zémidjans », et les conducteurs de véhicules de transport en commun. Selon la Police Républicaine, « l'objectif global est de les informer et de les éduquer sur le concept de police communautaire, ses principes, son fonctionnement et surtout le rôle actif qu'ils peuvent jouer dans la prévention des incidents sécuritaires ».

Ces sessions qui auront aussi lieu à Djougou, Bembèrèkè, Parakou, Natitingou et Kandi permettent de sensibiliser au respect du code de la route pour prévenir les infractions et accidents ; d'enseigner les bons réflexes et pratiques pour réduire les risques sécuritaires ; et d'expliquer les responsabilités des conducteurs envers leurs passagers en cas d'accident.

A.A.A

Categories: Afrique

Des acteurs formés à la valorisation des archives du spectacle vivant

Thu, 11/06/2025 - 13:55

La Bibliothèque nationale du Bénin (BnB) a organisé du 3 au 5 novembre 2025, à Porto-Novo, un séminaire de formation au profit des bibliothécaires, documentalistes, étudiants, artistes etc.

« Constitution, déploiement et valorisation des collections de fonds d'archives et de fonds documentaires sur la danse et le spectacle vivant », c'est le thème de la formation organisée à l'intention des bibliothécaires et documentalistes. Les étudiants, artistes, archivistes et conservateurs et danseurs ont également pris part à la formation animée par Anne Décoret-Ahiha, anthropologue de la danse, et Alice Poncet, experte en valorisation patrimoniale et responsable de la plateforme Numeridanse. Pour les formatrices, « le spectacle ne s'archive pas de lui-même. Archiver, c'est avant tout un acte humain, une manière de se relier à son environnement ».

Les participants ont échangé sur les archives, la danse ainsi que la préservation des rythmes traditionnels béninois. Ils ont salué l'initiative. « Quand j'étais étudiant, je cherchais des documents sur la danse sans rien trouver. Ce vide m'a marqué. Aujourd'hui, je comprends combien il est important de préserver nos œuvres », a confié Richard Adossou, danseur, chorégraphe et pédagogue.

Le séminaire de formation a été organisé dans le cadre d'un projet de coopération avec la Bibliothèque nationale du Bénin, soutenu par l'Institut Français, la Métropole de Lyon et la ville de Lyon.

A.A.A

Categories: Afrique

Le modèle béninois de développement social en lumière à Doha

Thu, 11/06/2025 - 12:19

La ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, participe depuis mardi 04 novembre 2025 à Doha, aux travaux du 2e Sommet mondial sur le développement social. Elle a exposé au cours d'une séance plénière, mercredi 05 novembre, le modèle béninois de développement social, devant un parterre de personnalités et des milliers de participants venus des 05 continents.

Doha, la capitale du Qatar accueille depuis mardi 04 novembre, le 2e Sommet mondial sur le développement social. Cette rencontre internationale de haut niveau placée sous l'égide des Nations Unies a été officiellement lancée au Centre national de conventions du Qatar, sous la présidence de Son Altesse Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, Émir du Qatar, en présence du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et de Annalena Baerbock, présidente de la 78ᵉ Assemblée générale des Nations Unies.

Représentante du gouvernement béninois à ce sommet, la ministre des affaires sociales et de la microfinance a animé une séance plénière ce mercredi 05 novembre 2025. Dans son intervention, Véronique Tognifodé a présenté les nombreuses réformes, programmes et projets initiés par le gouvernement du Bénin en vue de l'autonomisation, la productivité et la dignité humaine. Elle a évoqué le Programme des filets de protection sociale productifs (GBESSOKÉ) ; l'Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), l'une des initiatives phares à travers laquelle l'Etat prend gratuitement en charge, les soins de santé primaire des personnes vulnérables ; le renforcement des capacités des artisans (formation). Le programme de microcrédit destiné à assurer la promotion du leadership féminin pour des activités génératrices de revenus (AGR), la dynamisation de l'Institut national de la femme (INF) pour accélérer la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes, les stratégies adoptées pour le maintien des filles à l'école, et la représentativité féminine accrue à l'Assemblée Nationale, ont été exposés. Il en est de même des mécanismes de protection des enfants, notamment le programme des cantines scolaires, le projet de supplémentation nutritionnelle des 1000 premiers jours, et les avancées en matière d'inclusion des personnes handicapées, prouvant ainsi à la face du monde que le développement social durable n'est pas « un idéal, mais une réalité vécue ».
Après le lancement officiel, la Déclaration politique de Doha a été adoptée par les dirigeants. A travers cet acte, ils réaffirment leur engagement commun en faveur de la justice sociale, de l'inclusion et de la lutte contre les inégalités.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ouidah se prépare à accueillir la 3ᵉ édition des Vodun Days.

Thu, 11/06/2025 - 12:17

La cité historique de Ouidah vibrera du 8 au 10 janvier 2026 au rythme des Vodun Days, un rendez-vous désormais incontournable dédié à la célébration des arts, de la culture et de la spiritualité Vodun.

Organisé au cœur de Ouidah, l'édition 2025 "Vodun Days' rassemblera des milliers de visiteurs venus du Bénin, d'Afrique et d'ailleurs pour découvrir l'univers du Vodun à travers rituels, danses, musiques, expositions et performances artistiques du 8 au 10 janvier.

Au menu de cette édition 2026 : des animations sur les places emblématiques de la ville et sur la plage, lieux symboliques de la mémoire et de la spiritualité béninoise ; des concerts et performances artistiques réunissant artistes locaux et internationaux. Sans oublier la Grande Cérémonie Vodun, moment central du festival, empreint de ferveur et de symbolisme. Il est également prévu des célébrations dans l'Arène de Ouidah, espace dédié aux rituels et aux représentations culturelles etc.

Après le succès retentissant des précédentes éditions, cette nouvelle rencontre promet une expérience encore plus riche et festive.

A.A.A

Categories: Afrique

Voici la décision de la Cour autorisant la modification du calendrier électoral

Thu, 11/06/2025 - 11:10

Saisie par la CENA, la Cour Constitutionnelle a autorisé la modification du calendrier électoral en reportant la période de réception des déclarations de candidature pour les élections législatives du 15 au 19 novembre 2025. Voici l'intégralité de la Décision.

Categories: Afrique, European Union

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