Alicia Villamizar presents the findings of the Second Academic Report on Climate Change. Credit: Margaret López/IPS
By Margaret López
CARACAS, Dec 15 2025 (IPS)
A group of 55 researchers gathered and analyzed 1,260 bibliographic references to compile the Second Academic Report on Climate Change in Venezuela. Their final conclusion is that more local studies are still needed to record the direct impacts across different Venezuelan regions and, in particular, to provide data to design the adaptation plans necessary to address climate change.
“Vulnerability varies greatly across the country. If an adaptation policy is to be defined, it cannot be a one-size-fits-all approach. Adaptation is tailor-made, which is why local data is so important,” warned Alicia Villamizar, general coordinator of the research carried out by the Academy of Physical, Mathematical and Natural Sciences (Acfiman), in an interview with IPS.
The review of scientific papers, university research, books, global reports, and specialized databases on the impacts of climate change took four full years.
This research involved professionals from 25 different institutions, including the Universidad Central de Venezuela (UCV) and Universidad Simón Bolívar (USB). It was presented at the Palace of Academies in early December.
The researchers highlighted the lack of historical and recent data on changes in temperature, precipitation, and sea level rise at the local level, three key elements for understanding climate change in the country.
They also reported the lack of scientific studies on the risk assessment of heat waves, droughts, and forest fires for different climate scenarios in Venezuela. Nor did they identify any recent research on the genetic improvement of crops to safeguard the country’s food security following changes in national temperature.
Corals Affected by High Temperatures
Among the findings of the report that are noteworthy is that Venezuela’s average temperature increased by 0.22°C per decade between 1980 and 2015.
The southern part of Lake Maracaibo (Zulia), the Paraguaná Peninsula (Falcón), and the western plains (Apure, Barinas, and Portuguesa), all located in western Venezuela, were the areas most affected by this temperature increase, which provides evidence of climate change.
Villamizar, coordinator of the first chapter of the report and researcher at the Institute of Zoology and Tropical Ecology at the UCV, highlighted the impact that this temperature increase had on Venezuelan coral reefs.
“There is not a single coral reef that has not been affected,” said Villamizar, a specialist in the study of marine ecosystems, during the public presentation of the results in Caracas.
Higher sea temperatures are another factor that has allowed the rapid expansion of the soft coral Unomia stolonifera in Venezuelan waters. This invasive species arrived from the Indian Ocean to the coasts of Anzoátegui and Sucre in eastern Venezuela and also to the waters of Aragua in the center of the country.
It is estimated that half of the seabed of Mochima National Park (Anzoátegui) is already covered with this soft coral, according to a report by the civil association Unomia Project.
The death of native corals in this area is a consequence of the colonization of this invasive species, which has been favored by climate change conditions. The rapid expansion of Unomia stolonifera also affects starfish, sponges, and marine worms.
More Economic Risks
The research also highlighted that climate change contributed to a reduction of between 0.97 percent and 1.30 percent in the country’s gross domestic product (GDP) between 2010 and 2020, partly due to rising temperatures and increased rainfall.
Venezuela faced, for example, more than 20 flooding events between 2000 and 2019. The most direct consequences of these floods resulted in economic losses valued at more than USD 1 billion.
The GDP projection, in fact, is that Venezuela will lose another 10 points by 2030, due to rising sea levels that threaten port infrastructure, fishing activities, and tourism.
“The substantial value of this Second Academic Report is that it offers invaluable information for those who make decisions on city and national issues,” said biologist Joaquín Benítez, who did not participate in the study and gave his opinion on the findings in an interview with IPS.
The main challenge with climate change in Venezuela, not surprisingly, is to get more attention from the government. The country still does not have a national law on climate change, a national climate strategy, or a national plan for climate change mitigation and adaptation.
That is why Villamizar repeated during the presentation that her goal is for this scientific report “not to remain confined to academia,” but rather to serve as a catalyst for more local scientific research and to strengthen the institutional muscle in charge of directing climate adaptation in Venezuela.
IPS UN Bureau Report
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La mise en place du Sénat en 2026 inaugure une nouvelle architecture institutionnelle au Bénin. Elle s'inscrit dans la continuité des équilibres issus de la Conférence nationale de 1990, tout en les adaptant aux exigences contemporaines de stabilité, de mémoire institutionnelle et de gouvernance apaisée.
Sa première configuration, largement déterminée par les membres de droit prévus par la Constitution révisée, apparaît comme une véritable galerie des grandes figures de la vie politique et institutionnelle béninoise. Elle traduit un double mouvement : la transmission d'un héritage démocratique forgé depuis plus de trois décennies et l'organisation méthodique de la continuité de l'État.
