Le Président de l'Autorité de Régulation Régionale du secteur de l'Électricité de la CEDEAO (ARREC), Laurent Tossou, a annoncé ce lundi, lors d'une conférence de presse tenue en présence du Président de l'Autorité de Régulation de l'Électricité du Bénin (ARE Bénin), la tenue à Cotonou du 10ᵉ Forum régional de régulation de l'électricité de l'ARREC.
L'ARREC est l'organe régional chargé de la régulation des échanges transfrontaliers d'électricité en Afrique de l'Ouest.
« Le 10ᵉ Forum de l'ARREC se tiendra à Cotonou du 23 au 24 octobre et offrira une plateforme d'échanges de haut niveau autour de thèmes majeurs : dynamiques de coopération, défis de régulation, sécurité énergétique, cybersécurité et perspectives d'intégration du marché régional de l'électricité », a indiqué Édouard Dahomè, Président de l'ARE Bénin.
Selon lui, ce forum constitue un moment clé pour faire le point sur les progrès accomplis et tracer ensemble la voie vers une intégration énergétique plus solidaire, durable et inclusive.
En tant qu'autorité hôte, l'ARE Bénin se réjouit d'accompagner cette initiative qui renforce la synergie entre les régulateurs nationaux et régionaux.
Cette rencontre de haut niveau réunira les régulateurs nationaux de l'électricité, les représentants des ministères en charge de l'énergie des États membres de la CEDEAO, les sociétés d'électricité publiques et privées, les organisations régionales (CEDEAO, WAPP, OMVG, OMVS), les partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants de la société civile et du monde académique.
Durant ces deux jours, les participants procéderont à :
– Un diagnostic de l'état actuel de l'intégration énergétique ouest-africaine
– Des propositions concrètes pour renforcer la régulation régionale
– L'élaboration d'une feuille de route pour l'harmonisation réglementaire
– La sécurisation des projets interconnectés et le développement des infrastructures
Une plateforme stratégique pour l'intégration énergétique régionale
Le Président de l'ARREC a précisé que « L'objectif du forum est d'élaborer un mécanisme de communication simple sur les enjeux et défis du secteur de l'électricité dans l'ensemble des pays membres raccordés aux réseaux électriques ouest-africains. La technologie permet les échanges à distance, mais elle ne remplace pas la chaleur humaine et les initiatives de partage d'information que nous pouvons avoir en nous réunissant physiquement pour faire le point sur les travaux réalisés, les défis communs et les perspectives d'avenir. »
Abordant les préoccupations géopolitiques sous-régionales, Laurent Tossou a souligné que « Le réseau est déjà interconnecté, mais il nous faut trouver des solutions pour rester ensemble, faciliter le développement des infrastructures, encourager les investissements et adapter les directives au niveau de développement de chaque pays afin d'embarquer tout le monde dans la dynamique du marché régional. »
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La Bulgarie autorisera l’avion de Vladimir Poutine à traverser son espace aérien afin de faciliter la rencontre prévue entre le dirigeant russe et Donald Trump à Budapest à la fin du mois, a déclaré lundi 20 octobre le ministre bulgare des Affaires étrangères.
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La production malienne d'or a plongé entre août 2024 et août 2025. En atteignant moins de la moitié des prévisions, cette chute brutale menace à la fois les recettes de l'État et le financement de la lutte sécuritaire menée par le pouvoir.
Les prévisions tablaient sur une production de 54,7 tonnes d'or. Finalement, ce ne sont que 26,2 tonnes du précieux métal qui ont été extraites des sols maliens. A peine la moitié. Déjà entre 2023 et 2024, la production industrielle d'or du Mali avait reculé de 23 %, une chute que le ministère des Mines avait alors attribuée aux différends opposant le gouvernement de Bamako aux sociétés minières internationales.
Les tensions ont atteint leur apogée avec la judiciarisation du conflit opposant l'état malien à la société minière canadienne Barrick Gold. Rappel des faits : en août 2023, les autorités ont révisé les lois minières du Mali augmentant sa participation aux projets miniers de 20 % à 35 % et abolissant les exonérations fiscales pour les sociétés concessionnaires. Il a également créé une société d'exploration et de recherche minière pour contrôler le secteur. Cette réforme a été suivie par la nationalisation de la mine de Morila en 2024, utilisée pour financer Africa Corps. Cette soif de l'or a poussé le gouvernement malien à engager un bras de fer avec le géant canadien, Barrick Gold, qui exploite le site aurifère le plus productif du pays, Loulo-Gounkoto.
Le 26 novembre 2024, quatre employés de cette entreprise ont été arrêtés par les autorités maliennes en attendant que Barrick Gold verse « 500 M$ de taxes et impôts impayés ». Les autorités maliennes ont aussi saisi des stocks d'or appartenant à la société canadienne (environ 3 tonnes) et bloqué les exportations.
Un bras de fer à plusieurs millions
En représailles, Barrick Gold a décidé l'arrêt temporaire du complexe Loulo-Gounkoto, qui reste le plus grand site aurifère d'Afrique. Pour débloquer la situation, le pouvoir a saisi la justice, parallèlement à la signature d'un accord de principe avec Barrick Gold en février dernier. Cet accord prévoyait la restitution de l'or, la libération des employés détenus et la reprise des opérations. Mais il n'a jamais été appliqué. En juin 2025, un tribunal commercial de Bamako a placé le complexe Loulo-Gounkoto sous administration provisoire pour six mois afin que l'État supervise les opérations. La fermeture de ce site a pesé sur la production d'or national. Après six mois d'arrêt, l'extraction n'a pas pu reprendre instantanément à plein régime, en raison de la maintenance nécessaire sur les machines du site et d'un manque d'accès aux pièces détachées.
Malgré tout, le ministère des Mines espère pouvoir tirer plus de 17 tonnes de ce site en 2026. En 2023, Loulo-Gounkoto avait produit 19,6 tonnes d'or. Elle représente environ le tiers du volume national extrait chaque année. En plus des conséquences économiques et sociales avec l'augmentation de l'endettement et le ralentissement de la croissance économique, ce manque à gagner de la production aurifère pourrait impacter l'intégrité du pays.
Le Mali consacre une part importante de ses ressources en or au maintien de la sécurité intérieure, à la lutte contre les groupes armés et au financement d'Africa Corps. A vouloir à tout prix imposer sa loi sur ces sites éminemment stratégiques, et en affichant ouvertement sa volonté de nationaliser toutes ses ressources, le pouvoir malien court le risque de s'isoler diplomatiquement et économiquement. Si la confiance des investisseurs n'est pas rétablie, la production d'or au Mali pourrait rester à des niveaux anormalement bas, accentuant la pression financière sur le régime militaire et amplifiant sa dépendance vis‑à‑vis d'acteurs extérieurs.
Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_
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