La Cour constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP) ont tenu une réunion, jeudi 02 octobre 2025, à Cotonou. C'est pour évaluer l'état d'avancement de l'actualisation de la Liste Electorale Informatisée (LEI) et anticiper les défis techniques avant les élections générales de 2026.
La fiabilité de la liste électorale a été au centre des échanges entre la Cour constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) . « Si on n'a pas de liste, en réalité, il n'y a pas véritablement d'élection. S'il n'y a pas de liste fiable, digne de ce nom, l'élection devient une farce », a alerté le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Cossi Dorothé Sossa, lors de la réunion tenue jeudi 02 octobre 2025 à Cotonou.
Pour le président de la Cour constitutionnelle, il s'agit d'une condition sine qua non pour garantir des élections crédibles. Il a également insisté sur la responsabilité des institutions à préserver la paix sociale. « Nous devons faire, nous, notre part du travail pour que l'évènement puisse évoluer dans la quiétude », a précisé lee professeur Cossi Dorothé Sossa.
Du côté de la CENA, Sacca Lafia a souligné l'enjeu d'une parfaite cohérence entre les chiffres publiés par les différentes institutions. « À l'issue des élections, tout le monde s'intéresse aux chiffres », a-t-il rappelé avant d'ajouter « que les chiffres que la Cour constitutionnelle va déclarer comme inscrits soient les mêmes que ceux de l'ANIP et de la CENA ». L'harmonisation des données électorales est donc un « tournant important », selon lui, dans le processus préparatoire.
Le directeur général de l'ANIP, Aristide Adjinacou, a présenté les efforts en cours. Il a mis en avant les mécanismes de vérification d'identité et la sécurisation des données personnelles. L'ANIP devra livrer les statistiques électorales 180 jours avant le scrutin, et la liste électorale définitive au plus tard 60 jours avant le premier tour, conformément à l'article 17 du Code électoral.
M. M.