Les membres de droit appelés à siéger incarnent chacun un pan décisif de l'histoire politique nationale. Si le Sénat est installé en 2026 :
Nicéphore Soglo, ancien président de la République, ancien premier ministre de la transition, économiste de formation et acteur majeur de la Conférence nationale, aura alors 95 ans. Figure fondatrice de l'ère démocratique, il siégera, au titre des dispositions transitoires, jusqu'à 100 ans, prolongeant ainsi sa contribution à la consolidation institutionnelle.
Boni Yayi, ancien président de la République, docteur en économie, aura 74 ans en 2026. Dirigeant pendant dix années un pays traversé par de fortes tensions politiques et sociales, il apportera au Sénat l'expérience d'un exercice du pouvoir exécutif confronté à la turbulence politique permanente.
Patrice Talon, ancien président de la République à compter de mai 2026, capitaine d'industrie jusqu'à son élection, aura alors 68 ans. Initiateur de réformes structurelles profondes de la société béninoise, il a récemment affronté la tentative de déstabilisation la plus violente de l'histoire politique du pays, à travers un coup d'État militaire innommable déjoué. Cette expérience singulière, au sommet de l'État, constitue un capital institutionnel rare.
Il faut souligner que Yayi et Talon, contrairemeent à Soglo, pèse chacun dix ans de charge suprême.
Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée nationale pour trois mandats à des périodes distinctes, ancien premier ministre, docteur en droit, magistrat puis avocat, aura 84 ans. Acteur clé de la Conférence nationale, plusieurs fois candidat à l'élection présidentielle et opposant ferme mais non violent pendant au moins 22 ans sur les 35 de l'ère démocratique, il siégera jusqu'à 89 ans, incarnant la permanence du débat institutionnel et parlementaire, la politique par le respect des textes.
Bruno Amoussou, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre d'État chargé du Plan, ingénieur agronome, aura 87 ans. Artisan de compromis majeurs et acteur de premier plan des équilibres politiques depuis la transition démocratique, il apportera au Sénat compromis, expérience et mémoire institutionnelle. Il achèvera ce premier mandat sénatorial à 92 ans.
Idji Kolawolé, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre des Affaires étrangères, diplomate de carrière, aura 80 ans. Son parcours parlementaire et diplomatique conférera au Sénat une expertise précieuse des relations institutionnelles et internationales. Il siègera jusqu'à 85 ans.
Mathurin Nago, ancien président de l'Assemblée nationale pour deux mandats, ancien ministre de l'Enseignement supérieur, professeur titulaire de biochimie et sciences alimentaires, aura 76 ans. Fort de huit années au perchoir, il contribuera à la rigueur méthodologique et à la qualité du travail législatif sénatorial.
Louis Vlavonou, président sortant de l'Assemblée nationale, au perchoir pour la deuxième fois, Colonel des douanes, aura 73 ans. Il ne deviendra membre de droit du Sénat qu'en cas de non-renouvellement à la tête du Parlement. Son sens du dialogue et sa diplomatie parlementaire efficace reconnue par tous les bords politiques, constituent un atout institutionnel certain.
Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre des Affaires étrangères, avocat et constitutionnaliste, aura 87 ans. Président du Comité préparatoire de la Conférence nationale, il demeurera une référence doctrinale jusqu'à 92 ans.
Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien président de la Haute Cour de Justice, ancien ministre des Affaires étrangères, agrégé de droit et de sciences politiques, aura 78 ans. Membre du présidium de la Conférence nationale, il apportera une rigueur scientifique et institutionnelle éprouvée.
Enfin, Joseph Djogbénou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre de la Justice, ancien president de la Commission des Lois, professeur titulaire, agrégé des facultés de droit privé et sciences criminelles, avocat, aura 57 ans. Il est le plus jeune des membres de droit. Son horizon sénatorial, pouvant s'étendre jusqu'en 2055, fait de lui un pilier potentiel et la mémoire vivante de l'institution sur près de trois décennies.
Cette chambre haute est certes marquée par l'âge, mais elle n'est nullement figée. La Constitution prévoit la désignation pour un mandat de cinq ans de “cinq personnalités de haut rang ayant été au commandement dans les forces de défense et de sécurité”, ainsi qu'un mécanisme de complément conjoint entre le président de la République et le président de l'Assemblée nationale afin d'atteindre l'effectif de vingt-cinq membres (Article 113-3 alinéas 3 et 4). Ces désignations ouvrent la possibilité d'intégrer des profils plus jeunes.
