Me Renaud Agbodjo, candidat du parti Les Démocrates (LD), à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin, et son colistier, Jude Bonaventure Lodjou ont fait leur entrée à la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans la nuit de ce mardi 14 octobre 2025, peu après 22 heures, pour déposer leur dossier de candidature.
Le ballet des candidats à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin se poursuit à la CENA. L'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin a reçu dans la nuit de ce mardi 14 octobre 2025, dernier jour de dépôt des dossiers de candidatures, les candidats du plus grand parti de l'opposition au Bénin. Renaud Agbodjo et son colistier, Jude Bonaventure Lodjou ont fait leur entrée au siège de la CENA à 22 heures 16 minutes.
Après les formalités d'enregistrement de candidature, un récépissé provisoire leur a été délivré par Sacca Mafia, président de la CENA.
Toutefois, le dossier déposé selon le président est incomplet. Le parti dispose alors de 72h pour compléter les pièces qui manquent.
Le duo candidats est accompagné de quelques députés du parti dont Habibou Woroucoubou et Denise Hounmènou.
La seule question que tout le monde se pose est de savoir si la formation politique a pu rassembler les 28 parrainages requis.
La CENA par une décision en date du 14 octobre 2025, a invalidé la fiche de parrainage délivrée au député Michel Sodjinou.
F. A. A.
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Le Tribunal de commerce de Cotonou a ordonné, le 25 juillet 2025, le transfert de la marque « VAN PUR Premium + Étiquette » à la société polonaise VAN PUR S.A., estimant qu'elle avait été déposée « en fraude de ses droits » par son distributeur béninois PRIMERO S.A.
Dans un jugement contradictoire rendu en premier ressort, la Première chambre du Tribunal de commerce de Cotonou a condamné PRIMERO S.A. à verser 100 millions de francs CFA à titre de dommages-intérêts, ainsi que 2 millions de francs CFA au titre des frais irrépétibles à la société polonaise VAN PUR S.A.
C'est pour des faits de « demande d'enregistrement de ladite marque faite par la société PRIMERO SA (...) au mépris de toute loyauté dans l'exécution des obligations contractuelles ».
La société VAN PUR S.A., productrice de bière en Pologne, avait confié la distribution de ses produits à PRIMERO S.A. depuis 2007. Selon les juges, cette dernière a profité de ce contrat pour déposer, en 2015, la marque « VAN PUR Premium + Étiquette » en son propre nom auprès de l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), sans l'autorisation du véritable propriétaire.
Pour le tribunal, il ne fait aucun doute que PRIMERO avait « connaissance de l'usage intensif et généralisé de ladite marque » par la société polonaise, et que son enregistrement visait à usurper les droits de cette dernière.
« La confusion nuit non seulement à la réputation commerciale de la société VAN PUR, mais peut aussi entraîner des conséquences sanitaires graves », a indiqué le jugement N°025/2025/CJ1/S1/TCC du 25 juillet 2025.
Si le tribunal a refusé d'ordonner l'exécution sur la minute, il a tout de même autorisé l'exécution provisoire du transfert de la marque.
Le tribunal a en revanche mis, le directeur général de PRIMERO, hors de cause, faute de preuve d'une implication personnelle.
M. M.
Le Tribunal de commerce de Cotonou a tranché en faveur des propriétaires d'une boutique en bail à Cotonou, malgré les travaux de réfection que la locataire affirme avoir réalisés.
Locataire depuis 2008 d'une boutique au quartier Zogbohouè à Cotonou, une dame prétend avoir réalisé des travaux de réfection estimés à 2.553.533 FCFA sur le local en raison de son état de dégradation avancée. Ces investissements devraient être remboursés en termes de loyers, selon les clauses de l'accord avec la défunte propriétaire.
Elle précise n'avoir consommé que six cent mille (600.000) francs CFA sur son investissement à fin 2024.
Mais les héritiers propriétaires s'y opposent. Ils saisissent le Tribunal de commerce de Cotonou le 14 novembre 2024, pour demander la résiliation du bail, l'expulsion de la locataire et le paiement de 650.000 FCFA d'arriérés de loyer.
La locataire invoque un trouble à la jouissance du local loué.
Dans son jugement rendu le 25 juillet 2025, le tribunal a relevé l'absence d'autorisation formelle des propriétaires actuels, rejetant l'argument de compensation des loyers.
« Les améliorations apportées à l'immeuble en location ne sont opposables au bailleur que s'il y a consenti », a rappelé le tribunal, avant de conclure que la locataire « ne justifie en rien l'accord des héritiers (…) ni sur le principe d'investissements encore moins sur l'évaluation ».
La demande de cessation de trouble invoquée par la locataire a été rejetée.
Le tribunal de commerce de Cotonou a prononcé la résiliation du bail liant la revendeuse aux héritiers propriétaires. La locataire est également condamnée à payer 650.000 francs CFA au titre de loyers impayés.
M. M.