Le Centre Culturel de Rencontre International (CCRI) John Smith de Ouidah a abrité ce mercredi 29 octobre 2025, la cérémonie officielle de signature du protocole d'accord du Réseau Horizon. Quinze (15) communes du pays ont signé ce protocole avec la CCRI et adhéré à ce réseau ambitieux destiné à dynamiser la diffusion du spectacle vivant et à placer la culture au cœur du développement local.
Né dans le cadre du programme Corridor, soutenu par l'Agence Française de Développement (AFD), l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) et la commune de Ouidah, le Réseau Horizon a pour vocation de relier les territoires autour d'une ambition commune : renforcer la création, la formation et la circulation des œuvres artistiques. 15 communes sont désormais membres de ce réseau. Il s'agit de Ouidah, Bohicon, Abomey, Zakpota, Zogbodomey, Covê, Kétou, Dassa-Zoumè, Bassila, Kpomassè, Abomey-Calavi, Parakou, Comè, Allada et Cotonou.
« Le Réseau Horizon que nous sommes en train de mettre en place aujourd'hui est un outil puissant et important qui va pouvoir régler ce problème important que nous avons dans la diffusion et la promotion de la culture de notre pays », a déclaré Christian Houétchenou, maire de Ouidah et président du Conseil d'administration du CCRI. Il a souligné l'engagement de sa commune à soutenir cette dynamique, déjà amorcée avec le projet Corridor.
Le président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et maire de Cotonou, Luc Atrokpo a salué l'initiative. « Vous savez très bien aujourd'hui que dans notre pays, la culture occupe une place de choix. C'est ce qui témoigne de notre mobilisation ce matin. Je pense que notre présence est déjà gage de notre engagement », a-t-il ajouté.
Présentant le projet, Janvier Nougloï, directeur du CCRI John Smith, a détaillé les ambitions du Réseau Horizon, premier réseau intercommunal de diffusion des arts du spectacle vivant au Bénin. Le Réseau Horizon constitue une réponse stratégique aux défis de la professionnalisation des artistes, de la circulation des œuvres et de la décentralisation de la culture. Selon Janvier Nougloï, les années à venir, 2026-2030, seront consacrées à l'opérationnalisation du réseau à travers quatre grands piliers : une gouvernance moderne et collaborative, avec un comité intercommunal de pilotage ; une plateforme numérique partagée pour la coordination et la programmation ; un programme de formation et de résidence destiné aux jeunes artistes et aux femmes créatrices ; et une saison culturelle intercommunale favorisant la mobilité des spectacles et la structuration d'un véritable marché du spectacle vivant.
Des retombées culturelles, économiques et sociales
Sur la plan culture, l'adhésion à ce réseau, permet la valorisation des identités locales et la création de pôles régionaux de référence. Il favorise aussi au plan économique et touristique, la création d'emplois, la dynamisation de l'hôtellerie, de l'artisanat et du transport. C'est également un moyen de renforcer l'inclusion des jeunes et des femmes dans les métiers créatifs et la promouvoir le vivre-ensemble. Le directeur du CCRI John Smith a invité chaque commune à s'approprier pleinement ce réseau et à y investir son énergie, ses talents, ses ressources.
Le protocole d'accord, d'une durée de trois ans renouvelables, engage les communes à désigner un référent municipal, à participer activement aux programmations et à intégrer un budget annuel pour la coordination et la mobilité artistique. Le CCRI John Smith, pour sa part, assurera la coordination générale, la transparence du dispositif et l'équilibre des activités sur les territoires.
Le projet ambitionne de professionnaliser les artistes, notamment les jeunes, et de structurer des pôles culturels régionaux. Il favorise l'employabilité, l'attractivité culturelle des villes partenaires et la coopération Sud-Sud. Réseau Horizon encourage la solidarité culturelle et la mutualisation des ressources entre territoires.
Akpédjé Ayosso
La Liste électorale informatisée (LEI) devant servir à l'organisation des élections générales de 2026, est déjà publiée et affichée dans les centres de vote dès mardi 28 octobre 2025.
La Liste électorale informatisée est déjà publiée et affichée dans les centres de vote depuis mardi 28 octobre 2025, selon un comuniqué de l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP). Et ce, conformément aux dispositions de l'article 17 nouveau de la loi n°2024-013 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral en République du Bénin.
Cette publication selon l'ANIP, fait suite à la phase de traitement des réclamations, des transferts de centres de vote, de prise en compte des personnes nouvellement enrôlées au RAVIP (Recensement administratif à vocation d'identification personnelle), et des mises à jour de données effectuées durant la période d'affichage de la liste électorale informatisée provisoire.
Cette publication étant déjà faite, la structure en charge de l'établissement de l'état civil au Bénin, a exhorté tous les électeurs, notamment ceux ayant formulé une réclamation (correction de données, omission, radiation, etc) ; tous ceux ayant demandé un transfert de centre de vote et tous les potentiels électeurs nouvellement enrôlés au RAVIP sur la période du 13 au 28 septembre 2025, à se rendre dans leur centre de vote afin de vérifier la prise en compte effective de leurs demandes sur la liste affichée.
La consultation peut se faire également sur la plateforme web eservices.anip.bj ; ou via le code USSD en tapant *151*4# ; ou encore, à travers l'application ANIP BJ.
L'ANIP réitère son engagement à la transparence, la fiabilité et l'inclusivité du processus électoral en vue des élections générales du 11 janvier 2026.
F. A. A.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Tarek Belaribi, a mis fin au suspense en dévoilant la date tant attendue du lancement […]
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Der Rat der Europäischen Zentralbank (EZB) hat in seiner heutigen Sitzung entschieden, den Leitzins unverändert zu belassen. Dazu eine Einschätzung von Marcel Fratzscher, Präsident des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin):
Die EZB agiert weiterhin sehr vorsichtig und belässt den Leitzins daher unverändert. Sie sollte jedoch deutlicher als bisher signalisieren, dass sie im Zweifel bereit ist, die Zinsen weiter zu senken. Denn die Risiken für die Wirtschaft im Euroraum sind nach wie vor zahlreich und deuten auf eine weitere wirtschaftliche Abschwächung hin. Die Handelskonflikte, der Krieg in der Ukraine, die politische Lähmung in Ländern wie Frankreich sowie Finanzmarktrisiken dürften sich deutlich negativ auf die Konjunktur und damit auf die Inflation im Euroraum auswirken.
Auch die jüngsten Daten und Statistiken weisen auf eine schwächere wirtschaftliche Erholung hin als bislang erwartet. Die Finanzierungsbedingungen haben sich erneut verschlechtert, sodass der Leitzins der EZB für die Wirtschaft im Euroraum zu restriktiv ist.
Die Entscheidung der EZB, die Zinsen vorerst unverändert zu lassen, ist nachvollziehbar. Ein starkes Signal, dass sie die Risiken erkennt und bereit ist zu handeln, wäre jedoch hilfreich gewesen, um die Finanzierungsbedingungen zu stabilisieren und die Unsicherheit zu reduzieren.