Par ailleurs, les dispositions transitoires neutralisent temporairement la limite d'âge de 85 ans. À l'issue du premier quinquennat, plusieurs membres de droit actuels deviendront juridiquement forclos. Sont ainsi appelés à quitter naturellement le Sénat après 2031 : Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Robert Dossou, et Adrien Houngbédji. Ce mécanisme garantit un renouvellement profond de la chambre haute.
Au-delà de cette première génération, il faut souligner un point essentiel : le Sénat béninois restera structurellement une institution de mémoire. À chaque cycle institutionnel, de nouveaux anciens présidents de la République, anciens présidents de l'Assemblée nationale et anciens présidents de la Cour constitutionnelle y entreront comme membres de droit. Le Sénat sera ainsi, dans le temps long, la bibliothèque vivante de l'État. Le lieu où s'accumulent l'expérience, la jurisprudence politique et la sagesse institutionnelle.
Enfin, le Sénat est conçu comme un espace d'expertise et de hauteur. L'article 113-4 alinéa 2 de la Constitution impose une stricte obligation de réserve politique aux sénateurs. À ce titre, Joseph Djogbénou, s'il choisit de siéger, devra se démettre de toute responsabilité partisane, notamment de la présidence de l'Union Progressiste le Renouveau.
Cette première configuration du Sénat n'est ni un aboutissement ni un verrou. Elle est un socle. Elle n'est pas une nostalgie, mais une transmission. Elle n'est pas une clôture, mais un passage institutionnel assumé.
Le Bénin fait ainsi le choix d'installer sa nouvelle chambre dans la continuité de son histoire démocratique, en confiant son démarrage à ceux qui l'ont fondée, dirigée, arbitrée et protégée. Mais n'aurait-il pas été plus productif de donner un mandat à vie aux membres de droit comme c'est le cas en France pour les anciens presidents de la République qui sont membres de droit à vie du Conseil constitutionnel ?
Romain KIKI
Juriste
Consultant en Communication politique et institutionnelle
Diplômé de l'Université Paris XI
Une semaine environ après la mutinerie déjouée dimanche 7 décembre 2025, les manifestations populaires visant à dénoncer toute initiative de prise de pouvoir par la force au Bénin se sont poursuivies ce weekend. Si dans les communes de Savalou et de Savè dans les Collines, les populations sont sorties massivement dans les rues pour « Non, plus jamais ça au Bénin », ailleurs dans l'Ouémé et la région septentrionale, des messes et prières ont été dites.
Dimanche 7 décembre 2025, un groupe de mutins a troublé la quiétude des populations à travers une entreprise malsaine de renversement de l'ordre constitutionnel dans le pays. Fait inédit depuis plusieurs décennies, et qui a suscité indignation au sein de toutes les couches de la société. Partout dans le pays, les populations sont sorties massivement exprimer leur attachement aux valeurs de paix, de stabilité et de démocratie, et dire « NON » aux coups d'Etat. Ces manifestations anti-putsch enclenchées depuis lundi, se sont poursuivies ce weekend.
Marche populaire à Savalou et Savè
A Savalou dans les Collines ce samedi 13 décembre 2025, une marche populaire qui a mobilisé plus de 5000 fils et filles de la localité, a permis d'adresser un message clair et sans ambiguïté : « Non à la violence, non au chaos, non à l'instabilité. Savalou dit oui à la démocratie, oui au progrès social, oui à la stabilité politique et oui à la cohésion nationale ». L'initiative selon les organisateurs, vise à « dénoncer la tentative de coup d'État perpétrée par des forces hostiles au progrès démocratique et au développement du Bénin ».
Cette mobilisation citoyenne selon le président du Conseil économique et social (CES), Conrad GBAGUIDI, leader de la région, traduit le « soutien ferme et indéfectible » des populations au président Patrice TALON, dont le leadership a permis au Bénin « d'enregistrer, depuis plus de dix ans, des avancées significatives sur les plans institutionnel, économique et social ».
Dans la même dynamique, les populations de Savè sont sorties le même jour battre le macadam pour exprimer leur opposition aux coups d'Etat dans le pays. « Savè dit Non aux coups d'Etat au Bénin », « Ensemble pour la République du Bénin », « la stabilité construit l'avenir », sont entre autres messages inscrits sur les panneaux que les citoyens tenaient dans leurs mains.
Des prières et messes d'action de grâce
Dans la partie septentrionale du pays, notamment la 6ᵉ circonscription électorale, des militants du parti Bloc républicain (BR), sous l'égide du ministre d'Etat en charge de la coordination de l'action gouvernementale, ont initié une séance de prière pour la nation béninoise, afin d'implorer la paix et de dire « Plus jamais aux tentatives de déstabilisation ».
La séance de prière a également connu la présence de plusieurs personnalités politiques dont Hyppolite AHONDEME et Aya Hatikatou MAMAN.
Les militantes et militants ont profité de cette occasion pour exprimer leur soutien au gouvernement du président Patrice TALON à accompagner la dynamique engagée et consolider le développement déjà amorcé.
Du côté de Porto-Novo, c'est le patriarche Karim da SILVA qui a organisé une messe d'action de grâce à l'église Sainte Geneviève. Le président de l'Assemblée nationale qui a participé à cette célébration eucharistique, dit avoir rendu grâce à Dieu pour la préservation de la démocratie béninoise, prié pour le chef de l'Etat, les Forces de défense et de sécurité, et pour tous ceux qui sont tombés dans l'accomplissement de leur devoir. « Plus que jamais, gardons foi en la paix, en l'unité nationale et en l'avenir du Bénin », a écrit Louis G. VLAVONOU sur sa page Facebook.
Un peu plus loin à Akpro-Missérété, c'est l'église du Christianisme Céleste Sainte Trinité de Vakon-Centre qui a servi de cadre à la plateforme Jeunesse WADAGNI pour un culte d'action de grâce et de prière pour la Nation. Les membres de cette plateforme ont profité de cette occasion pour inviter les différentes confessions religieuses à unir leurs prières pour la préservation de la paix et la protection des institutions républicaines sur l'ensemble du territoire.
Les manifestations anti-putsch, messes et prières peuvent se poursuivre les jours à venir.
F. A. A.
Quelques images
Les 13 mutins interpellés après la mutinerie déjouée au Bénin seront conduits, lundi 15 décembre 2025, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Audition à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ce lundi. Tous les mutins interpellés après la mutinerie du 7 décembre seront présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Ils sont au nombre de 13. Ils devront ensuite passer devant le juge de l'instruction et le juge des libertés et de la détention de la CRIET.
Le groupuscule de soldats auteurs de l'insurrection le 7 décembre a coordonné ses opérations depuis la base militaire de Togbin, d'où sont sortis armes, blindés et premières équipes d'assaut. Les mutins ont d'abord ciblé des officiers supérieurs dans la nuit avant de tenter de s'emparer de la résidence présidentielle à l'aube. Repoussés par la Garde républicaine après de violents affrontements au domicile du Chef de l'Etat, ils ont brièvement investi la Télévision nationale pour y diffuser un message. Le lieutenant-colonel Pascal Tigri à la tête de cette mutinerie est en cavale.
A.A.A
Interpellé dans la nuit du samedi au dimanche 14 décembre 2025, Chabi Yayi, secrétaire national aux relations extérieures du parti Les Démocrates (LD), est placé en garde à vue, après son audition à la Police judiciaire.
Chabi Yayi, fils de l'ancien président de la République, Boni Yayi et secrétaire national aux relations extérieures du parti d'opposition Les Démocrates est placé en garde à vue. Et ce, après son audition dans les locaux de la Police judiciaire à Agblangandan à Akpakpa. Les raisons de cette garde à vue n'ont pas encore été officiellement précisées. Mais selon l'un de ses conseils, elles seraient liées au coup d'État déjoué du dimanche 7 décembre 2025.
F. A. A.
Il n'y aura pas de Bitef cette année. Mais plutôt que de se taire et de reculer, un groupe informel composé d'artistes et autres membres du secteur culturel organise un festival alternatif, le « ne:Bitef », qui se tiendra dans plusieurs lieux de Belgrade du 15 au 18 décembre.
- Articles / Une - Diaporama, Mašina, Serbie, Culture et éducationDigitalization is transforming how we learn, work and participate in civic life. UNDP is supporting countries seeking to ensure that digital systems empower people and uphold their rights. Credit: UNDP Trinidad and Tobago
By Daria Asmolova, Arindrajit Basu and Roqaya Dhaif
UNITED NATIONS, Dec 15 2025 (IPS)
Within a generation, digital systems have changed much of how we learn, work and participate in civic life, especially in more connected regions. This shift is unfolding at different speeds in developing countries, but the direction of travel is unmistakable.
The question countries face today isn’t whether digital development should happen, but how to ensure that digital systems empower individuals and communities, upholding everyone’s rights.
As countries deepen their digital transitions, ensuring that rights protections keep pace becomes a shared challenge. UNDP’s Digital Rights Dashboard (DRD) is designed to help clarify that landscape and serves as an essential first step toward deeper inquiry and action on protecting human rights in a digital world.
Why the Digital Rights Dashboard?
UNDP’s Digital Development Compass and Digital Readiness Assessment already help countries understand where they stand in their digital journey. Yet one critical dimension needed sharper focus: how countries are set up to protect human rights in the digital space.
The DRD fills that gap by examining four essential rights online: freedom of opinion and expression, freedom of assembly and association, equality and non-discrimination, and privacy. It also explores cross-cutting factors like connectivity and rule of law, the foundations that make all online rights possible.
The DRD provides a structured framework for assessing the policies, regulations, and enabling environments that shape digital rights across over 140 countries. It does not rank or evaluate countries. Instead, it serves as a catalyst for dialogue among governments, civil society, international organizations, and development partners to identify gaps and work together on solutions.
The DRD follows the methodology of the Digital Development Compass, one requirement of which is data coverage of at least 135 countries, the most challenging constraint. Comprehensive data on digital rights remains limited, making it difficult to fully capture how well environments are structured to protect rights in practice.
To address this fragmentation of data, we developed the Digital Rights Foundations database as an additional data source for the DRD. Another challenge is that legal and policy frameworks do not always reflect realities on the ground.
For example, the existence of a data protection law or hate speech regulation does not guarantee enforcement; laws may be unevenly applied, and important processes such as public consultations and participatory policy design often fall outside what indicators can capture.
For these reasons, we recommend using the DRD as an entry point, a tool that highlights where deeper national analysis and dialogue are needed, rather than a definitive assessment of digital rights protections.
What we learned from five pilot countries
To test its practical application and assess how well it could guide rights-based digital development conversations in diverse contexts, UNDP piloted the DRD in Colombia, Lebanon, Mauritania, North Macedonia, and Samoa. The findings illustrate the importance of country-driven digital rights dialogues.
Colombia—strong frameworks, evolving needs
The DRD reflects that Colombia has ratified key international conventions and established legislation to protect digital rights, including a data protection law. Yet consultations revealed areas where legislation—such as intelligence-related surveillance—could be further aligned with international human rights standards.
A strong multi-stakeholder approach to rights-based digital development emerged as a promising pathway. For example, civil society efforts to counter hate speech and UNDP’s support to digitalize justice services demonstrate how digital tools can strengthen equality and safety, particularly in conflict-affected regions.
Samoa—building rights into digitalization from the start
While still in the early stages of its rights-based digital development journey, Samoa is proactively engaging stakeholders to shape inclusive data governance and cybersecurity policies. Samoa is also integrating technology into its programmes to protect human rights, including the right to equality and non-discrimination.
Partnerships with organizations like the Samoa Victim’s Support Group, supported by UNDP, show how digital platforms (helplines, secure communication channels) can advance the right to equality and non-discrimination by protecting the rights of vulnerable groups, particularly women and survivors of domestic violence.
Lebanon—protecting digital rights amid crisis
Lebanon’s experience highlights the difficulties of upholding digital rights during conflict, where disruptions to connectivity and freedom of expression are impacted. Yet, safeguarding the foundations of digital rights can also bolster resilience to crisis, as it enables individuals and communities to maximize the opportunities of the digital space.
UNDP collaborated with the National Anti-Corruption Committee to implement its recent legislation on access to information by incorporating digital tools. This illustrates how transparency and the right to information, core elements of freedom of expression, can strengthen accountability even in fragile settings.
Moving forward: a starting point for collective action
Across all five pilot countries, one lesson was clear: rights-based digital development strengthens institutions, empowers communities, and builds trust in digital systems. The DRD has limitations, and more robust data will be needed as the field evolves, but it creates a shared understanding of where protections are strong and where gaps persist.
The pilots also show that countries and stakeholders do not need perfect metrics before taking action. By combining the DRD’s insights with national expertise, human rights reporting, and civil society perspectives, governments can begin shaping digital development that respects and protects human rights both online and offline.
Daria Asmolova is Digital Specialist, UNDP; Arindrajit Basu is Digital Rights Researcher, UNDP; &
Roqaya Dhaif is Human Rights Policy Specialist, UNDP
Source: UNDP
IPS UN Bureau
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